lundi 21 octobre 2024

 Des dépenses utiles pour combattre la dette !

Dans sa préparation du budget 2025, M. Barnier pointe le déficit de 6,1 % du PIB et la dette de 3 200 Mds €, 112 % du PIB. Elle est de 122 % aux USA et de 252 % au Japon.

Mais il utilise cette situation pour annoncer une cure d’austérité (60 Mds € d’économies,

2 points de PIB).

Un remède qui peut tuer le malade alors qu’il faut faire l’inverse pour développer le pays.

 

L’Europe nous y obligerait.

Oui, mais sur une trajectoire de 7 ans.

Ça laisse du temps.

En vérité le capital veut baisser la dépense pour se nourrir sur le dos de l’État.

 

Quatre causes sont à l’origine de la dette.

1.    Les choix de E. Macron privant le budget de l’État de 62 Mds € de rentrées fiscales et distribuant 200 Mds € d’aides aux entreprises sans contrepartie sociale et écologique.

2.    L’augmentation des intérêts de la dette : de 33,8 Mds € en 2022 à 56 Mds € en 2024, résultat des taux d’intérêts de la BCE en hausse et de l’inflation gonflant les dépenses.

3.    L’utilisation de l’argent des entreprises, de l’État et des banques pour la rentabilité du capital contre l’emploi, les salaires, les services publics, l’écologie, c’est-à-dire contre une croissance saine créant des richesses et élargissant la base des prélèvements fiscaux et sociaux.

4.    Les suppressions d’emplois dans les services publics faisant reculer le PIB et la base de développement du pays.

 

Direction, récession !

Ignorer ces causes et poursuivre des choix qui depuis 40 ans montrent leur nocivité fera basculer la France en récession avec les conséquences humaines imaginables. Il faut sortir de ce cercle vicieux !

 

Alors que nos services publics sont à l’os, que l’activité économique est en berne, il faut relancer des dépenses nouvelles à la place de recettes déflationnistes des années 30 en France et en Allemagne dont on sait comment cela a fini.

En fait, des avances pour se développer qui, en faisant augmenter le PIB, permettront « d’avaler » la dette car baissant son poids dans le PIB, et feront reculer le déficit.

Financées à 0 %, ces avances urgentes doivent provenir de la création monétaire pour relancer les services publics (hôpital, école, transport, énergie) et la production industrielle à partir de critères d’emplois, de formation, de salaires, écologiques.

Le pôle public bancaire, Poste et CDC, doit être mobilisé, refinancé à 0 % pa.r la BCE.

Au-delà, pour les pays de l’UE, créer un fonds européen pour les services publics alimenté par la BCE.

 

Il faut de même réorienter les aides aux entreprises à partir d’objectifs sociaux et environnementaux au lieu d’être des trappes à bas salaires.

Enfin, réformer la fiscalité, à commencer par la fiscalité des entreprises, avec une triple dimension universelle, progressive et incitative et un volet local indispensable pour financer les collectivités locales.

Puis rétablir un ISF intégrant dans sa base l’ensemble des biens professionnels et reconstruire un impôt sur le revenu taxant la rente et le capital au moins comme les salaires, sinon plus.

Les droits de successions doivent être révisés pour mieux imposer les grosses successions. Une des conséquences serait de faire reculer la TVA et d’aller vers une extinction progressive de la CSG au fur et à mesure qu’une réforme du financement de la protection sociale par les cotisations deviendrait opérationnelle.

 

Jean-Marc Durand, membre du CN

 La droite et l’extrême-droite main dans la main pour la marchandisation des femmes !

Des députés de la droite dite "républicaine" et d’extrême-droite ont déposé une proposition de loi (411) visant à soi-disant sécuriser les droits des personnes qui se prostituent pour garantir un exercice plus sûr. « Garantir un exercice plus sur » !

Quelle honte! Cette PPL représente un recul terrible en matière de lutte contre la prostitution et de respect des femmes.

Elle propose tout simplement de pouvoir rouvrir des bordels ramenant la France au temps de l’Occupation.

Assimilation de la prostitution à une « activité professionnelle ».

Cette proposition de loi place la sexualité, les femmes et leurs corps dans le domaine du marché.

Elle entérine une vision ultralibérale de la sexualité, donnant à l’acte sexuel une valeur transactionnelle pouvant faire l’objet d’un accord contractuel, telle une simple « prestation de service ».

Cette vision ouvre la voie à la normalisation de l’exploitation sexuelle des femmes, et en particulier des plus marginalisées : les femmes précaires, migrantes, issues des minorités, victimes de la traite, sont les cibles principales du système prostitutionnel.

Un système patriarcal et violent, fondé sur l’exploitation des vulnérabilités, dont l’unique raison d’être est de répondre à la demande d’achat d’actes sexuels exprimée par des hommes.

Dépénalisation du proxénétisme et réouverture des bordels : bientôt La Jonquera en France ?

Les députés de droite et d’extrême-droite souhaitent modifier le code pénal afin de dépénaliser le proxénétisme.

D’une part en autorisant la « détention » et la « mise à disposition » de lieux de prostitution (art. 225-10) et d’autre part en ajoutant des conditions supplémentaires de « contrainte » ou « d’avantage anormal » pour pouvoir pénaliser le fait de tirer profit d’un lieu de prostitution (art 225-5).

L’ajout de ces critères correspond exactement aux approches législatives désastreuses en Belgique et en Espagne.

Leur seul effet fut de permettre l’essor des méga-bordels de La Jonquera et de proxénètes tels que «Dodo la Saumure», en dissimulant leurs activités d’exploitation derrière des relations commerciales faussement libres, profitant de l’incapacité des autorités à prouver les situations de « contrainte » ou « d’avantages anormaux ».

Tout cela au détriment de milliers de femmes et de filles précaires et étrangères exploitées impunément.

Une déconnection totale des réalités du terrain et des standards internationaux.

La loi de 2016 en question est une victoire du mouvement féministe, portée par le Parti Communiste Français, la grande majorité des partis de gauche et des syndicats.

Ses effets positifs ont été reconnus par la CEDH, le Parlement Européen et la Rapporteuse Spéciale de l’ONU sur les violences contre les femmes.

Les associations féministes, de terrain et les survivantes la défendent et demandent plus de moyens et de volonté politique dans son application, pour faciliter l’accès aux parcours de sortie (incluant des titres de séjours pour les victimes étrangères), l’augmentation de l’AFIS, plus de fermeté dans la lutte contre les « clients » et les proxénètes.

Plutôt que d’entendre ces revendications, la droite et l’extrême-droite préfèrent rouvrir les bordels, ramenant la France à l’époque de… l’occupation, juste avant leur abolition par la loi Marthe Richard (1946).

Bloc libéral à l’assemblée : appauvrir les femmes jusqu’à la prostitution ?

Cette proposition de loi est révélatrice d’un cynisme absolu de la majorité de droite/extrême-droite : c’est la majorité qu’elle représente à l’Assemblée qui soutient depuis des années les politiques de casse sociale accentuant la précarité des femmes et leur vulnérabilité à tous les schémas d’exploitation.

Après avoir appauvri les femmes, le bloc libéral ouvre désormais la porte à leur marchandisation.

Face à ce recul inédit, le Parti Communiste Français, qui se bat pour l’abolition de la prostitution, continuera de défendre les droits des femmes et mettra toute ses forces contre ce texte.

Il continuera à lutter pour libérer la société du capitalisme et du patriarcat, pour mettre fin aux violences faites aux femmes, et réaliser l’égalité entre femmes et hommes dans toutes les sphères de la société.

Paris, le 19 octobre

Fabien Roussel, secrétaire national du PCF

Shirley Wirden, responsable nationale de la commission droits des femmes et féminisme 

 

Provocation

 

16/10/2024

 

Bruno Bilde est donc entré au conseil supérieur de l’AFP,

l’Agence française de presse, une des plus grandes agences mondiales,

2 600 collaborateurs, présents dans 150 pays.

 

Bilde, député RN et proche de Marine Le Pen, affiche pourtant un CV chargé.

Il fut un temps accusé de harcèlements sexuels par d’anciens assistants parlementaires du FN et lui-même a été condamné pour diffamation.

 

Ses rapports avec les journalistes ont toujours été tendus.

Il a engagé un procès il n’y a pas si longtemps contre l’Humanité (et l’élu communiste d’Hénin-Beaumont), procès qu’il a perdu.

Il a également engagé un procès contre Libération, autre procès qu’il a perdu.

Il est parti en guerre contre Médiapart, et contre la  profession des journalistes plus généralement.

 

Et c’est ce personnage qui se retrouve dans une structure de gouvernance de l’AFP. « Révoltant ! » dit la CGT.

« Provocation » ajoute la CFDT.

 

Gérard Streiff

 

Budget 2025 : nouveau coup de massue pour les collectivités locales

C’est désormais une triste habitude. Quand les finances publiques toussent, ce sont les collectivités locales qui s’enrhument.

Dans le cadre d’un plan d’austérité de 60 milliards d’euros d’une ampleur sans précédent, ce gouvernement illégitime, soutenu par le rassemblement national, vient d’annoncer une nouvelle saignée pour les collectivités territoriales.

Après avoir supporté les baisses de dotation historiques engagées depuis 2014, après avoir subi les effets de la crise du COVID, après avoir fait face à l’inflation et à l’augmentation inédite des prix de l’énergie, après avoir été progressivement privées de toutes marges de manœuvre financières leur permettant d’assumer leur libre administration prévue par la Constitution, les collectivités locales vont ainsi voir leurs ressources ponctionnées de 5 milliards d’euros supplémentaires chaque année auxquels s’ajoutent les 1,5 milliards de Fonds vert en moins.

5 milliards d’euros en moins pour l’investissement public que les collectivités assument pourtant à plus de 70 %.

5 milliards d’euros en moins, chaque année, pour toutes les politiques publiques locales de santé, d’éducation, de jeunesse, de petite enfance ou de transports dont nos concitoyens ont, au quotidien, tant besoin.

1,5 milliards d’euros en moins pour financer les travaux indispensables pour la transition écologique alors que l’urgence climatique est là.

Budget après budget, c’est une mise à mort de nos services publics locaux qui se dessine.

Privées progressivement de toutes recettes, nos collectivités locales n’auront bientôt plus les moyens de fonctionner et d’assumer leurs missions au service de toutes et tous. Ne nous y trompons pas : avec elles, c’est une part de la démocratie locale et de l’exercice de la souveraineté populaire qui risque également de disparaître.

A l’Assemblée nationale comme au Sénat, les parlementaires communistes s’opposeront avec la plus grande fermeté à cette nouvelle purge qui, sous prétexte de rétablir des « équilibres financiers », menace gravement la mise en œuvre du pacte républicain et de ses promesses sur tout le territoire. ‎

 

Le PCF et ses militants se tiendront aux côtés des agents territoriaux et des élus locaux dans toutes les mobilisations pour la défense du service public local.

 

Nous défendrons également une toute autre gestion du budget de la nation dont la première vocation est de répondre aux besoins de nos concitoyens et de préparer l’avenir.

Nous voulons des dotations en hausse et pérennes pour les collectivités permettant de financer les investissements nécessaires pour le climat mais aussi pour l’ensemble des services publics relevant de nos collectivités tels que l’école, la petite enfance, la prise en charge du grand âge, les transports, l’entretien des routes, la culture, le sport…


Les agents de nos collectivités doivent être respectés et reconnus dans leurs métiers et dans leurs compétences. Le point d’indice doit être augmenté et cette augmentation prise en charge par l’État.


Pour cela, nous proposons un choc fiscal pour le budget de la France en augmentant les recettes par une fiscalité plus forte du capital et des hauts revenus.

Nous faisons également le choix de privilégier la création de richesses issues du travail, de la ré-industrialisation du pays et d’investissements massifs dans les services publics.

Nous faisons le choix de renouer avec une spirale positive liée à la consommation et à la croissance de l’économie.


Nous demandons enfin la création d’un pôle public bancaire permettant à l’État de se financer auprès de la BCE à des prêts à taux 0 voire négatifs pour relever les immenses défis sociaux et environnementaux auxquels nous sommes confrontés.

 

Fabien Roussel, secrétaire national du PCF,

Le 9 octobre 2024.

mardi 8 octobre 2024

 


 Rendez leur dignité aux ADREXO - Milee !

Fabien Roussel et Léon Deffontaines sont venus apporté le soutien du

PCF devant Bercy aux 10.000 salariés en lutte pour le respect de leurs droits


 

Un an après l’horreur du 7 octobre : Déclaration de Fabien Roussel

Publié le 07 octobre 2024

Il y a un an, jour pour jour, le premier pogrom de l’histoire de ce XXIe siècle a conduit à la mort de 1 200 hommes, femmes et enfants, blessant et mutilant plus de 7 500 personnes. Parmi ces victimes figurent 42 Français.

Ce massacre de masse, visait des Israéliens parce qu’Israéliens, des Juifs parce que Juifs.

Je veux, par ce message, au nom des communistes français, rendre hommage à toutes les victimes.

Je veux également témoigner de la solidarité des communistes français avec les familles de celles et ceux qui, le 7 octobre, ont été capturés et pris en otage par le Hamas.

Le Parti communiste français continue d’exiger leur libération immédiate et inconditionnelle, comme le font des centaines de milliers d’Israéliens qui manifestent courageusement pour un cessez-le-feu et la démission de Benyamin Netanyahou.

Les responsables de cet acte terroriste doivent répondre de leurs crimes devant la justice internationale.

Ils défigurent le juste combat du peuple palestinien pour que soit reconnu son droit à l’existence nationale et à la paix avec le peuple israélien.

Ce pogrom intervient dans un moment où l’antisémitisme grandit, dans le monde comme en France.

Le PCF, dans son histoire, l’a toujours combattu avec acharnement. Comme il s’est toujours battu contre le racisme, pour le droit des peuples à disposer d’eux-mêmes et pour la paix.

Un an après, je veux redire également, les crimes du Hamas ne justifient en rien le génocide en cours à Gaza. Ils ne justifient en rien l’accélération de la colonisation en Cisjordanie et les exécutions sommaires dans les territoires palestiniens et les camps de réfugiés. Ils ne justifient en rien les bombardements aveugles au Liban.

Les crimes de guerre et crimes contre l’humanité commis en ce moment-même par les dirigeants de l’État d’Israël empêchent la libération des otages. Ils sont une menace pour la paix dans toute la région, et pour la sécurité même du peuple israélien. Leurs auteurs, eux aussi, répondre de leurs actes devant la justice internationale.

Le PCF est pleinement engagé pour le cessez-le-feu immédiat sur tous les théâtres d’opération. Pour une paix juste et durable entre Israéliens et Palestiniens. Pour la reconnaissance de l’Etat de Palestine aux côtés de l’Etat d’Israël, sur les frontières de 1967. Pour une solution à deux Etats pour deux peuples vivant en paix, en sécurité et en démocratie, à égalité, sur une même terre.

S’inclinant aujourd’hui devant les victimes du 7 octobre, le PCF condamne, dans notre pays, toute dérive qui prétendrait transformer un conflit politique ayant pour enjeu le partage de la souveraineté sur la terre de Palestine en guerre de religion ou de civilisation.

Notre combat est celui de la paix, de la solidarité entre les peuples, de la justice et du droit.

Nous serons toujours aux côtés des peuples palestinien et israélien et des forces progressistes qui, de part et d’autre, aspirent à la Paix.

 

Pour la paix au Proche-Orient : il faut des actes concrets !

Publié le 02 octobre 2024

L’armée israélienne a violé les frontières libanaises. Cela fait suite à des bombardements massifs qui touchent la population civile, faisant plusieurs milliers de morts. Ce sont pour le Liban les journées les plus sanglantes depuis la fin de la guerre civile en 1990. Le gouvernement libanais estime à un million le nombre de déplacés. C’est dans une logique de guerre régionalisée que s’est aujourd’hui engagée le pouvoir d’extrême-droite israélien.

Ce 1er octobre, l’Iran a décidé de lancer une vague de missiles sur plusieurs villes d’Israël et leurs populations. L’évènement est sans précédent. L’embrasement n’est plus une possibilité. Il est là, sous nos yeux.

Le PCF condamne fermement l’ensemble de ces actes de guerre et ces crimes de guerre. Il exprime sa profonde solidarité avec le peuple libanais, qui voit le retour des invasions israéliennes de 1982 et 2006, avec le peuple palestinien, qui subit l’une des pires catastrophes humaines de son histoire, avec le peuple israélien, que le gouvernement de Benyamin Netanyahou entraîne dans une guerre meurtrière, avec le peuple iranien que la dictature des mollahs prend en otage d’un conflit dont il ne veut pas.

Les provocations de l’organisation islamiste du Hezbollah ne justifient pas cette violation du droit international et de la souveraineté du Liban, ni les crimes de guerre qui sont commis contre la population civile. Tout comme les pogroms du Hamas le 7 octobre 2023 ne pouvaient justifier les massacres de masse à Gaza et la mise à feu et à sang de la Cisjordanie. Les Libanais doivent pouvoir vivre dans un Etat libre, souverain, indépendant, débarrassé des ingérences étrangères, dont les frontières internationales doivent être respectées. C’est la condition pour qu’ils puissent retrouver la paix civile et la démocratie.

Le gouvernement israélien de B. Netanyahou a pris délibérément le risque de jeter l’ensemble de la région dans la guerre, dans l’unique but de se maintenir au pouvoir. Alors qu’il devrait faire l’objet de sanctions internationales immédiates, il agit avec le soutien militaire des Etats-Unis et des pays de l’Union européenne, qui sont passés maîtres dans l’art de la duplicité. C’est une fuite en avant criminelle.

La France, aux côtés d’autres pays, appelle à un cessez-le-feu au Liban. Mais la réunion du Conseil de défense le 1er octobre dernier n’a débouché que sur des paroles et des postures. C’est indigne de notre pays. Cela scelle son effacement.

Il faut des actes concrets, pour le Liban comme pour Gaza, pour le rétablissement de la paix et de la sécurité dans toute la région. Il faut des pressions concrètes contre Netanyahou et son gouvernement de hors-la-loi qui commettent en série crimes de guerre et crimes contre l’humanité.

Ce pouvoir d’extrême-droite, contre lequel manifeste une grande partie du peuple israélien, doit être stoppé.

Le PCF appelle à des mesures concrètes et urgentes :

- La mise en œuvre de la résolution 1701 de l’ONU permettant à la FINUL de se déployer entre le fleuve Litani et la frontière, en coordination avec les autorités libanaises. Les capacités de la FINUL doivent être renforcées et la France doit y prendre toute sa part. Seule la force internationale de l'ONU et l’armée libanaise ont le droit d’être déployées dans cette zone,

- Un cessez-le-feu immédiat, général et permanent au Liban et à Gaza et le retrait des troupes israéliennes,

- Des sanctions contre le gouvernement israélien par l’interdiction d’exportation d’armes vers l’Etat d’Israël et la suspension de l’accord d’association UE-Israël,

- L’accès immédiat à l’aide humanitaire à Gaza et au Liban et une aide concrète aux agences de l’ONU et aux associations qui agissent dans en ce sens,

- Le retour de tous les déplacés libanais et israéliens chez eux,

- La reconnaissance immédiate et inconditionnelle par la France de l’Etat de Palestine sur les frontières de 1967, avec Jérusalem-Est pour capitale, aux côtés de l’Etat d’Israël,

- La libération des otages israéliens détenus par le Hamas,

- La libération des prisonniers politiques palestiniens,

- La traduction de Benyamin Netanyahou, de ses complices et des dirigeants du Hamas devant la justice internationale, comme l’a demandé le procureur général de la Cour internationale de justice (CIJ),

- Le soutien et la solidarité pour les forces progressistes et communistes au Liban qui luttent contre la corruption et le système confessionnel,

- L’arrêt de l’occupation et de la colonisation israéliennes en Cisjordanie, à Jérusalem Est et à Gaza comme l’a dernièrement exigé la CIJ,

- Un soutien international au mouvement des femmes, au mouvement social et aux démocrates d’Iran qui luttent courageusement pour se débarrasser de la théocratie installée à Téhéran,

- Une action concrète pour la sécurité collective régionale, en reprenant la proposition faite par la conférence d’examen du TNP sous égide de l’ONU en 2010 d’établir dans la région une ZEAN (zone exempte d’armes nucléaires) et une ZEADM (zone exempte d’armes de destruction massive). Les 5 puissances nucléaires, dont la France, ont le devoir de faire respecter cette décision.

Le PCF appelle à participer sur ces bases aux rassemblements pour un cessez-le-feu et pour la paix qui se tiendront en France ces prochains jours.

A Paris, il appelle à participer à la manifestation samedi 5 octobre Place de la République à 14 heures.

Paris, le 2 octobre 2024

Parti communiste français.

 Nous combattrons de toutes nos forces le choix de l’austérité !

Publié le 01 octobre 2024

Dans son discours de politique générale, le Premier ministre fait le choix de la poursuite de la politique du président de la République qui a échoué et a été massivement sanctionnée dans les urnes par les Françaises et les Français.

Une boussole est au cœur des annonces de Michel Barnier : mener une politique d’austérité confirmant que les deux tiers de la réduction du déficit public, plus de 20 milliards d’euros, seront assurés par la réduction des dépenses de l’Etat et des collectivités, affaiblissant ainsi les services publics de proximité et l’ensemble de notre économie. Il confirme ainsi un cap : servir le capital, au détriment du travail et de la réponse aux besoins des Français et des Françaises en métropole comme dans les Outre-Mer, des TPE-PME dont le nombre de faillites atteint un record, et des collectivités dont les ressources ne cessent d’être amputées.

Les salariés, leurs salaires et retraites, sont les grands absents de cette déclaration.

Des millions de salariés demandent de véritables hausses de salaire pour un travail qui paie, et ils obtiennent pour seule réponse une revalorisation minimale anticipée du Smic et les fausses recettes libérales que sont l’intéressement et la participation salariée.

Des millions de salariés demandent l’abrogation de la réforme des retraites, et celle-ci est rejetée par le Premier ministre qui confirme qu’aucun moyen supplémentaire ne sera dégagé au nom de « l’équilibre financier ».

Quant aux enseignants et soignants mobilisés au quotidien au service de nos concitoyennes et concitoyens, ils n’obtiennent rien d’autre qu’une vague promesse de renforts de bénévoles retraités !

Et aucune mesure n’est annoncée pour l’avenir de la jeunesse du pays, traitée sous le seul angle de la délinquance, celle-ci se voit stigmatisée et la justice des mineurs menacée de destruction.

En matière d’immigration, le Premier ministre cède à l’argumentaire du Rassemblement national, comme en témoigne notamment sa volonté de renforcer Frontex et ses pratiques contraires aux droits humains.

Pire, le Premier ministre décide d’aller plus loin dans l’austérité comme en témoignent les plafonds de dépenses prévus dans le cadre du budget 2025, en baisse de 10 milliards d’euros, touchant massivement le travail et l’emploi.

Au regard de ces choix, la surtaxe sur les grandes entreprises — qui n’est en fait qu’un retour, pour une petite minorité de grandes entreprises, sur certains cadeaux fiscaux accordé par Emmanuel Macron – vise à masquer cette nouvelle cure d’austérité. L’heure est à une remise à plat total de la politique d’exonérations et d’aides publiques aux entreprises, pour servir le progrès social et écologique.

Nous combattrons de toutes nos forces le choix de l’austérité. La France a besoin d’un nouveau mode de développement, éradiquant le chômage et  garantissant un emploi de qualité pour tous et toutes et la formation, davantage de dépenses orientées vers une nouvelle industrialisation sociale et écologique du pays et le développement des services publics. 

En matière de politique étrangère, la voix de la France ne sera pas plus forte avec Michel Barnier, alors même que la situation européenne et mondiale, les risques d’escalade en Ukraine et au Proche-Orient appellent plus que jamais une voix indépendante de la France et une diplomatie au service de la paix.

Aux côtés de nos parlementaires qui appellent à censurer ce gouvernement, le PCF salue les organisations syndicales qui ont organisé une première journée d'action interprofessionnelle. Il appelle à amplifier la mobilisation pour combattre la politique du gouvernement Barnier.

Paris, le 1er octobre 2024

Fabien Roussel,

Secrétaire national du PCF

 

 

Préparation de la conférence nationale - Les communistes ouvrent le débat


Le débat des communistes pour la conférence nationale du 14 décembre est désormais ouvert. 

Dans un contexte politique marqué par la progression constante de l’extrême droite et par l’incapacité de la gauche et du mouvement social à marquer un coup d’arrêt à la politique néolibérale du camp présidentiel, malgré une mobilisation record dans les urnes et la victoire du Nouveau Front populaire aux législatives de cet été, les communistes ont besoin de débattre.


Le 39e congrès du PCF a posé des ambitions importantes pour notre parti. 

Face au défi de civilisation et à la crise de régime que connaît la France, les communistes ont analysé l’actualité du projet communiste. 


Révolution pour la paix, révolution des rapports de production, révolution écologique et dans tous les rapports entre humains, contre les dominations… 

Ces constats ouvrent un chantier conséquent pour que le PCF soit l’outil au service du rassemblement majoritaire du monde du travail. 


Le congrès a appelé à un grand mouvement de conquête de nouveaux droits pour le monde du travail, de nouveaux biens communs, à la conquête d’un nouveau pacte républicain, appuyé par la démocratisation du régime, le déploiement du mouvement féministe et la relance d’un grand mouvement contre le racisme, l’antisémitisme et les discriminations.


Pour pouvoir porter ces objectifs ambitieux, le sParti communiste doit être renforcé. Adhésions, formation, promotion des cadres, qualité des analyses et du niveau du débat au sein de nos instances… 


la poursuite du redéploiement du PCF a été entamée. 

Force est de constater que face à l’ensemble de ces chantiers, la tâche est ardue et que nous demeurons aujourd’hui un parti affaibli. 


Nos scores électoraux ne sont pas satisfaisants et si nous agissons utilement au sein du Nouveau Front populaire, notre poids n’est pas suffisant pour déterminer l’orientation de la reconstruction de la gauche que nous souhaitons.


La conférence nationale est organisée autour de trois questions. 

La première porte sur notre analyse des séquences électorales des européennes et des législatives et des conséquences que nous en tirons pour préparer les prochaines élections. 


La deuxième interroge les moyens de gagner en efficacité dans la lutte contre l’extrême droite et les politiques capitalistes. 


La troisième, enfin, pose la question des campagnes politiques et idéologiques prioritaires à mener et des changements que nous devons opérer au sein de notre organisation pour les déployer.


Nous avons besoin de nous rassembler pour débattre de la mise en œuvre de nos orientations de congrès. 


De tirer un bilan à mi-parcours de nos objectifs de structuration, de faire le point sur les grands débats que les communistes ont souhaité nourrir sur ce mandat de 2023 à 2026, pour nous redéployer avec confiance et détermination vers les entreprises, les services publics, le monde du travail, dans nos quartiers et nos villages.


Elsa Koerner

Article paru dans CommunisteS n°1012

 

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