vendredi 27 avril 2018



Un 1er mai  des convergences !



La fête internationale des travailleurs peut être l’occasion pour celles et ceux qui sont dans l’action depuis des mois comme pour celles et ceux qui n’ont pu s’y joindre de se retrouver et de se faire entendre ; un moment privilégié pour notre société en ébullition de soulever le couvercle que veut imposer le pouvoir par la force policière comme par l’autoritarisme présidentiel. Cette stratégie dangereuse ne saurait faire oublier la casse des services publics, le délitement des solidarités, le chômage et la précarité qui cheminent au quotidien, et encore moins faire taire une jeunesse qui ne réclame pas la lune en demandant plus de places dans les universités pour y être accueillie dignement.
Le glissement sémantique du gouvernement est significatif. Face aux mouvements sociaux, le pouvoir n’en appelle plus à la défense de « l’état de droit » mais à « l’ordre républicain ». Aussi entend-on qu’il ne s’agit plus de régler les conflits par le droit, la démocratie, le dialogue, mais par la troupe déployée de manifestations en universités, à la manière d’un Clémenceau. Voilà une nouveauté qui devrait autant interroger qu’inquiéter. Le Président de l’Assemblée Nationale s’est même autorisé une remise en cause inédite du droit de grève dans la fonction publique… La droite jubile de tant de « fermeté » qui permet d’empêcher tout débat sur les grandes questions qui taraudent en profondeur nos concitoyens.
Deux grandes options s’opposent et s’affinent sous nos yeux. L’une consiste dans les libéralisations et l’intensification de la concurrence pour donner aux milieux financiers et industriels transnationaux de nouveaux espaces de rentabilisation. C’est ainsi qu’il faut comprendre le projet d’ouverture du capital de la SNCF, combiné avec l’offrande de nos rails aux sociétés privées. L’autre consiste à développer une appropriation sociale et démocratique, adaptée aux besoins d’aujourd’hui pour des services publics bénéficiant des investissements à la hauteur des enjeux sociaux, environnementaux, agricoles ou de formation. La première est portée par le pouvoir en osmose avec  des institutions européennes acquises à la promotion des intérêt du capital financier. La seconde est défendue par les travailleurs en lutte et le mouvement social, une large frange du mouvement associatif, des créateurs. L’une défend l’ordre inégalitaire de l’ultralibéralisme, l’autre l’intérêt général. Cette opposition s’aiguise depuis plusieurs années. Elle s’est accélérée avec la loi Travail de M. Valls après le CICE et autres cadeaux fiscaux et sociaux aux grandes entreprises pendant le précèdent quinquennat. Ce dernier reposait sur les mêmes présupposés et la même ambition de porter atteinte aux soubassements d’un modèle social qui conditionne l’efficacité économique à la protection sociale et à un droit du travail élevé.
Le ton goguenard du pouvoir et des médias dominants à l’égard du mouvement étudiant témoigne d’une cécité volontaire qui confine au mépris vis à vis d’une jeunesse populaire dépossédée de la possibilité même de définir son propre avenir. A travers la sélection socialement déterminée du système Parcoursup, le pouvoir ne dit pas autre chose que son incapacité à répondre au formidable défi de la démocratisation de l’enseignement supérieur. Toute une classe d’âge pourrait pourtant accéder à une formation élevée et l’université devenir un modèle de creuset social qui tirerait l’ensemble de la société vers le haut au lieu d’être le sas d’entrée d’un « marché » du travail répondant aux objectifs étriqués d’un grand patronat de plus en plus indexé sur les rendements financiers. C’est bien ce monde sans âme que refuse massivement la jeunesse. Traiter ses aspirations par la condescendance ou, pire, par le déploiement de gendarmes mobiles, témoigne d’un autoritarisme aveugle qui pourrait se retourner contre le gouvernement plus vite qu’il ne le croit. Surtout quand il s’additionne au mépris affiché vis à vis des cheminots confrontés aux fins de non-recevoir gouvernementales dont celle du Premier Ministre. Ce refus de négocier le moindre point d’un projet aussi déterminant pour l’avenir du pays, qui redéfinit en profondeur la place du rail pour la vie des territoires et l’environnement et, qui plus est, n’a jamais été présenté au suffrage des électeurs, est le symptôme de cette « a-démocratie » confiscatoire de la parole populaire qui définit si bien les gouvernements néolibéraux.
L’effervescence sociale des derniers mois doit trouver un prolongement retentissant ce 1er mai qui, en tout état de cause, ne ressemblera pas aux autres.  La manifestation des forces syndicales doit être le point d’appui d’une contre-offensive pour imposer au gouvernement une feuille de route sociale sur la modernisation et le développement des services publics, la grande question salariale qui figure au centre des débats de nos voisins allemands, le rôle et l’utilisation de l’argent qui irrigue les secteurs spéculatifs au détriment de nos universités, de nos services publics, de nos territoires et de l’emploi, notamment dans les secteurs industriels. A chacun de nous de faire de ce 1er mai un puissant relais des luttes en cours, une étape vers un rassemblement encore plus large, unitaire et déterminé pour sortir de ce système du règne de l’argent-roi.


lundi 23 avril 2018



Le gouvernement israélien empêche le maire de Gennevilliers d’aller en Palestine
17/04/2018 - PCF


                   Ce lundi 16 avril après six heures de rétention et six d’interrogatoire, le maire de Gennevilliers s’’est vu notifier par Israël son empêchement d’aller à Jérusalem. Les raisons invoquées sont la connaissance de Palestiniens, le soutien aux prisonniers politiques. L’ambassade de France en Israël et le consulat à Jérusalem sont intervenus en faveur du maire du Gennevilliers mais l’État d’Israël a maintenu son refus et l’a expulsé.

                               Cette situation marque un raidissement de la position de l’État d’Israël à l’égard de celles et ceux qui agissent pour le droit des Palestiniens à disposer d’un État libre et indépendant. Cette situation d’arbitraire est intolérable.
Qui pourrait trouver normal que l’Allemagne empêche un Français d’aller en Belgique ? C’est pourtant ce que fait Israël en empêchant un élu de la République d’aller à Jérusalem ou en Palestine.

                               La France, et particulièrement le président Macron, doivent refuser cette humiliation constante à l’égard de citoyens français interdits d’entrer en Palestine. Devant le refus d’Israël de respecter les différentes résolutions de l’ONU, la France doit reconnaître officiellement l’État de Palestine.
Patrice Leclerc, Maire de Gennevilliers.



Face à Macron, 
nous sommes 
de toutes les mobilisations
23/04/2018 - PCF

Les mobilisations et les colères sociales s'étendent dans le pays contre les politiques d'austérité et d'injustice du gouvernement Macron, contre son arrogance et son autoritarisme. Les communistes sont de toutes ces mobilisations, dans le droit fil des votes de nos parlementaires à l'Assemblée nationale et au Sénat contre les lois et les budgets qui provoquent aujourd'hui tant de rejet. La journée d'action interprofessionnelle du 19 avril a marqué une nouvelle étape de l'extension de ces luttes. Des centaines de milliers de femmes et d'hommes participent désormais aux grèves et à de multiples actions pour leurs revendications, pour l'avenir des service publics, pour améliorer leurs conditions de vie et de travail, pour défendre leurs emplois, leur pouvoir d'achat, le droit aux études, pour  stopper les logiques libérales et conquérir de nouveaux droits.
Dans ces mobilisations multiples, un climat nouveau est en train de grandir. Dans les AG, les manifestations, dans les entreprises et sur les marchés, les débats s’aiguisent et la recherche de convergences, de solutions plus justes pour le plus grand nombre et d'idées alternatives aux logiques  de la finance capitaliste est mise en débat. Le mouvement peut et doit encore beaucoup grandir pour faire reculer le pouvoir Macron. Celui-ci ne s’y trompe pas en utilisant la force. Procédé connu, que nous condamnons fermement pour faire casser les mouvements en cours. C'est donc le moment d'intensifier nos actions, de populariser arguments et solutions nouvelles, d'unifier ces luttes car toutes se heurtent aux mêmes logiques d'austérité et de déréglementation sociale.
Emmanuel Macron et ses ministres trustent les médias, qui relaient quotidiennement les arguments du pouvoir. La bataille d'idées fait rage. Nous invitons les communistes, aux côtés des syndicalistes, à riposter pied à pied en portant des propositions alternatives pour financer les services publics, l'emploi, le pouvoir d'achat, les universités et l'éducation, et pour en finir avec les privilèges accordés à la finance, aux actionnaires, aux grandes fortunes. Dans cette bataille d'idées, les communistes  peuvent largement diffuser l'Humanité, l'Humanité Dimanche, la presse régionale progressiste, comme La Marseillaise, l’Echo. Ils peuvent également relayer, via les réseaux sociaux, toutes les luttes en cours, toutes les propositions et les argumentaires alternatifs développés par celles et ceux qui sont en lutte, et notamment les  vidéos argumentaires, les cahiers d'acteurs émanant du PCF, de ses parlementaires et élus·e·s. Nous pouvons inonder la toile si chacune et chacun les partage. Au-delà des réseaux sociaux, nous appelons à multiplier les réunions publiques et points de rencontre pour mettre en débat les propositions alternatives à la politique de Macron, afin que le pays s'empare de cette idée : "oui, d'autres choix sont possibles". 
Nous appelons l'ensemble des communistes à initier et à investir partout où ils vivent, où ils travaillent, les mobilisations, et à participer à tous les rassemblements, débats, manifestations, du local au national.
Dans tout le pays, préparons désormais un très grand 1er mai 2018 de mobilisations et de convergences qui aura une couleur particulière cette année. La vente militante du muguet par les communistes doit être ce jour là l'occasion d'un débat à grande échelle dans tout le pays.
Nous appelons les communistes à être présents et actifs, avec leurs propositions, dans tous les rendez-vous d'ores et déjà annoncés et dans ceux qui le seront dans les jours à venir, pour faire d'avril, mai et juin trois mois de luttes généralisées dans le pays : aux côtés des cheminot.e.s et des électriciens et gaziers, dans chacune de leurs journées de grève ; le 25 avril aux manifestations des chômeuses et chômeurs ; au meeting unitaire de la gauche et des écologistes du lundi 30 avril, Place de la République à Paris, et dans les initiatives unitaires de la gauche dans le pays ; le 3 mai avec les enseignant.e.s et les lycéen.ne.s contre la sélection ; le 5 mai à la manifestation « pot-au-feu : la fête à Macron » ; le 22 mai avec les fonctionnaires et les hospitaliers; le 9 juin pour la  « Marche sur l’Élysée » des « oublié.e.s de la République » ; le 14 juin avec les retraité.e.s ; le 23 juin à l' initiative nationale à l'appel de la Convergence des services publics et à toutes les autres initiatives qui continuent de se construire.
Le Parti communiste fera tout, au cœur de ces mois de luttes, pour que la convergence professionnelle, syndicale et des forces de gauche se renforce. Il agira pour qu'une date nationale de mobilisation réunissant l'ensemble de ces forces permette au pays de montrer son unité et sa force face au mépris du pouvoir. Il travaillera à la construction d'une plate-forme de convergence commune au maximum de ces forces.
Au service de cette dynamique, nous mettons sur la table la proposition d'une votation citoyenne nationale sur l'avenir du service public ferroviaire et de tous les services publics dont l'organisation serait à co-construire avec toutes les organisations, les citoyen.ne.s, les élu·e·s locaux qui le souhaitent.
Nous appelons à organiser la solidarité concrète avec les grévistes, mais aussi avec toutes celles et ceux qui souffrent et ont besoin de protection.
Nous proposons également d'organiser dans tout le pays des chaînes humaines pour protéger nos biens communs que sont les services publics et les emplois menacés dans les entreprises en lutte.

Le Comité exécutif national du Parti communiste français

Paris, le 22 avril 2018



Cuba :
 "L'élection de Miguel Diaz-Canel Bermùdez est un message fort envoyé au peuple Cubain" (Pierre Laurent)
20/04/2018 - PCF

Vous trouverez ci-dessous le courrier que Pierre Laurent a envoyé au Parti communiste cubain suite à l'élection de Miguel Diaz-Canel Bermùdez qui acte la succession de Raùl Castro Ruz à la tête de Cuba.


"Chers camarades,

Au nom du Parti communiste français, je tiens à saluer l'élection de Miguel Diaz-Canel Bermùdez, qui acte la succession à Raùl Castro Ruz.

Au moment où coïncident le 199
è anniversaire de la naissance du Père de la Patrie Carlos Manuel de Céspedes, et celui de la victoire sur l'invasion des mercenaires à Playa Giron, la nomination de Miguel Diaz-Canel Bermudez, non issu de la génération historique, est un message fort envoyé au peuple Cubain, à sa révolution tracée par Fidel Castro et poursuivie par son frère Raùl.

C'est également un acte de confiance aux nouvelles générations cubaines, confirmé par l'élection du nouveau Parlement en mars dernier, où l'on compte 55,8% de nouveaux élus dont 13,2 % de moins de 35 ans et une moyenne d'âge de 49 ans. Une confiance également affirmée avec une représentation de 53,2% de femmes, faisant de Cuba le second Parlement à majorité féminine dans monde.
Ces changements à la tête de l'Etat cubain alimente déjà de nombreux débats, de nombreuses spéculations dans le camp impérialiste afin de discréditer le pouvoir populaire cubain. Mais, à l'heure où l'Amérique latine et Caraïbes connaissent une importante contre-offensive des forces néolibérales, ne lésinant sur aucun moyen pour déstabiliser les forces de gauche et progressistes du continent, nous sommes persuadés que, loin de plonger Cuba dans la nostalgie et l'inquiétude, ce qui prédomine, c'est la volonté affichée d'une révolution restant dans la continuité de son essence, de ses valeurs, de ses principes et de ses projets d'émancipation humaine, de justice, de coopération et de paix.

Nous sommes convaincus que le handicap qui pourrait exister pour une partie de la nouvelle génération de ne pas tirer directement sa légitimité de la révolution, sera vite dépassé, avec certainement un style différent, mais avec cette boussole de garantir les acquis sociaux auxquels la population est attachée, de poursuivre les réformes annoncées de développement social, économique et culturel du pays en préservant l'unité nationale.

Un enjeu sera majeur dans la période qui s'ouvre, celui d'en finir avec un blocus qui étrangle économiquement sur des besoins fondamentaux le pays et les Cubains, qui est une véritable arme pour tenter de porter atteinte à la démocratie et à la souveraineté populaire.

Dans la fidélité des relations d'amitié, de solidarité, d'échange et de volonté de batailles communes qu'entretiennent nos deux partis, nous souhaitons tous nos vœux de réussite et de soutien à la nouvelle équipe en place, dans sa responsabilité de mener à bien la destinée de Cuba, avec les Cubains eux-mêmes.
Restant avec nos élu-e-s à votre disposition pour continuer à ouvrir de nouvelles passerelles pour des accords de réelles coopérations entre nos nations, comme cela a pu être le cas en 2017, avec la France et l'Europe, nous souhaitons bon vent à Cuba et à Miguel Diaz-Canel Bermudez,

Recevez, Chers camarades, nos plus fraternelles salutations."

Pierre Laurent, secrétaire national du PCF,



Fret SNCF : une mise à mort sur fond de provocation (PCF)
17/04/2018 - PCF

Fret SNCF : une mise à mort sur fond de provocation (PCF)

            En marge de la visite d’Elisabeth Borne, Edouard Philippe et Nicolas Hulot sur le port de Bonneuil-sur-Marne, le gouvernement et la direction de la SNCF ont annoncé la filialisation du fret SNCF.

           Alors que les cheminot-es sont en lutte depuis le début du mois d’avril pour défendre le service public ferroviaire, marchandises et voyageurs, cette annonce, faîte par voie de presse, est une véritable provocation.

           Cette filialisation, justifiée par la nécessité d’une recapitalisation, marque l’étape ultime de la destruction du fret SNCF engagée depuis 2006, date de son ouverture à la concurrence.

            À l’heure où la lutte contre le réchauffement climatique est une urgence absolue, cette décision aura pour conséquence de multiplier les camions sur les routes. C’est un non-sens absolu.

            Depuis le début du conflit, le gouvernement tente de justifier sa réforme par l’amélioration que susciterait l’ouverture à la concurrence du transport de voyageurs.
            Plus de dix ans après son ouverture à la concurrence, nous avons avec le fret l’illustration parfaite de cette stratégie : la concurrence n’améliore pas le service.

            Depuis 2006, fret SNCF a vu son nombre de salariés divisé par 2.5, plus de 400 gares de triages ont fermé, 1.6 million de camions supplémentaires sont jetés chaque année sur les routes et la part modale de transport de marchandises transportées par rail est aujourd’hui inférieure à 10%. Voilà ou mène l’ouverture à la concurrence.

            Le PCF demande au gouvernement d’annuler cette décision et d’engager une grande politique publique concernant le transport de marchandises avec pour objectif d’accélérer le report modal de la route vers le rail.

             Le fret ferroviaire doit être déclaré d’intérêt national et rester dans 100% public.

Parti communiste français,

mardi 3 avril 2018




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SNCF: Borne "déraille", pour les députés communistes, prêts au "combat"

AFP | mardi 03 avril 2018

Les députés communistes, prêts au "combat" contre la réforme ferroviaire au nom de la défense des usagers et des territoires, ont jugé mardi que la ministre des Transports Elisabeth Borne "déraille" et montre de la "fébrilité".

"Pas dans une protestation simple" et porteurs de "propositions innovantes", ils veulent batailler autour de deux questions "fondamentales": "qu'est-ce que cette réforme va apporter aux usagers" et "quels seront les effets pour les territoires", l'environnement, a résumé devant la presse leur président André Chassaigne.

Avec la grève, "il y a une gêne pour les travailleurs et la population, mais quand il y a de tels enjeux historiques, il faut en passer par là", a-t-il plaidé.

Pour cet élu du Puy-de-Dôme, "si l'on perd la bataille du rail, avec la porte ouverte à l'ouverture à la concurrence, cela va détériorer le service, comme dans tous les pays où cela s'est fait", de la Grande-Bretagne à l'Europe du nord en passant par l'Allemagne.

Sur cette réforme, "au lendemain de Pâques, il semble que Mme Borne se soit fait sonner les cloches", montrant "une fébrilité certaine" avant "un mouvement social particulièrement fort", a jugé Hubert Wulfranc. "On va tâcher de lui faire perdre les pédales davantage et de reprendre le train du service public à la française".

Et d'observer que "le gouvernement ouvre un espace au moins de débat avec les parlementaires" sur deux articles qui ne feront plus l'objet d'ordonnances, et "dit qu'il va faire beaucoup plus sur le rail sans dire d'où vient l'argent".

La ministre, "elle déraille", a renchéri Sébastien Jumel, un porte-parole, la jugeant "désarmée lorsqu'il s'agit d'évoquer la question de la dette" de la SNCF.

Quand "la réalité des enjeux sera dans le débat public, je crois qu'une majorité d'opinion va se construire sur l'idée que cette réforme va dans la mauvaise direction", a complété Pierre Dharréville.

"La question sociale est en train de rattraper ce gouvernement", a-t-il jugé. "Il y a quelque chose d'inédit et d'imprévu à voir autant de secteurs, SNCF, énergie, Carrefour, etc, se mettre en lutte" face à des "attaques extrêmement brutales" et "une politique favorisant les ultra riches", a ajouté Elsa Faucillon, autre porte-parole.



Elsa FAUCILLON  députée

Le PCF fait partie des 12 partis de gauche qui soutiennent les syndicats de la SNCF, en grève contre la réforme. "Le soutien à la mobilisation grandit après une offensive massive politique et médiatique contre les cheminots", affirme Elsa Faucillon dans le Soir 3 ce lundi.
Dans le terme "grèviculture" utilisé par le député LREM Gabriel Attal, il y a quelque chose "d'odieux, de méprisant de la part de quelqu'un qui ne doit pas bien savoir ce que c'est de batailler pour défendre ses droits, qui ne sait pas ce que c'est qu'une journée de grève dans un foyer. Sa culture est plutôt celle de la finance", estime la députée communiste des Hauts-de-Seine.
Faucillon prône la "convergence des luttes"
"La réforme de la SNCF est celle de l'ouverture du capital à un actionnariat privé. Le but est d'ouvrir à la rentabilité des pans de la SNCF", lance-t-elle.
"Il y a quelque chose d'assez inédit au fait que des secteurs très différents (étudiants, retraités agricoles, employés de grandes surfaces, cheminots) se mobilisent les uns après les autres. La convergence de ces luttes, c'est la clef pour faire reculer ce modèle de société", déclare Elsa Faucillon. "Elle permettrait d'imaginer la quête de nouveaux droits".

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