vendredi 21 février 2020


Vote par procuration


Les 15 et 22 mars prochains, chaque voix comptera

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mardi 18 février 2020




RETRAITES. 

LA MACRONIE A PEUR 

DU PEUPLE


Lundi, 17 Février, 2020

La majorité parlementaire a rejeté lundi 17 février la motion référendaire, par 160 voix contre 70 voix, alors que 67 % des Français se déclarent favorables à un référendum.

Nouveau déni de démocratie sur la réforme des retraites : en dépit des contestations sociales et de son rejet massif par les Français, les députés LaREM ont largement repoussé la motion référendaire déposée par le groupe de la gauche démocrate et républicaine (GDR), lundi soir à l’Assemblée nationale, par 160 voix contre 70.

Pour être recevable, cette motion devait être signée par au moins 58 députés, qui avaient pour obligation d’être tous présents en même temps dans l’hémicycle en vue de son examen. L’objectif des 61 parlementaires signataires issus des rangs du PCF, de la FI, du PS et du groupe LT était simple : soumettre le projet de loi sur les retraites à un référendum.

Chacun leur tour, ils ont soutenu cette motion. A la tribune, le député PCF Fabien Roussel a ouvert les débats. « Peut-on imaginer qu’une telle réforme, aussi importante, se fasse sans le peuple, ou malgré le peuple, voire, plus grave encore, contre le peuple ? », a interrogé le secrétaire national du PCF.
« Êtes-vous seulement à l’écoute du Président ou êtes-vous à l’écoute de tous les Français ? »,
 a-t-il également demandé. 

À ses yeux, l’exigence du référendum est la seule sortie par le haut possible. Un constat partagé par François Ruffin. « Bien sûr qu’on le veut ce référendum, bien sûr qu’on veut voir si les Français avalent vos bobards ! », a insisté l’insoumis auprès des députés LaREM.
« La voilà votre justice sociale : vous l’avez vu cette publicité d’Axa qui présente votre réforme ? Pour combler la baisse des pensions à venir, Axa offre de cotiser un plan épargne retraite. C’est un hold-up préparé dans l’ombre ! »,
s’indigne-t-il. Moins tonitruant, le premier secrétaire du PS, Olivier Faure, se dit « prêt » à ne pas voter cette motion référendaire à condition que
« le 49.3 ne soit pas enclenché par le gouvernement. »

Pour l’heure, l’exécutif ne compte pas recourir à cet article explosif de la Constitution., mais n’a fait aucune promesse. 

Sans surprise, les arguments de la gauche ont été balayés d’un revers de main par la majorité et le gouvernement.

« Je ne peux m’empêcher de me demander quelle serait la question qui serait posée aux Français », s’interroge, non sans malice, Laurent Pietraszewski, secrétaire d’Etat chargé des retraites. Avant d’énumérer avec arrogance: « Pour ou contre un système solidaire par répartition ? Pour ou contre le maintien des départs anticipés pour celles et ceux qui mettent leur vie en danger pour protéger la nôtre ? Pour ou contre le maintien d’un système dans lequel les pensions des femmes sont 40% moins élevées que celle des hommes ? ». 

Le membre de l’exécutif se garde bien de dire que son système prétendu universel va aggraver en réalité les inégalités de pensions entre les sexes. Surtout, sa réforme par points va baisser mécaniquement les pensions au gré des aléas économiques.
Qu’importe, Laurent Pietraszewski tacle sévèrement l’opposition de gauche, voyant dans la motion référendaire un simple « artifice de procédure » pour empêcher le débat parlementaire. 

Un peu plus tôt dans l'Hémicycle, Fabien Roussel (PCF) avait pourtant prévenu :

« En refusant d'écouter le mouvement social, en refusant de donner le temps du débat au Parlement, vous prenez un grand risque. Celui d’une fracture profonde avec nos concitoyens, avec  les syndicats, les partenaires sociaux. Celui d’un fossé qui va se creuser entre des députés et les Français et abîmer encore plus la politique.»  





"Ça frise la provocation",

réagit Christophe Prudhomme après la nomination d'Olivier Véran au ministère de la Santé

Le porte-parole de l’Association des médecins urgentistes de France (AMUF) dénonce l'urgence de la crise que traverse l'hôpital public, et s'inquiète de la nomination d'Olivier Véran qui pourrait repousser le dialogue.

Christophe Prudhomme, médecin urgentiste et porte-parole de l’Association des médecins urgentistes de France (AMUF), lors d'une conférence de presse le 12 septembre 2019 à Paris. (LUC NOBOUT / MAXPPP)


"Pour nous, mettre comme ministre celui qui avait été à la manœuvre pour faire voter la loi de finance, qui motive aujourd’hui le mouvement à l’hôpital, ça frise la provocation",
dénonce dimanche 16 février sur franceinfo Christophe Prudhomme, médecin urgentiste et porte-parole de l’Association des médecins urgentistes de France (AMUF), alors que le député LREM Olivier Véran a été nommé ministre des Solidarités et de la Santé.

Il succède à Agnès Buzyn qui quitte le gouvernement  pour remplacer Benjamin Griveaux dans la course à la mairie de Paris.

"La Santé nécessite de faire de la politique et on nous vend des médecins comme ministre de la Santé, ce qui ne nous paraît pas être la meilleure solution", déplore Christophe Prudhomme. 

"On aimerait bien que les politiques, plutôt que de se répandre dans les médias sur des affaires qui préoccupent moyennement les Français, se préoccupent de la crise qui existe aujourd’hui à l’hôpital public et qui est dénoncée depuis plusieurs mois", ajoute-t-il.

On a peu d’espoir que la politique change puisque Mr Véran a été à la manœuvre pour voter la loi de finance de la Sécurité sociale que l’ensemble de l’hôpital rejette.

L'urgentiste dit attendre du nouveau ministre "qu'un dialogue s'instaure" avec les organisations syndicales.

Mais il craint de nouveaux délais : "Quand un nouveau ministre arrive, il y a toujours un temps où il va mettre en place ses équipes, étudier les dossiers, alors que la situation est là, il y a urgence à des décisions."

"Ce qui nous rend très suspicieux, c’est que le gouvernement est piloté par le couple de Mr Macron et de Mr Philippe, qui sont à la baguette",
assure Christophe Prudhomme.
Pour le porte-parole de l’Association des médecins urgentistes de France, "les ministres ont des marges de manœuvre assez réduites."



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