samedi 26 avril 2014

Réaction au second tour des élections municipales dans les Yvelines

 
 
Fédération des Yvelines du PCF
Communiqué de presse
Réaction au second tour des élections municipales dans les Yvelines
Trappes, le 31 mars 2014

Le second tour des élections municipales acte indéniablement la poursuite de la mobilisation de la droite avec des victoires significatives dans notre département. La politique du gouvernement a démobilisé l'électorat de gauche plongé dans la déception et le désarroi. Le Parti socialiste perd de nombreuses villes, parmi elles des terres historiques de la gauche. Le Front national, largement surreprésenté dans le débat politico-médiatique, gagne à Mantes la Ville.
Dans ce contexte nous avons fait élire 3 maires communistes dans notre département au premier tour, à Limay et La Verrière, où Eric Roulot et Alain Hajjaj ont été reconduits dans leurs fonctions de maires, mais aussi à Magnanville, où notre camarade Michel Lebouc, a conduit à la victoire une liste de large rassemblement de la gauche.
Malheureusement, le Parti communiste français n'est pas épargné par les gains de la droite, eux-mêmes alimentés par des transferts d'électeurs venus du Front national, notamment à Achères, où malgré une politique de gauche ambitieuse, Alain Outreman est battu au profit d’une liste conduite par l’UMP.
C'est une bien mauvaise nouvelle pour les achérois qui se retrouvent ainsi privés de boucliers locaux contre l'austérité. Pour autant, le Parti communiste français reste une force politique majeure dans notre département, fort de ses trois maires et de ses dizaines d’élus.
Le bilan à tirer à chaud de ces élections municipales est l'urgence absolue de changer de politique, à commencer par le pacte d’ « irresponsabilité » dicté par le MEDEF et la commission européenne. Ce pacte est totalement étranger aux valeurs de la gauche et du monde du travail, il est l'expression de la dérive politique du gouvernement qui conduit aux résultats de ce scrutin municipal. Sans changement politique, le remaniement ministériel sera totalement hors sujet pour le peuple et le pays.
D'ores et déjà le PCF et le Front de gauche organisent une riposte à la droite pour un changement de cap à gauche. Ils donnent rendez-vous le 12 avril prochain dans la rue pour un sursaut politique à toutes les forces progressistes et à tous celles et ceux qui ont le cœur à gauche. Le Parti communiste français et le Front de gauche vont engager toute leur énergie et leurs forces dans la campagne européenne à venir, notamment dans le combat contre le grand marché transatlantique pour stopper net l'avancée de la droite et offrir une réelle alternative à gauche.
Julien IBORRA, Secrétaire départemental

« Il s’agit d’un énorme recul de la démocratie sociale»

Gérard Filoche : 

« Ce qu’ils veulent, c’est la 

suppression pure et simple 

des Prud’hommes ! »

L'ancien inspecteur du travail dénonce un déni de
démocratie sociale
Le projet de réforme dont le vote à marche forcée aura lieu
fin mai,prévoit la désignation des conseillers Prud’hommes,
non plus sur une élection, mais sur la mesure de l’audience
des organisations syndicales. Un grave recul démocratique
dénoncé, entre autres, par la CGT.
Élus tous les 5 ans au suffrage universel, les conseillers
 Prud’hommes sont une force inestimable pour les salariés
qui veulent obtenir réparation d’un préjudice subi de la part
de leur employeur, qu’ils soient précaires, privés d’emploi
ou retraités.
Cela représente 200 000 affaires par ans, dont 80%
sont jugées en première instance et confirmées en appel.
Malgré le fait que les employeurs aient généralement
tendance à « jouer la montre » en multipliant les recours
et en tardant indemniser les salariés lésés,
cette juridiction constitue un contre-pouvoir important
et un élément majeur de la démocratie sociale.
D’ailleurs, quand elle était encore à la tête du MEDEF, 
Laurence Parisot avait déclaré que les Prud’hommes étaient « générateurs d’insécurité pour les patrons »
preuve s’il en fallait de leur utilité pour les salariés !
L’actuel projet de réforme des élections prud’homales
initialement abordée dans le projet de loi sur la formation
professionnelle, puis retirée, est finalement de retour
devant le Parlement.
Un nouveau projet de texte a été déposé fin mars par le
gouvernement. Le projet de loi sera soumis aux sénateurs l
e 14 mai et examiné par l’Assemblée Nationale dans
la foulée en procédure accélérée, pour une adoption
définitive fin mai.
S’il est adopté la loi fondera désormais la désignation des
conseillers prud’hommes, non plus sur une élection, mais
sur la mesure de l’audience des organisations syndicales
de salariés et d'employeurs (reposant sur les résultats
du premier cycle de mesure de l'audience syndicale,
disponible depuis 2013). Pire, dans un deuxième temps
(à l'horizon 2017), les sièges de conseillers employeurs
seraient attribués aux organisations patronales
via la mesure de la représentativité patronale,
qui vient tout juste d’être introduite par la loi sur la
formation professionnelle.
« Il s’agit d’un énorme recul de la démocratie sociale», 
dénonce à l’unisson les représentants de 
Force Ouvrière, de la CGC, la FSU, de Solidaires, 
et bien sûr de la CGT, à l’initiative d’une pétition
pour défendre cette juridiction unique en Europe.
« Cette suppression de l’élection des conseillers prud’hommes 
au suffrage universel est une attaque à la citoyenneté 
et un déni de démocratie car 5 millions de chômeurs, 
ainsi que les travailleurs précaires, se verraient privés 
de toute expression vis-à-vis de leurs juridictions 
prud’homales, ne participant pas aux élections 
des représentants du personnel au sein des entreprises, 
scrutin sur lequel la représentativité syndicale est 
désormais mesurée … 
De même, 5,4 millions de salariés ne pourraient pas faire 
entendre leur voix en 2015 n’ayant pas été pris en
compte dans la mesure de la représentativité actuelle »,
explique l’organisation syndicale(CGT) sur son site.
Les arguments avancés par le gouvernement pour
justifier une telle mesure sont d’une part, le cout
de ces élections, qui représente 91 millions, par scrutin
(une fois tous les 5 ans).
« En réalité c’est 4,77 € par votant ! Un cout légèrement 
inférieur à celui de toutes les autres élections. 
C’est un prix modique quand il s’agit de 
démocratie sociale, bondit l’ancien inspecteur du travail
Gérard Filoche. Pourquoi ne pas plutôt 
supprimer les élections consulaires aux chambres des 
métiers et d’industrie, s’il faut vraiment faire des économies. »
Quant au second argument, celui de la faible participation
(elle était de 34,5% au dernier scrutin, en 2010), il est tout
simplement absurde pour la CGT : « Va-t-on bientôt 
supprimer les élections politiques au motif d'une 
augmentation de l'abstention ? Faut-il casser le thermomètre 
ou bien prendre les mesures pour relancer la participation 
aux élections de la juridiction la plus populaire de ce pays ? »
D’autant, rappelle Gérard Filoche, que « ce sont 
les seules élections auxquelles peuvent participer 
les travailleurs immigrés ! Après de 6 mois de présence 
dans une entreprise, un salarié, même de nationalité 
étrangère, peut voter à cette élection nationale»
Il alerte aussi sur les conséquences graves pour les salariés
en difficultés qui seraient moins bien informés de leurs
 droits et surtout coupé de tout contact avec leurs représentants :
« Avec la suppression de ce scrutin, le but c’est de 
supprimer purement et simplement les prudhommes. » 
La méthode est classique, on vide un élément de sa
substance, puis on dénonce son inutilité…
avant de le supprimer.
L’heure est donc plus que jamais à la mobilisation
de toutes et tous pour éviter la destruction pure et
simple d’un élément fondamental de notre démocratie.
D’ailleurs, le mot prud'homme vient de   prode homme,
dont la racine latine est dérivée du verbe latin prodesse :
« être utile ». CQFD !

Il y a 25 ans, La révolution des oeillets

Paroles et traduction de «Grândola Vila Morena»

Grândola Vila Morena (Grândola Ville Brune)
Diffusée à la radio portugaise le 25 Avril 1974, elle déclencha la Révolution des Oeillets qui mit fin à la dictature que le Portugal endurait depuis 1933.
Grândola vila morena
Grândola ville brune
Terra da fraternidade
Terre de fraternité
O povo é quem mais ordena
Le peuple est celui qui commande le plus
Dentro de ti ó cidade
En toi, cité
Dentro de ti ó cidade
En toi cité
O povo é quem mais ordena
Le peuple est celui qui commande le plus
Terra da fraternidade
Terre de fraternité
Grândola vila morena
Grândola ville brune
Em cada esquina um amigo
A chaque côté un ami
Em cada rosto igualdade
A chaque face, l'égalité
Grândola vila morena
Grândola ville brune
Terra da fraternidade
Terre de fraternité
Terra da fraternidade
Terre de fraternité
Grândola vila morena
Grândola ville brune
Em cada rosto igualdade
A chaque face l'égalité
O povo é quem mais ordena
Le peuple est celui qui commande le plus
À sombra de uma azinheira
A l'ombre d'un chêne vert
Que já não sabia a idade
Qui ne connait pas son âge
Jurei ter por companheira
J'ai juré d'avoir pour compagne
Grândola a tua vontade
Grândola, ta volonté
Grândola a tua vontade
Grândola, ta volonté
Jurei ter por companheira
J'ai juré d'avoir pour compagne
À sombra de uma azinheira
A l'ombre d'un chêne vert
Que já não sabia a idade
Qui ne connais pas son âge

samedi 19 avril 2014






Muguet du 1er Mai

 

 Cette histoire rime avec celle du mouvement ouvrier et son combat pour le progrès social.
La date du 1er mai fut retenue comme journée de manifestation des travailleurs dans tous les pays par le congrès de la II Internationale (1889) en mémoire des morts de la manifestation du 1er mai 1886 à Chicago qui demandait l'instauration de la journée de 8 heures.
 Le 1er mai 1890, en France, les manifestants arboraient à la boutonnière un triangle d'étoffe rouge insigne des trois-huit (8h. de travail, 8h. de loisir et 8h. de sommeil) avec le chiffre huit aux trois angles. Puis ce sera l'églantine et au début du XXème siècle le muguet, fleur du nord de la France, une des premières fleurs printanières et porte bonheur. C'est depuis ce jour que fête du travail et muguet furent associés.
  C'est en 1936, à la veille du Front populaire qu'apparaissent les premières ventes de muguet, il est vendu cravaté de rouge.

1er mai :

Fête des travailleurs –

Manifestation

Départ 15h Place de la Bastille


en direction de Nation


"Gabriel Garcia Marquez

était un orfèvre des mots,

un artisan de la littérature"

(Pierre Laurent)

Gabriel Garcia Marquez n'est plus. Un des pères de la littérature latino-américaine s'en est allé, laissant un continent, et au-delà, des millions de lecteurs à travers le monde, orphelins d'un des plus grands écrivains du XXème siècle. Gabriel Garcia Marquez était un orfèvre des mots, un artisan de la littérature, un maître du roman qui avec "Cent ans de solitude", réussit l'exploit, en un ouvrage, de faire jaillir l'essence même de l'Amérique latine.
Rendre aujourd'hui hommage à « Gabo », c'est essayer avant tout de comprendre l'écrivain, le latino-américain qu'il fut, et lire son œuvre au travers de ses yeux. Gabriel Garcia Marquez était un homme de progrès, un pourfendeur de l'impérialisme qui a si longtemps ravagé l'Amérique latine. Il a traversé l'histoire tumultueuse de ce continent à la fois témoin et acteur de ce XXème siècle si tourmenté pour les peuples latino-américains.
Gabriel Garcia Marquez était un géant, une figure de cette génération d'écrivains fabuleux de Borgès à Amado qu'a offert l'Amérique latine à la littérature mondiale. Il restera la fierté d'un continent, un écrivain universel si passionnément latino-américain.



"Avec le sous-smic,

Gattaz assure le service après-vente

du pacte de responsabilité"

(Olivier Dartigolles)

Depuis une semaine, suite à la déclaration de politique générale du nouveau premier ministre, nous assistons à une sorte de concours Lépine de la proposition la plus antisociale, la plus provocatrice pour le monde du travail, pour toutes celles et ceux qui subissent de plein fouet la précarité et l’explosion des inégalités.
Ce concours de la cupidité et de l'indignité se nourrit d'une déferlante médiatique, à longueur d'ondes et d'antennes, multipliant "les leçons d’économie pour les nuls", les rappels sur la dette, les difficultés des entreprises, le stress des patrons. Pierre Gattaz, lui, semble être en pleine forme, dopé quotidiennement par les annonces et des décisions du Gouvernement. Hier avec le volte-face sur le rythme pour atteindre le dogme des 3% de déficit, le 23 avril avec, en conseil des ministres, la saignée de 50 milliards d'euros dans la dépense publique et sociale. "Plus vite, plus fort", le patron du Medef s'applique et propose un sous-smic avec, de nouveau, la promesse, recyclée, de créer " un million d'emploi en 5 ans". Rappelons que cet objectif est un marché de dupes, notre économie crée aujourd'hui annuellement 250 000 emplois. Dans le climat ambiant, le patron du Medef se croit autorisé à cette nouvelle sortie qui n'est pour lui que le service après-vente du pacte de responsabilité.

La marche du 12 avril pour des alternatives à l'austérité, le rendez-vous syndical du 1° mai et celui du 15 avec toutes les organisations syndicales des fonctionnaires, le débat d'orientation qui se lève au sein du Parti socialiste après la désignation par l'Elysée du nouveau premier secrétaire, sont là pour rappeler au Medef et au Gouvernement que le terrain n'est pas dégagé.

mercredi 2 avril 2014

PARIS•
12 AVRIL•
14H•
RÉPUBLIQUE-NATION

MARCHONS 
Contre l'austérité
Pour l'égalite et le partage 
des richesses.
maintenant ça suffit !

Nous n’en pouvons plus de voir la droite et l’extrême droite battre
le pavé avec leurs cortèges de haine de l’autre, d’intolérance, 
de racisme, de sexisme, d’homophobie et d’intégrisme.
En France, comme dans toute l’Europe, la rigueur budgétaire et 
l’austérité imposées par la Commission européenne,
François Hollande et le gouvernement pour satisfaire les marchés 
financiers nourrissent ce climat malsain. Les conséquences sont là : 
services publics démantelés, acquis sociaux mis à mal… 
Le chômage monte, la précarité s’étend, les jeunes galèrent, 
les salaires et les retraites sont en berne. Les inégalités se creusent 
tandis que les grandes entreprises versent aux actionnaires 
des dividendes insolents. Partout ces politiques provoquent
indignations, colères et désespoirs. Elles nous révoltent.
Elles s’accompagnent du recul général des droits : 
à l’éducation, à l’emploi, à un revenu correct, à la santé, 
à un logement stable et décent.. Les inégalités d’emploi et 
de rémunération attaquent plus durement les droits 
des femmes et des migrant-e-s. La répression s’abat sur 
les sans-papiers, les Roms, les plus précaires, et celles et 
ceux qui les défendent.
Alors que des choix politiques résolument à gauche devraient 
s’imposer face à la crise, les renoncements du gouvernement 
devant les exigences du Medef et de la droite en matière sociale, 
environnementale, familiale, et sur le droit de vote des étrangers… 
scandalisent.
Avec l’assentiment enthousiaste du Medef, 
le président de la République veut désormais faire du 
« pacte de responsabilité » le coeur de sa politique. 
Au patronat, il octroie 35 milliards d’allègement de cotisations. 
Qui peut croire que ce nouveau cadeau permettra de lutter contre 
le chômage ? Devant un Medef qui refuse de s’engager sur 
des créations d’emplois, le gouvernement Ayrault s’engage, lui, 
à réduire les dépenses publiques de 50 milliards d’euros.
Dans la ligne de mire, la sécurité sociale et les services publics. 
Mais ce sont aussi les collectivités territoriales asphyxiées, 
les associations étouffées, la culture sacrifiée. Ce n’est décidément
pas cela que nous voulions, nous qui, par millions, avons contribué 
à chasser Sarkozy.
Personnalités morales, acteurs et actrices du monde de la culture et 
des arts, du monde du sport, responsables syndicaux, associatifs, 
politiques, nous sommes divers par nos engagements.
Mais ensemble, nous voulons construire une dynamique pour une 
alternative sociale, démocratique, écologique et féministe, 
fondée sur la solidarité. 
Nous appelons le samedi 12 avril à Paris  à une marche nationale
d’espoir à gauche,  contre l’extrême droite,  pour l’abandon du 
« pacte de responsabilité »,  pour une juste répartition des richesses,
Cette marche ne restera pas sans lendemain.

PARIS • 12 AVRIL •
14H • RÉPUBLIQUE - NATION
www.marche12avril.org

Réaction au second tour des élections municipales dans les Yvelines

Fédération des Yvelines du PCF
Communiqué de presse
Réaction au second tour des élections municipales dans les Yvelines

Trappes, le 31 mars 2014

Le second tour des élections municipales acte indéniablement la poursuite de la mobilisation de la droite avec des victoires significatives dans notre département. La politique du gouvernement a démobilisé l'électorat de gauche plongé dans la déception et le désarroi. Le Parti socialiste perd de nombreuses villes, parmi elles des terres historiques de la gauche. Le Front national, largement surreprésenté dans le débat politico-médiatique, gagne à Mantes la Ville.
Dans ce contexte nous avons fait élire 3 maires communistes dans notre département au premier tour, à Limay et La Verrière, où Eric Roulot et Alain Hajjaj ont été reconduits dans leurs fonctions de maires, mais aussi à Magnanville, où notre camarade Michel Lebouc, a conduit à la victoire une liste de large rassemblement de la gauche.
Malheureusement, le Parti communiste français n'est pas épargné par les gains de la droite, eux-mêmes alimentés par des transferts d'électeurs venus du Front national, notamment à Achères, où malgré une politique de gauche ambitieuse, Alain Outreman est battu au profit d’une liste conduite par l’UMP.
C'est une bien mauvaise nouvelle pour les achérois qui se retrouvent ainsi privés de boucliers locaux contre l'austérité. Pour autant, le Parti communiste français reste une force politique majeure dans notre département, fort de ses trois maires et de ses dizaines d’élus.
Le bilan à tirer à chaud de ces élections municipales est l'urgence absolue de changer de politique, à commencer par le pacte d’ « irresponsabilité » dicté par le MEDEF et la commission européenne. Ce pacte est totalement étranger aux valeurs de la gauche et du monde du travail, il est l'expression de la dérive politique du gouvernement qui conduit aux résultats de ce scrutin municipal. Sans changement politique, le remaniement ministériel sera totalement hors sujet pour le peuple et le pays.
D'ores et déjà le PCF et le Front de gauche organisent une riposte à la droite pour un changement de cap à gauche. Ils donnent rendez-vous le 12 avril prochain dans la rue pour un sursaut politique à toutes les forces progressistes et à tous celles et ceux qui ont le cœur à gauche. Le Parti communiste français et le Front de gauche vont engager toute leur énergie et leurs forces dans la campagne européenne à venir, notamment dans le combat contre le grand marché transatlantique pour stopper net l'avancée de la droite et offrir une réelle alternative à gauche.

Julien IBORRA, Secrétaire départemental



Communiqué de la section PCF du Mantois

Le vendredi 4 avril 2014 à 19h, un représentant du Front National s’installera 
dans le fauteuil de Maire à Mantes la ville : 
la section du Mantois du Parti Communiste Français, respectueux du suffrage 
universel, prend acte de la décision des électeurs mantevillois qui ont voté 
au 2ème tour du scrutin.

La section du Mantois du PCF ne peut toutefois se résoudre à laisser les mains libres à
un Maire qui n’a été élu que par 16,8% des inscrits, dans une ville majoritairement de
gauche.  

Le duel fratricide entre Mme Brochot, Maire sortante et candidate officielle du parti
socialiste, et Mme Peulvast, ancienne députée et ancienne Maire socialiste, a été
dévastateur pour l’ensemble de la gauche mantevilloise. La bataille des « égo » a pris le
dessus sur le débat d’idée : cela aurait pu n’être que regrettable, cela s’avère
meurtrier.

La section du Mantois du PCF considère que:
· les politiques successives menées par la droite pendant ces dix dernières années
relayées depuis le 12 mai 2012 par un gouvernement qui se revendiquait de
gauche, n’ont apporté que misère et chômage. Les électeurs de gauche de
Mantes la ville attendaient, avec l’élection de François Hollande, une politique
progressiste, ils se heurtent encore et encore, au quotidien à une politique au
service des plus riches. Cela crée de la désespérance, de la colère, amène de
l’abstention et conduit à la tentation de désigner des boucs émissaires, comme
leur propose le F Haine.
· les discours et les thèses développés par l’UMP sous l’ére Sarkozy/Copé, ont
banalisé le Front National, poussé l’électorat de droite à se tourner vers lui et
considérer que, mieux vaut l’original que la copie : le transfert des voix de
Monsieur Andreella, candidat soutenu par l’UMP vers le Front National l’atteste.

Mme Le Pen a beau occulter la vérité, le Front National, même dans sa version
bleue Marine, joue toujours sur les mêmes ressorts pour capter un électorat bousculé
par la crise, sacrifié sur l’autel du profit, un électorat qui a peur du déclassement
social, de la précarisation et qui ne cherche pas les vrais responsables. Le carburant du
FN c’est la peur, la stigmatisation de l’autre en général, de l’étranger en particulier.

Mme Le Pen a beau dénoncer dans ses interventions télévisées les spéculateurs et
les marchés financiers : dans son programme, elle se garde bien de s’attaquer à ces
derniers. Au contraire, elle joue sur la division entre les opprimés, elle s’attaque aux
syndicats ouvriers, défend le patronat quand il s’agit de rogner les droits des salariés,
elle s’attaque aux droits des femmes, elle fait des parallèles nauséabonds :
immigration-insécurité.

La section du Mantois du PCF interpelle toute la gauche mantevilloise et au-delà
tous les électeurs :
- La population de notre pays, celle de Mantes la ville, a besoin de plus de
justice sociale, plus de justice fiscale pour redistribuer les richesses
et taxer les spéculateurs qui fond leur laine sur le dos des salariés.
- Les querelles d’égo doivent définitivement être mis au placard face à la
déferlante brune qui s’annonce : la gauche doit retrouver ses couleurs :
liberté, égalité, fraternité sans oublier la solidarité qui est la seule
arme efficace, non-violente pour combattre les thèses du Front
National

La section du Mantois du PCF est disponible pour cela. Elle appelle, avec d’autres
forces progressistes, à participer pacifiquement au rassemblement devant la mairie
de Mantes La Ville pour soutenir les élus républicains, Bénédicte Bauret et Serge
Gaspalou particulièrement, vendredi à 18h15 avant la mise en place du nouveau conseil
municipal.

La section du Mantois du Parti Communiste Français, avec le Front de gauche, et
avec de nombreuses personnalités, actrices et acteurs de la culture et des arts, du
sport, responsables syndicaux, associatifs et politiques, appelle à une marche contre
les politiques d'austérité et pour le partage des richesses
 le samedi 12 avril 2014 
(14h  République – Nation).

Bienvenue

Les communistes de POISSY et des communes environnantes, sont heureux de vous accueillir sur ce blog.
Ce blog doit permettre à chacun de pouvoir rester en contact.
N'hesitez pas à nous faire part de vos remarques, suggestions...
Puur nous contacter: poissy.pcf@club-internet.fr
A bientôt
Section PCF POISSY