dimanche 31 décembre 2023


 

 




Monsieur le Président,

Ce soir, à l’occasion de votre intervention télévisuelle, nous vous demandons solennellement de prendre la seule décision qui vaille : vous devez renoncer à une loi qui porte une atteinte fondamentale aux valeurs de notre République et qui, au-delà de fracturer votre propre majorité, va fracturer notre pays.

Vous avez été élu et réélu face à l’extrême droite. Vous vous étiez même posé en ultime barrage contre les idées du Rassemblement National. C’est la raison pour laquelle de très nombreux Français ont voté pour vous, non par adhésion à votre politique, mais pour éviter le pire.

Mais hier soir, une digue a lâché. Loin de régler quoi que soit aux désordres du monde, à l’exil face aux guerres et au changement climatique, à la crise de l’accueil et ses conséquences, la loi sur l’immigration adoptée hier, la plus régressive depuis des décennies, consacre la préférence nationale, remet en cause le droit du sol et les droits fondamentaux affirmés dans le préambule même de notre constitution, issu du Conseil national de la résistance. Le texte voté est un désastre moral, une trahison de notre Histoire, de ce qu’est notre pays et l’esprit des Lumières, et une reddition devant l’extrême droite qui peut légitimement évoquer une victoire idéologique.

Nous, forces politiques, syndicales, associatives, ne nous résignons pas. Nous sommes là pour résister à l’arbitraire et à l’inhumain. Nous appelons l’ensemble des organisations de la société civile, toutes les forces progressistes et républicaines à agir face à cette attaque majeure contre notre République et sa Constitution, et à construire ensemble des initiatives dans les jours et les semaines qui viennent.

Monsieur le Président : renoncez !

 

ASSOCIATIONS ET SYNDICATS

ATTAC
Anafé
ANVITA
Confédération paysanne
Confédération Générale du Travail
CRID
Droit Au Logement
Droits d’Urgence
EMMAUS France
Fédération Syndicale Unitaire
Jeune Garde
MRAP
Les Amis de la Terre
Ligue des Droits de l’Homme
Solidaires
SOS Racisme
Thot
Union étudiante
Union nationale des étudiants de France
Union syndicale Lycéenne

PARTIS POLITIQUES

Les Écologistes - EELV
L’Engagement
La France Insoumise
Les Jeunes Insoumis
Les Jeunes Écologistes
Les Jeunes Génération·S
Les Jeunes Socialistes
Les Radicaux De Gauche
Gauche Démocratique et Sociale
Gauche EcoSocialiste
Génération·S
Gauche Républicaine et Socialiste
Mouvement des Jeunes Communistes de France
Mouvement Républicain et Citoyen
Nouvelle Donne
Nouvelle Gauche Socialiste
Parti Communiste Français
Parti de Gauche
Parti Radical de Gauche
Parti Socialiste
Picardie Debout
Place Publique
REV
Union des Étudiants Communistes


 


lundi 27 novembre 2023


Les militants de notre section hier au marché de Poissy, 

avec la pétition Stop à la hausse des prix! On continue!

Dimanche 26 Novembre 2023

samedi 18 novembre 2023


L’extrême droite israélienne organise une nouvelle « Nakba » à Gaza !

À l’abominable carnage du Hamas répond depuis plus d’un mois, au centuple, le carnage de l’armée d’occupation israélienne. Comble de la folie ! Elle transforme les hôpitaux en morgue, les écoles en lieux de terreur pour des enfants innocents placés au cœur de l’offensive guerrière du pouvoir d’extrême droite de Tel-Aviv.

Les réalités sont glaçantes : destruction de plus de la moitié des habitations, contraction d’au moins 4% en un mois des territoires palestiniens, arrestations de paysans et de travailleurs en Cisjordanie, répression féroce contre des travailleurs palestiniens employés en Israël,

11 000 civils tués, dont la moitié, sont des enfants, déplacement de centaines de milliers d’habitants, économie étranglée par la pression israélienne. Et, le gouvernement radicalisé qui siège à Tel-Aviv n’a que faire des organisations internationales de solidarité telles que Médecins sans frontières, la Croix-Rouge ou des agences de l’ONU. Il n’hésite pas à tuer ses représentants et à les chasser de l’enclave, car elles se font l’écho des massacres qu’interdit le droit à la guerre. Il organise aujourd’hui la famine pour tous les habitants de Gaza entassé dans le Sud. Il est prêt à les bombarder dans les heures qui viennent.

Cessez-le-feu et paix !

De partout dois monter avec force, avec puissance, avec intensité : cessez le feu, cessez le feu. Une force internationale, des Casques bleus doivent venir vite protéger les Palestiniens.

Ce sont les interventions et les révélations de ces Organisations non gouvernementales (ONG) qui, combinées au mouvement populaire de solidarité, digne, responsable, dans notre pays et en Europe ont conduit le président de la République à franchir le pas de la dénonciation de ces crimes et à exprimer pour la première fois, le 11 novembre, la demande d’un cessez-le-feu. Cette évolution est importante et peut constituer un point d’appui, bien au-delà de la France. Nous, nous en félicitons. Il est à cette heure le seul chef d’État des pays dit du « G7 » à parler ainsi. Le choix pour cette expression de La BBC n’est pas anodin.
Refusant absolument que d’autres chefs de gouvernement ou d’État de l’Occident capitaliste ne lui emboitent le pas, Benjamin Netanyahu lui a brutalement répondu et, dès le lendemain, selon les services du président d’Israël, M. Herzog, Emmanuel Macron a cru bon de devoir tempérer en réaffirmant son « soutien sans équivoque » au gouvernement israélien.

Une course de vitesse engagée

Une course de vitesse est désormais engagée entre les partisans de la paix et de la solution à deux États, et le pouvoir colonialiste de Tel-Aviv. Cela se joue dans la mobilisation des peuples et des travailleurs par-delà les frontières ; car les intérêts en jeu sont immenses pour le grand capital international.

Pour sa part, en réitérant son opposition catégorique au cessez-le-feu, le président nord-américain encourage et soutient de toutes ses forces la puissance occupante israélienne. Le porte-parole de la Maison-Blanche pour la sécurité nationale a été jusqu’à confirmer que les États-Unis n’avaient pas de « ligne rouge » quant au nombre de victimes civiles à Gaza. C’est d’autant plus ignoble que cette stratégie n’a jusque-là aucunement permis de libérer les otages. Les seules libérations (d’otages binationaux étasuniens) intervenues ont été le fait de négociations par l'entremise probable du Qatar.

À l’hôpital Al-Shifa, refuge de milliers de citoyens palestiniens, il semblerait que, le 12 novembre, ce soit un missile expérimental lanceur de lames Hellfire R9X nord-américain qui a provoqué une mare de sang, tailladé et conduit à l’amputation de membres de nombreux blessés palestiniens, présents dans les locaux au moment du bombardement.

On peut désormais émettre l’hypothèse que les dirigeants israéliens et étasuniens poursuivent d’autres objectifs que la seule libération des otages et l’éradication du Hamas dont il est nécessaire de rappeler qu’il est leur « idiot utile » depuis plusieurs décennies.

Leur souci n’est pas les otages, mais l’expulsion des Palestiniens de leur territoire. La preuve !

La destruction des hôpitaux pour accélérer encore les déplacements des citoyens qui s’y abritent, ainsi que le personnel médical et les patients, la coupure en deux de l’enclave de Gaza accompagnée de la volonté de raser totalement Gaza-City, le faux semblant des corridors dits « humanitaires » pour accélérer les mouvements de population et pousser les civils à la rue pour s’y entasser ou dans des abris de fortune au sud, sans eau, sans électricité, sans nourriture : toutes ces actions militaires sont conformes au document du ministère israélien du renseignement daté du 13 octobre dernier, révélé par le journal The Financial Times : préparer l’expulsion des Gazaouis hors de Gaza.

Ce que confirme le journal The Times of Israël qui présente ce document comme un appel « au transfert de la population civile dans des villes de tentes dans le nord du Sinaï et, dans un deuxième temps, à la construction de villes permanentes ». Le chercheur et spécialiste des enjeux du Moyen-Orient, Michael Young, membre du groupe de réflexions Carnegie Middle East Center, ajoute que l’ancien chef du Conseil national de sécurité israélien, M. Giora Eiland, a appelé, dans un article sur le site Ynet, à « créer des conditions pour que la vie à Gaza devienne insoutenable » et à provoquer « une crise humanitaire » pour que la « totalité de la population parte soit vers l’Égypte soit vers les pays du Golfe ». Le ministre de l’Agriculture M. Dichter, membre du Likoud de B Netanyahou a été clair en déclarant : Nous lançons la Nakba de Gaza ». Et le sinistre ministre des Finances Smotrich a lancé un appel à « l’immigration volontaire des Arabes de Gaza vers les pays du monde » ce serait pour lui »la bonne solution humanitaire ». Aussi honteux qu’abject !

Le Financial Times a également révélé que M. Netanyahu a « tenté de convaincre des dirigeants européens de faire pression sur l’Égypte pour qu’elle accepte d’accueillir des réfugiés de Gaza ». La France, l’Allemagne et le Royaume-Uni auraient repoussé cette demande. Ces informations permettent de mieux comprendre les visées du Premier ministre israélien lorsqu’il affirme que son pays doit reprendre pour un temps indéfini la sécurité de la bande de Gaza. Dès lors que ; en parallèle, la répression et la colonisation s’amplifient en Cisjordanie, c’est à la fois Gaza qu’on assassine et l’accélération par le pouvoir israélien de l’enterrement du projet d’État palestinien.

Oui, une course de vitesse est donc engagée pour obtenir le cessez-le-feu, la libération des otages et amplifier les débats et les actions pour que le projet maintes fois réaffirmé par l’ONU et par de nombreux gouvernements soit mis en œuvre : un État israélien dont la sécurité est garantie, aux côtés d’un vrai État palestinien viable sur les bases définies en 1967.

Libérez Marwan Barghouti

Cela implique de penser pour la Palestine au chemin permettant au peuple de se doter d’institutions démocratiques et donc d’élections parlementaires et présidentielle. Celles-ci ne peuvent se tenir qu’avec la fin de l’occupation et de la décolonisation et la libération des prisonniers politiques au premier rang desquels Marwan Barghouti parce qu’il est capable de fédérer toutes les factions palestiniennes. C’est ce que refuse évidemment le pouvoir israélien.

Au nom même de la paix, de la sécurité pour le peuple israélien, de la liberté pour le peuple palestinien, il est d’intérêt général d’amplifier les mobilisations populaires et d’obtenir de nouveaux actes concrets de la part du président français et des services de la diplomatie européenne. Ainsi, et ainsi seulement, pourrons-nous nous réclamer à juste titre des principes de notre République : Liberté. Égalité. Fraternité.

Bien loin des salmigondis qu’on nous sert à longueur d’antennes et d’opérations politiciennes au moment même où droite, macronistes et extrême droite communient au Sénat dans la confection d’une loi d’essence raciste. Bien loin aussi de la saturation de l’espace public, toute la semaine dernière, au moyen de propos tendant à accréditer l’idée que tout immigrant serait un délinquant ou un terroriste. Bien loin donc desdits principes de la République brandis désormais comme un chiffon percé.

La Palestine, un enjeu au cœur des recompositions stratégiques du monde.

Cette offensive guerrière devra aussi être resituée dans le cadre des poly-crises qui secouent le monde dont les turbulences économiques à venir ne sont pas des moindres. Le projet du pouvoir israélien et des milieux d’affaires qui le soutiennent est bien de réaliser ce que l’on appelle le « grand Israël », afin d’étendre la sphère de domination et de rentabilité de leurs grandes entreprises en surexploitant les travailleurs israéliens et palestiniens. Ajoutons qu’au large de Gaza, se trouve l’une des plus importantes réserves gazières au monde.

De leur côté, les États-Unis considèrent Israël comme une base avancée de leurs intérêts au Proche et au Moyen-Orient. Ils soutiennent ardemment le gouvernement d’extrême droite israélienne, tout en essayant de refréner certaines de ses ardeurs militaristes face au mouvement de réprobation mondiale qui se développe et à la puissance des actions, aux États-Unis mêmes, contre l’injustice et le viol du droit international.

Ainsi, les dirigeants américains ont dû affirmer qu’ils étaient contre un nouveau blocus et une réduction du territoire de Gaza. Cependant, les USA font un retour en force au Proche-Orient avec notamment l’envoi de deux groupes de combat depuis leurs porte-avions et sous-marin nucléaire. Leur aviation de combat a bombardé, jeudi 9 novembre puis le 12 novembre des forces des corps des Gardiens de la révolution islamique d’Iran en Syrie. Le centre United State Naval Institute qualifie ce déploiement de « plus grande masse de navires américains dans la région depuis des décennies ».

Ces combats géopolitiques et géo-économiques replacent la Méditerranée au cœur de considérables enjeux mondiaux.

D’abord la cause palestinienne élargit encore les fractures entre l’Occident capitaliste emmené par les États-Unis et ce que l’on appelle désormais « le Sud global », en raison du constant « deux poids deux mesures » dans l’application ou le non-respect du droit international.

Ensuite, à la guerre en Ukraine avec ses conséquences au Levant s’ajoutent les tensions entre la Turquie et la Grèce ainsi qu’avec Chypre, les effets des guerres en Irak, en Afghanistan et en Syrie, et les tensions à la frontière israélo-libanaise. L’Iran joue, depuis belle lurette, sa partition pour reconstituer son influence impériale, comme la Turquie d’Erdogan songe à l’Empire ottoman ou la Russie de Poutine à l’Eurasie. Des tensions nouvelles et dramatiques extensions de la guerre doivent être empêchées par l’action unie des peuples et des gouvernements en soutien à l’ONU dont c’est la mission. 

La paix doit être inscrite à l’ordre du jour de l’agenda de grandes mobilisations internationales.

La cause palestinienne est donc une première grande question pour la sécurité d’Israël, une condition de la stabilisation de la région qui devrait être dénucléarisée, et pour la paix mondiale. Les forces de paix, les forces démocratiques et celles qui promeuvent le droit international doivent s’unir sur cet impérieux objectif.

Unité des travailleurs et des peuples du monde !

Tous les peuples du monde, tous les travailleurs du monde en paient déjà un lourd prix. Les Palestiniens d’abord, les Israéliens dont l’économie risque d’être exsangue dans quelques semaines, le peuple nord-américain qui paie les efforts de guerre de son gouvernement en pression sur les rémunérations et remise en cause du projet de sécurité sociale, les peuples européens qui voient transférer de considérables sommes des budgets d’éducation et de santé vers l’armement alors que l’inflation les appauvrit chaque jour un peu plus.

Les peuples et les travailleurs du monde entier n’ont strictement rien à attendre de quelque visée impériale que ce soit, dont l’objectif est de permettre l’élargissement des sphères de domination des capitalismes nationaux. 

Ensemble, ils doivent s’unir, non pas derrière les droites et les extrêmes droits qui en sont les gardes du corps et les mandataires, mais pour obtenir la justice et la paix.

Insistons ! Il ne s’agit pas ici d’une guerre de civilisation ni d’une guerre de religion, mais d’une guerre coloniale dont la victime est le peuple palestinien et, au-delà, notre humanité commune.

Tout être sensible, tout démocrate, tout citoyen du monde ne peut donc laisser assassiner les enfants de Gaza ni, donc, le projet national palestinien qui devra se réaliser en même temps que l’accès des Israéliens à une vie meilleure, plus sûre, dans un espace fraternel, solidaire et enfin en paix.

* la Nakba signifie « catastrophe » « désastre et renvoie a l’exil forcé de plus de 700 000 habitants de la Palestine mandataire durant la guerre de 1948.


(14 novembre et 17 novembre 2023)


samedi 4 novembre 2023

 

Il faut libérer Marwan Barghouti !

 

Face à la surenchère guerrière, face aux massacres, nous devons opposer une solution politique et diplomatique.

Les Palestiniennes et Palestiniens doivent pouvoir accéder à une représentation politique et démocratique.

Non seulement le peuple est privé d’élection depuis trop longtemps, mais un grand nombre de représentants populaires palestiniens sont emprisonnés où font face à des répressions régulières.

 

Marwan Barghouti est un symbole de ces milliers de prisonniers et prisonnières politiques.

 

Depuis 2002, le dirigeant du Fatah Marwan Barghouti est emprisonné par l’armée israélienne.

Condamné à 5 peines à perpétuité, soumis à des mauvais traitements quotidiens, des tortures récurrentes, et privé de nombreuses fois de visites de ses proches,

il incarne pour les Palestiniens et la communauté internationale la quasi seule possibilité d’union entre les différents partis et organisations d’opposition à la colonisation ;

autrement dit, Marwan Barghouti est la figure d’espoir d’une réelle construction politique palestinienne et d’une issue de paix entre Israël et la Palestine.

 

Depuis dix ans maintenant, sa femme, Fadwa Barghouti,

elle aussi dirigeante du Fatah, mène une campagne internationale pour sa libération.

 

Celle-ci bénéficie du soutien de nombreux gouvernements et personnalités.

 

Si Marwan Barghouti incarne la perspective d’une paix juste et durable, c’est parce qu’il représente la résistance tout en étant convaincu qu’aucune action violente contre des civils israéliens ne peut être envisagée pour parvenir à la fin de l’occupation.

C’est bien l’espoir de paix et la possibilité de l’union palestinienne que représente Marwan Barghouti qui causent son enfermement. Sa libération est donc, plus que jamais, à exiger auprès des autorités israéliennes.

 

Le MJCF revendique la libération de Marwan Barghouti et de tous les prisonniers politiques palestiniens.

 

Il faut que la France et la communauté internationale prennent une position forte et exigent cet acte auprès du gouvernement israélien.

 

Le MJCF revendique l’arrêt des bombardements israéliens, la fin de la colonisation et de l’apartheid.

 

Le MJCF revendique la reconnaissance de l’État palestinien aux côtés de l’État israélien, sur les frontières de 1967, avec Jérusalem-Est comme capitale.

 

Ce sont ces conditions qui permettront d’instaurer une paix juste et durable entre la Palestine et Israël.

 

HALTE AU CARNAGE, cessez-le-feu immédiat ! 

Le PCF appelle à la mobilisation 

le samedi 4 novembre partout en France


Le gouvernement israélien a lancé une opération meurtrière contre la 

population palestinienne de Gaza. Près de la moitié des habitations ont été détruites.

Les hôpitaux, les écoles sont visées.

Un véritable effondrement humanitaire est en cours.

Une partie de la population est contrainte à un déplacement forcé.

Des milliers de femmes, d’hommes, d’enfants périssent sous les bombes.

 

C’est un massacre de masse.

Ce sont des crimes de guerre.

 

En Cisjordanie occupée, l’armée et les colons se livrent à de nouvelles exactions contre 

la population palestinienne.

Les odieux actes terroristes du Hamas du 7 octobre ne les justifient en rien. 

B.Netanyahou et les autres responsables devront en répondre devant la Cour Pénale Internationale.
Rien n’a été fait depuis trois semaines pour stopper l’engrenage des tueries.

La lâcheté et la complicité diplomatiques ont donné un blanc-seing au gouvernement d’extrême-droite de B.Netanyahou.

 

IL EST ENCORE TEMPS D’AGIR.

 

La résolution de l’ONU appelant à une trêve humanitaire, votée par la France, est un point d’appui. La France doit maintenant concrétiser son vote en faisant pression sur le gouvernement de l'état d'Israël pour que la résolution soit mise en application.

 

Nous exigeons :

➡️ Un cessez-le-feu immédiat avec la fin des bombardements et du déplacement forcé de la population et le retrait de l’armée israélienne de Gaza.

➡️ La libération des otages

➡️ La mise en place d’un corridor humanitaire pour acheminer les produits de première nécessité.

➡️ La protection de toutes les personnes civiles quelle que soit leur nationalité.

➡️ La levée du blocus de Gaza en place depuis 2007.

➡️ Une initiative diplomatique de la France pour une paix juste et durable sur la base des résolutions de l’ONU, en particulier la résolution n° 242 du Conseil de sécurité des Nations unies de 1967, exigeant le retrait des forces armées israéliennes des territoires occupés.

➡️ La reconnaissance de l’État de Palestine par la France sur la base des frontières de 1967, avec Jérusalem-Est pour capitale, aux côtés de l’État israélien, pour que les deux peuples réconciliés vivent en paix et en sécurité.

Le PCF appelle à participer aux rassemblements qui se tiennent dans toute la France sur la base de cet appel avec l’ensemble des forces progressistes qui se battent pour la paix et la justice.

 

Parti communiste français,


Paris, le 2 novembre 2023.

 

 

lundi 16 octobre 2023

 

Paix et justice  au Proche-

Orient

Chaque jour aggrave l’horreur éprouvée par l’opinion internationale devant le massacre de centaines de civils israéliens par les forces du Hamas.

Le Parti communiste français réitère solennellement sa condamnation totale de ces actes terroristes visant des hommes, des femmes, des enfants et même des bébés.



Il s’incline devant la mémoire de toutes ces victimes et réaffirme sa pleine solidarité avec les familles touchées.

Il condamne également l’offensive du gouvernement d’extrême-droite, de B.Netanyahou             organisant maintenant une vaste opération militaire et annonçant le siège total de Gaza, déjà « prison à ciel ouvert ».

Ceci va avoir pour conséquences un très grand nombre de victimes parmi la population civile gazaouie, notamment en privant les deux millions d’habitant·es (pour moitié des enfants) d’eau, d’électricité, de nourriture. Heure après heure, de part et d’autre, ce sont des victimes innocentes qui payent l’affrontement entre un pouvoir israélien discrédité auprès de ses citoyen·nes et une organisation islamiste qui exerce sur les Palestinien·nes une dictature impitoyable au quotidien.

Le PCF exige la libération immédiate des otages détenus par le Hamas. Il appelle à la levée de ce blocus inhumain contre Gaza.

LA FRANCE ET L’UNION EUROPÉENNE DOIVENT AGIR 


POUR UNE SOLUTION DE PAIX JUSTE ET DURABLE, AVEC

la fin de la politique odieuse d’annexion rampante des territoires occupés et d’humiliation permanente  du peuple palestinien,

 la reconnaissance de l’État de Palestine aux côtés d’un État israélien, conformément aux résolutions de l’ONU.


C’est la seule solution pour stopper l’effusion de sang.

Il appelle nos concitoyennes et nos concitoyens à la plus grande vigilance afin que l’escalade meurtrière en cours ne serve pas de prétexte à la recrudescence d’actes antisémites et racistes sur le sol français.





PAIX ET JUSTICE : voilà ce qui doit rassembler les forces de gauche et écologistes, toutes les forces progressistes et républicaines de notre pays.


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