mardi 4 décembre 2018



Mardi 3 Décembre 2018
8 h · 
[ Communiqué ]
Rencontre avec le Premier ministre : nous demandons de déclarer l’état d’urgence sociale.
La paix civile et sociale de notre pays est aujourd’hui en jeu. Face à la politique d’injustice sociale et fiscale menée depuis un an et demi, nous avons demandé au Gouvernement de déclarer l’état d’urgence sociale.
L’urgence sociale impose de prendre en compte immédiatement les revendications portées par les « gilets jaunes », que nous avons relayées.
Nous avons ainsi demandé la suspension de l’augmentation des taxes sur l’essence et le diesel, l’augmentation du SMIC, des salaires et des pensions, la restauration des services publics notamment en matière de santé et le rétablissement de l’ISF.
Dès cet après-midi à l’Assemblée Nationale nous nous ferons l’écho de ces demandes légitimes et demanderons la suspension de la discussion budgétaire.
Par ailleurs, nous avons rappelé les propositions que nous portons depuis le début du quinquennat.
Propositions fiscales :
Non cumul en 2019 du CICE et de l’exonération de cotisations sociales patronales (plus de 40 milliards cumulés – Cela permettrait de dégager 20 milliards d’euros de marges de manœuvre).
Propositions sociales :
Revalorisation des prestations sociales (APL, allocations familiales) indexées sur l’inflation.
Annulation de la hausse de CSG, qui doit aller avec le rétablissement des cotisations sociales « assurance chômage » et « maladie ».
Propositions écologiques :
Fléchage intégral des taxes sur le carburant vers la transition écologique.
Élargissement du chèque énergie à 8 millions de personnes et revalorisation du montant du chèque énergie (de 200 euros actuellement à 600 euros) pour les plus modestes (forte hausse prévue des prix de l’électricité et du gaz en 2019).
Propositions institutionnelles :
Retrait du projet de loi constitutionnelle et organisation d’un référendum sur nos institutions
Si le Gouvernement ne décide pas de prendre immédiatement ces mesures, il ne sera pas en mesure de mettre fin à cette révolte pour la dignité.
Malheureusement, nous n’avons pas le sentiment que le Gouvernement prend la mesure de cette urgence sociale et nous n’avons que peu d’espoir d’avoir été entendu sur les mesures que nous lui avons proposées.
Notre motion de censure reste donc d’actualité, dans l’attente des mesures qui seront annoncées mercredi.


vendredi 30 novembre 2018




Pour le pouvoir d’achat : 
augmenter les salaires,  les retraites, 
les minimas sociaux !
Qu'ils portent des gilets jaunes, 
des blouses blanches ou des robes noires, 
des millions de femmes et d'hommes 
n'acceptent plus le sort qui leur est fait. 
Ils le disent haut et fort : « Trop, c'est trop ! » On ne peut continuer à vivre 
avec des salaires de misère, des pensions et des allocations rognées, , 
une protection sociale réduite au minimum. Nous sommes des leurs !

Macron Président des riches et du grand capital

Emmanuel Macron a multiplié les cadeaux fiscaux à une poignée d'ultra riches 
et au capital. 358.000 familles ont ainsi été exonérées d'ISF alors 
que leur patrimoine représente 1.000 milliards d’euros 
(l’équivalent de la moitié du PIB de la France)  ! 
Il a multiplié les cadeaux aux profits des grandes entreprises et 
les exonérations (CICE) avec comme condition de pratiquer des bas salaires ! 
Il a ainsi aggravé la précarité pour les salariés, les privés d'emplois, 
les jeunes, les retraités dont les femmes sont les premières victimes. 
"En même temps", il augmente les impôts des ménages moyens et modestes : 
CSG, TICPE (taxe sur les carburants), etc.


Agissons : urgence, 
salaires, emplois et justice sociale

Manifestation- 
samedi 1er décembre 2018

Lieu : Place de la République 75011 Paris
Horaire : 12h00




Pas de progrès écologique sans progrès social
Au PCF, nous disons que la transition écologique, vitale à l'heure où l'humanité
et notre planète sont  menacées, ne peut être menée à bien sans progrès social 
et sans changer notre modèle économique. Au nom de la priorité au profit 
et à l’accumulation de capital, ce modèle impose un coût du capital 
(dividendes et intérêts payés aux banques) exorbitant qui s’oppose aux dépenses 
pour l’écologie, les salaires, les services publics. 
Le soi-disant « coût du travail » n'existe pas : le travail crée les richesses.

S’attaquer au coût du capital
Nous voulons une économie au service de l'humain. 
Il faut une autre utilisation de l’argent pour produire autrement et pour partager 
les richesses. Pour que chacun.e puisse vivre dignement, il y a besoin 
d'augmenter les salaires, les pensions, les minima sociaux, de développer 
les qualifications. Il y a besoin de développer les services publics et 
d'investissements massifs dans les transports collectifs, la rénovation 
énergétique des logements, une autre industrie. Les moyens pour y parvenir 
existent : banques, profits, fonds publics. Mobilisons-les !


LES PROPOSITIONS DU PCF

Pour le pouvoir d’achat et la protection sociale

 Au 1er janvier 2019, décider l'augmentation du 
SMIC de 260 euros bruts par mois, 
soit une augmentation d'environ 200 euros nets (1350 euros nets), 
organiser la répercussion sur l’ensemble des grilles de salaires 
mais aussi les pensions, les minima sociaux et les allocations formation.

 Pour financer cette augmentation des salaires, commençons par supprimer 
l’ensemble des mesures fiscales en faveur des plus riches et des profits (ISF, CICE…).


 Pour financer la transition écologique :

 Ramener le taux de la TICPE à son niveau de 2017 et l’affecter 
réellement à la transition écologique
 Taxation exceptionnelle des 10 milliards de profits annuels des compagnies 
pétrolières
 Taxation du kérosène
→ Maintien des lignes ferroviaires de proximité et développement du fret ferroviaire,
 Retour à une TVA de 5,5 % sur les transports en commun
→ Mobilisation du crédit bancaire, jusqu’à la Banque centrale européenne (BCE).


Face à l'absence de réponse du président, le PCF 
soutient la journée de manifestation du 1er décembre 
à l'appel des organisations syndicales et appelle 
à amplifier la mobilisation contre la politique du gouvernement.


samedi 8 septembre 2018




13 septembre dernier jour pour valider son PASS Fête de l’Huma à 26 €
Sur la fête entrée à 38€

Plus que quelques jours pour demander votre PASS aux militants communistes

Mardi 11 septembre, dernière permanence
au local de la section PCF de POISSY
De 18h00 à 19h00
16 rue de la sablière 78300 POISSY

Tel 01 39 79 28 00 (laisser vos coordonnées après le message de bienvenue)
Mail  poissy.pcf@club-internet.fr

mercredi 5 septembre 2018


 Le département des Ardennes sous tutelle de l’État
Le département des Ardennes sous tutelle de l’État
mercredi 5 septembre 2018[]
Le conseil départemental des Ardennes est presque en faillite.
La Chambre régionale des comptes réclamait une hausse de la fiscalité de 22%. Le Préfet a refusé.
Déclaration de Sylvain DALLA ROSA, Adecr08 :

Après une période de suspens, les contribuables ardennais viennent de connaître à quelle sauce fiscale ils seront mangés par le conseil départemental. Rappelons que la fiscalité du département avait déjà augmenté de 9% en 2017.

Le Préfet vient donc de rendre son verdict, il n’ajoutera pas une hausse de 22% (réclamée par la Chambre régionale des comptes) à celle de 1% déjà décidée par le conseil départemental pour 2018. Cette mesure était destinée à remettre à flot les finances du département sensiblement dans le rouge.

La dette de la collectivité territoriale, envers l’État atteint des sommets, elle est de prés de 15 millions d’euros concernant les dossiers de la A 34 ou de la ligne TGV. De fait, aujourd’hui le Conseil départemental est passé sous tutelle du Préfet.

Pourtant ces dépenses ne devraient pas incomber au département car elles touchent à des compétences régaliennes de l’État.

En prenant cette mesure d’apaisement et en échelonnant la dette, le Préfet ne fait que reculer temporairement le problème. Dans sa décision celui-ci s’abstient de dire quelque chose sur les investissements fantaisistes du département. Alors que nous attendions l’annulation pure et simple de la dette, le Préfet en rajoute dans les dépenses du département en lui refilant l’entretien des routes qui jusque là relevait de l’État. En première ligne de cette gabegie le personnel à déjà fait savoir qu’il ne serait pas la variable d’ajustement.


mercredi 4 juillet 2018


Pass entrée fête de l'huma
26€ pour 3 jours de fête
à retirer auprès des militants communistes










PASS  FÊTE 

DE L’HUMA

14 * 15 * 16  SEPTEMBRE 2018


Permanences : Local PCF

Tel : 01 39 79 28 00
Blog : pcfpoissyboucledeseine.blogspot.com

16 Rue de La Sablière
78300 POISSY

En Juillet, les Mercredis 11, 18 et 25
En Août, les Vendredis 3, 10, 17, 24 et 31
En Septembre Les Mardis 4 et 11

de 18h00 à 19h00

26 € pour 3 Jours (gratuit pour les moins de 15 ans)


38,00 € (FNAC et autres billetteries,)


dimanche 20 mai 2018



Pierre Ouzoulias : "Le gouvernement doit accepter de publier les algorithmes locaux
Publié le 04.05.2018 à 12H02
  
Le fonctionnement des algorithmes locaux est bien connu : ils sont déjà utilisés par les IUT pour "trier" leurs dossiers. // ©  Frédéric Maigrot / REA
Dans une tribune pour EducPros, le sénateur communiste des Hauts-de-Seine Pierre Ouzoulias s'insurge contre les "boîtes noires" que représentent pour lui les algorithmes d'établissements dans la procédure Parcoursup, estimant qu'ils vont être à l'origine d'une "sélection sociale".

"Parcoursup collecte par le biais d’une plate-forme nationale des données relatives à la scolarité et la vie sociale (CV, lettre de motivation, stages, etc.) des candidats à l’entrée à l’université. Ces données sont mises à disposition des équipes pédagogiques pour sélectionner les dossiers des étudiants qu’elles veulent accueillir.
À plusieurs reprises, la ministre de l’Enseignement supérieur et le secrétaire d'État chargé du Numérique, Frédérique Vidal et Mounir Mahjoubi, avaient pris l’engagement solennel que tous ces dossiers feraient l’objet d’un examen personnel et individuel. La non-hiérarchisation des vœux fait, notamment, que toutes les filières sont en tension et que les enseignants-chercheurs n’ont matériellement pas le temps de réaliser ce traitement. 
Sur son blog, Julien Gossa a bien montré que les "moyens supplémentaires" mis en œuvre par le gouvernement ne permettent de financer que trois minutes de travail par dossier. Autant dire que les CV et les lettres de motivation ont bien peu de chances d’être lues !
Pis, il est certain que de nombreuses universités organisent, en ce moment, un pré-tri des dossiers pour rejeter ceux qui ne seront même pas examinés. Cette sélection est réalisée à partir des données de Parcoursup, à l’aide de tableurs et en fonction de critères qui leur sont propres : les fameux "algorithmes locaux".
Pour beaucoup, leur fonctionnement est bien connu puisqu’ils sont déjà utilisés par les IUT pour "trier" leurs dossiers. Certains d’entre eux, par exemple, pondèrent les notes de terminale en fonction du classement du lycée.
Lors de l’examen de la loi ORE (Orientation et réussite des étudiants) au Sénat, le gouvernement avait déposé, en séance, un amendement qui étendait le secret des délibérations à ces "algorithmes locaux". Les candidats pourront, en septembre, obtenir des informations sur le rejet de leurs dossiers, mais ces algorithmes ne seront pas publiés, contrairement à celui de Parcoursup qui devrait être rendu public. Le média Next INpact qui en demandait le code source a été débouté et vient de saisir la Cada.
Lors de la première lecture du projet de loi sur la protection des données personnelles, par un amendement de la commission des lois sur l’article n°14, le Sénat a supprimé cette procédure dérogatoire et a réaffirmé la nécessité d’une divulgation des règles de fonctionnement des "algorithmes locaux".
L’Assemblée nationale a réintroduit cette disposition et la commission mixte paritaire a échoué à s’entendre sur un texte commun, notamment en raison du profond désaccord sur cet article n°14.
La logique de Parcoursup va accélérer les processus de ségrégation sociale, développer les stratégies de contournement de la carte scolaire et renforcer le recours à l’enseignement privé.
À l’occasion de la nouvelle lecture de ce projet de loi, le 16 avril dernier, le président de la commission des lois, la rapporteure, la sénatrice Sophie Joissains et moi-même, par une motion de renvoi en commission, avons défendu, contre l’avis du gouvernement, la nécessité de respecter l’esprit de la directive européenne et donc la publicité de ces algorithmes. Le Sénat a voté, à l’unanimité, pour la suppression de la dérogation défendue par le gouvernement.
Il est malheureusement à craindre que l’Assemblée nationale la rétablisse, lors de la dernière lecture à venir. Si, comme l’affirme le secrétaire d’État au numérique, l’objectif du gouvernement est vraiment d’assurer la plus grande transparence de tous les algorithmes, je ne comprends pas son acharnement à s’opposer à la version du Sénat. Nous attendons donc de lui qu’il accepte d’accorder aux algorithmes de Parcoursup et des établissements le même traitement.
Il ne s’agit pas d’un détail technique. La nécessité de classer tous les dossiers oblige à les noter avec une précision allant jusqu’à trois décimales après la virgule. Julien Gossa montre dans une démonstration statistique irréfutable que "pour la majorité des candidats, la décision d’admission s’apparente en réalité plus à une forme de tirage au sort qu’à une sélection juste et éclairée".
J’ajoute que la pondération des notes en fonction du classement du lycée va accroître les disparités sociales d’accès à l’université. Quelles sont les chances d’un candidat d’accéder à l’université si son lycée se trouve en dernière position de ce classement ? Quasiment nulles ! Et l'on comprend très bien que la logique de Parcoursup va accélérer les processus de ségrégation sociale, développer les stratégies de contournement de la carte scolaire et renforcer le recours à l’enseignement privé.
Défendre les boîtes noires des "algorithmes locaux", c’est, pour la ministre de l’Enseignement supérieur, une nécessité pour continuer de cacher les conséquences immédiates de sa loi : le recours systématique au tirage au sort et à la sélection sociale."
Pierre Ouzoulias
Sénateur des Hauts-de-Seine
Vice-président de la commission de la culture, de l’éducation et de la communication

| Publié le 04.05.2018 à 12H02

vendredi 27 avril 2018



Un 1er mai  des convergences !



La fête internationale des travailleurs peut être l’occasion pour celles et ceux qui sont dans l’action depuis des mois comme pour celles et ceux qui n’ont pu s’y joindre de se retrouver et de se faire entendre ; un moment privilégié pour notre société en ébullition de soulever le couvercle que veut imposer le pouvoir par la force policière comme par l’autoritarisme présidentiel. Cette stratégie dangereuse ne saurait faire oublier la casse des services publics, le délitement des solidarités, le chômage et la précarité qui cheminent au quotidien, et encore moins faire taire une jeunesse qui ne réclame pas la lune en demandant plus de places dans les universités pour y être accueillie dignement.
Le glissement sémantique du gouvernement est significatif. Face aux mouvements sociaux, le pouvoir n’en appelle plus à la défense de « l’état de droit » mais à « l’ordre républicain ». Aussi entend-on qu’il ne s’agit plus de régler les conflits par le droit, la démocratie, le dialogue, mais par la troupe déployée de manifestations en universités, à la manière d’un Clémenceau. Voilà une nouveauté qui devrait autant interroger qu’inquiéter. Le Président de l’Assemblée Nationale s’est même autorisé une remise en cause inédite du droit de grève dans la fonction publique… La droite jubile de tant de « fermeté » qui permet d’empêcher tout débat sur les grandes questions qui taraudent en profondeur nos concitoyens.
Deux grandes options s’opposent et s’affinent sous nos yeux. L’une consiste dans les libéralisations et l’intensification de la concurrence pour donner aux milieux financiers et industriels transnationaux de nouveaux espaces de rentabilisation. C’est ainsi qu’il faut comprendre le projet d’ouverture du capital de la SNCF, combiné avec l’offrande de nos rails aux sociétés privées. L’autre consiste à développer une appropriation sociale et démocratique, adaptée aux besoins d’aujourd’hui pour des services publics bénéficiant des investissements à la hauteur des enjeux sociaux, environnementaux, agricoles ou de formation. La première est portée par le pouvoir en osmose avec  des institutions européennes acquises à la promotion des intérêt du capital financier. La seconde est défendue par les travailleurs en lutte et le mouvement social, une large frange du mouvement associatif, des créateurs. L’une défend l’ordre inégalitaire de l’ultralibéralisme, l’autre l’intérêt général. Cette opposition s’aiguise depuis plusieurs années. Elle s’est accélérée avec la loi Travail de M. Valls après le CICE et autres cadeaux fiscaux et sociaux aux grandes entreprises pendant le précèdent quinquennat. Ce dernier reposait sur les mêmes présupposés et la même ambition de porter atteinte aux soubassements d’un modèle social qui conditionne l’efficacité économique à la protection sociale et à un droit du travail élevé.
Le ton goguenard du pouvoir et des médias dominants à l’égard du mouvement étudiant témoigne d’une cécité volontaire qui confine au mépris vis à vis d’une jeunesse populaire dépossédée de la possibilité même de définir son propre avenir. A travers la sélection socialement déterminée du système Parcoursup, le pouvoir ne dit pas autre chose que son incapacité à répondre au formidable défi de la démocratisation de l’enseignement supérieur. Toute une classe d’âge pourrait pourtant accéder à une formation élevée et l’université devenir un modèle de creuset social qui tirerait l’ensemble de la société vers le haut au lieu d’être le sas d’entrée d’un « marché » du travail répondant aux objectifs étriqués d’un grand patronat de plus en plus indexé sur les rendements financiers. C’est bien ce monde sans âme que refuse massivement la jeunesse. Traiter ses aspirations par la condescendance ou, pire, par le déploiement de gendarmes mobiles, témoigne d’un autoritarisme aveugle qui pourrait se retourner contre le gouvernement plus vite qu’il ne le croit. Surtout quand il s’additionne au mépris affiché vis à vis des cheminots confrontés aux fins de non-recevoir gouvernementales dont celle du Premier Ministre. Ce refus de négocier le moindre point d’un projet aussi déterminant pour l’avenir du pays, qui redéfinit en profondeur la place du rail pour la vie des territoires et l’environnement et, qui plus est, n’a jamais été présenté au suffrage des électeurs, est le symptôme de cette « a-démocratie » confiscatoire de la parole populaire qui définit si bien les gouvernements néolibéraux.
L’effervescence sociale des derniers mois doit trouver un prolongement retentissant ce 1er mai qui, en tout état de cause, ne ressemblera pas aux autres.  La manifestation des forces syndicales doit être le point d’appui d’une contre-offensive pour imposer au gouvernement une feuille de route sociale sur la modernisation et le développement des services publics, la grande question salariale qui figure au centre des débats de nos voisins allemands, le rôle et l’utilisation de l’argent qui irrigue les secteurs spéculatifs au détriment de nos universités, de nos services publics, de nos territoires et de l’emploi, notamment dans les secteurs industriels. A chacun de nous de faire de ce 1er mai un puissant relais des luttes en cours, une étape vers un rassemblement encore plus large, unitaire et déterminé pour sortir de ce système du règne de l’argent-roi.


lundi 23 avril 2018



Le gouvernement israélien empêche le maire de Gennevilliers d’aller en Palestine
17/04/2018 - PCF


                   Ce lundi 16 avril après six heures de rétention et six d’interrogatoire, le maire de Gennevilliers s’’est vu notifier par Israël son empêchement d’aller à Jérusalem. Les raisons invoquées sont la connaissance de Palestiniens, le soutien aux prisonniers politiques. L’ambassade de France en Israël et le consulat à Jérusalem sont intervenus en faveur du maire du Gennevilliers mais l’État d’Israël a maintenu son refus et l’a expulsé.

                               Cette situation marque un raidissement de la position de l’État d’Israël à l’égard de celles et ceux qui agissent pour le droit des Palestiniens à disposer d’un État libre et indépendant. Cette situation d’arbitraire est intolérable.
Qui pourrait trouver normal que l’Allemagne empêche un Français d’aller en Belgique ? C’est pourtant ce que fait Israël en empêchant un élu de la République d’aller à Jérusalem ou en Palestine.

                               La France, et particulièrement le président Macron, doivent refuser cette humiliation constante à l’égard de citoyens français interdits d’entrer en Palestine. Devant le refus d’Israël de respecter les différentes résolutions de l’ONU, la France doit reconnaître officiellement l’État de Palestine.
Patrice Leclerc, Maire de Gennevilliers.



Face à Macron, 
nous sommes 
de toutes les mobilisations
23/04/2018 - PCF

Les mobilisations et les colères sociales s'étendent dans le pays contre les politiques d'austérité et d'injustice du gouvernement Macron, contre son arrogance et son autoritarisme. Les communistes sont de toutes ces mobilisations, dans le droit fil des votes de nos parlementaires à l'Assemblée nationale et au Sénat contre les lois et les budgets qui provoquent aujourd'hui tant de rejet. La journée d'action interprofessionnelle du 19 avril a marqué une nouvelle étape de l'extension de ces luttes. Des centaines de milliers de femmes et d'hommes participent désormais aux grèves et à de multiples actions pour leurs revendications, pour l'avenir des service publics, pour améliorer leurs conditions de vie et de travail, pour défendre leurs emplois, leur pouvoir d'achat, le droit aux études, pour  stopper les logiques libérales et conquérir de nouveaux droits.
Dans ces mobilisations multiples, un climat nouveau est en train de grandir. Dans les AG, les manifestations, dans les entreprises et sur les marchés, les débats s’aiguisent et la recherche de convergences, de solutions plus justes pour le plus grand nombre et d'idées alternatives aux logiques  de la finance capitaliste est mise en débat. Le mouvement peut et doit encore beaucoup grandir pour faire reculer le pouvoir Macron. Celui-ci ne s’y trompe pas en utilisant la force. Procédé connu, que nous condamnons fermement pour faire casser les mouvements en cours. C'est donc le moment d'intensifier nos actions, de populariser arguments et solutions nouvelles, d'unifier ces luttes car toutes se heurtent aux mêmes logiques d'austérité et de déréglementation sociale.
Emmanuel Macron et ses ministres trustent les médias, qui relaient quotidiennement les arguments du pouvoir. La bataille d'idées fait rage. Nous invitons les communistes, aux côtés des syndicalistes, à riposter pied à pied en portant des propositions alternatives pour financer les services publics, l'emploi, le pouvoir d'achat, les universités et l'éducation, et pour en finir avec les privilèges accordés à la finance, aux actionnaires, aux grandes fortunes. Dans cette bataille d'idées, les communistes  peuvent largement diffuser l'Humanité, l'Humanité Dimanche, la presse régionale progressiste, comme La Marseillaise, l’Echo. Ils peuvent également relayer, via les réseaux sociaux, toutes les luttes en cours, toutes les propositions et les argumentaires alternatifs développés par celles et ceux qui sont en lutte, et notamment les  vidéos argumentaires, les cahiers d'acteurs émanant du PCF, de ses parlementaires et élus·e·s. Nous pouvons inonder la toile si chacune et chacun les partage. Au-delà des réseaux sociaux, nous appelons à multiplier les réunions publiques et points de rencontre pour mettre en débat les propositions alternatives à la politique de Macron, afin que le pays s'empare de cette idée : "oui, d'autres choix sont possibles". 
Nous appelons l'ensemble des communistes à initier et à investir partout où ils vivent, où ils travaillent, les mobilisations, et à participer à tous les rassemblements, débats, manifestations, du local au national.
Dans tout le pays, préparons désormais un très grand 1er mai 2018 de mobilisations et de convergences qui aura une couleur particulière cette année. La vente militante du muguet par les communistes doit être ce jour là l'occasion d'un débat à grande échelle dans tout le pays.
Nous appelons les communistes à être présents et actifs, avec leurs propositions, dans tous les rendez-vous d'ores et déjà annoncés et dans ceux qui le seront dans les jours à venir, pour faire d'avril, mai et juin trois mois de luttes généralisées dans le pays : aux côtés des cheminot.e.s et des électriciens et gaziers, dans chacune de leurs journées de grève ; le 25 avril aux manifestations des chômeuses et chômeurs ; au meeting unitaire de la gauche et des écologistes du lundi 30 avril, Place de la République à Paris, et dans les initiatives unitaires de la gauche dans le pays ; le 3 mai avec les enseignant.e.s et les lycéen.ne.s contre la sélection ; le 5 mai à la manifestation « pot-au-feu : la fête à Macron » ; le 22 mai avec les fonctionnaires et les hospitaliers; le 9 juin pour la  « Marche sur l’Élysée » des « oublié.e.s de la République » ; le 14 juin avec les retraité.e.s ; le 23 juin à l' initiative nationale à l'appel de la Convergence des services publics et à toutes les autres initiatives qui continuent de se construire.
Le Parti communiste fera tout, au cœur de ces mois de luttes, pour que la convergence professionnelle, syndicale et des forces de gauche se renforce. Il agira pour qu'une date nationale de mobilisation réunissant l'ensemble de ces forces permette au pays de montrer son unité et sa force face au mépris du pouvoir. Il travaillera à la construction d'une plate-forme de convergence commune au maximum de ces forces.
Au service de cette dynamique, nous mettons sur la table la proposition d'une votation citoyenne nationale sur l'avenir du service public ferroviaire et de tous les services publics dont l'organisation serait à co-construire avec toutes les organisations, les citoyen.ne.s, les élu·e·s locaux qui le souhaitent.
Nous appelons à organiser la solidarité concrète avec les grévistes, mais aussi avec toutes celles et ceux qui souffrent et ont besoin de protection.
Nous proposons également d'organiser dans tout le pays des chaînes humaines pour protéger nos biens communs que sont les services publics et les emplois menacés dans les entreprises en lutte.

Le Comité exécutif national du Parti communiste français

Paris, le 22 avril 2018



Cuba :
 "L'élection de Miguel Diaz-Canel Bermùdez est un message fort envoyé au peuple Cubain" (Pierre Laurent)
20/04/2018 - PCF

Vous trouverez ci-dessous le courrier que Pierre Laurent a envoyé au Parti communiste cubain suite à l'élection de Miguel Diaz-Canel Bermùdez qui acte la succession de Raùl Castro Ruz à la tête de Cuba.


"Chers camarades,

Au nom du Parti communiste français, je tiens à saluer l'élection de Miguel Diaz-Canel Bermùdez, qui acte la succession à Raùl Castro Ruz.

Au moment où coïncident le 199
è anniversaire de la naissance du Père de la Patrie Carlos Manuel de Céspedes, et celui de la victoire sur l'invasion des mercenaires à Playa Giron, la nomination de Miguel Diaz-Canel Bermudez, non issu de la génération historique, est un message fort envoyé au peuple Cubain, à sa révolution tracée par Fidel Castro et poursuivie par son frère Raùl.

C'est également un acte de confiance aux nouvelles générations cubaines, confirmé par l'élection du nouveau Parlement en mars dernier, où l'on compte 55,8% de nouveaux élus dont 13,2 % de moins de 35 ans et une moyenne d'âge de 49 ans. Une confiance également affirmée avec une représentation de 53,2% de femmes, faisant de Cuba le second Parlement à majorité féminine dans monde.
Ces changements à la tête de l'Etat cubain alimente déjà de nombreux débats, de nombreuses spéculations dans le camp impérialiste afin de discréditer le pouvoir populaire cubain. Mais, à l'heure où l'Amérique latine et Caraïbes connaissent une importante contre-offensive des forces néolibérales, ne lésinant sur aucun moyen pour déstabiliser les forces de gauche et progressistes du continent, nous sommes persuadés que, loin de plonger Cuba dans la nostalgie et l'inquiétude, ce qui prédomine, c'est la volonté affichée d'une révolution restant dans la continuité de son essence, de ses valeurs, de ses principes et de ses projets d'émancipation humaine, de justice, de coopération et de paix.

Nous sommes convaincus que le handicap qui pourrait exister pour une partie de la nouvelle génération de ne pas tirer directement sa légitimité de la révolution, sera vite dépassé, avec certainement un style différent, mais avec cette boussole de garantir les acquis sociaux auxquels la population est attachée, de poursuivre les réformes annoncées de développement social, économique et culturel du pays en préservant l'unité nationale.

Un enjeu sera majeur dans la période qui s'ouvre, celui d'en finir avec un blocus qui étrangle économiquement sur des besoins fondamentaux le pays et les Cubains, qui est une véritable arme pour tenter de porter atteinte à la démocratie et à la souveraineté populaire.

Dans la fidélité des relations d'amitié, de solidarité, d'échange et de volonté de batailles communes qu'entretiennent nos deux partis, nous souhaitons tous nos vœux de réussite et de soutien à la nouvelle équipe en place, dans sa responsabilité de mener à bien la destinée de Cuba, avec les Cubains eux-mêmes.
Restant avec nos élu-e-s à votre disposition pour continuer à ouvrir de nouvelles passerelles pour des accords de réelles coopérations entre nos nations, comme cela a pu être le cas en 2017, avec la France et l'Europe, nous souhaitons bon vent à Cuba et à Miguel Diaz-Canel Bermudez,

Recevez, Chers camarades, nos plus fraternelles salutations."

Pierre Laurent, secrétaire national du PCF,



Fret SNCF : une mise à mort sur fond de provocation (PCF)
17/04/2018 - PCF

Fret SNCF : une mise à mort sur fond de provocation (PCF)

            En marge de la visite d’Elisabeth Borne, Edouard Philippe et Nicolas Hulot sur le port de Bonneuil-sur-Marne, le gouvernement et la direction de la SNCF ont annoncé la filialisation du fret SNCF.

           Alors que les cheminot-es sont en lutte depuis le début du mois d’avril pour défendre le service public ferroviaire, marchandises et voyageurs, cette annonce, faîte par voie de presse, est une véritable provocation.

           Cette filialisation, justifiée par la nécessité d’une recapitalisation, marque l’étape ultime de la destruction du fret SNCF engagée depuis 2006, date de son ouverture à la concurrence.

            À l’heure où la lutte contre le réchauffement climatique est une urgence absolue, cette décision aura pour conséquence de multiplier les camions sur les routes. C’est un non-sens absolu.

            Depuis le début du conflit, le gouvernement tente de justifier sa réforme par l’amélioration que susciterait l’ouverture à la concurrence du transport de voyageurs.
            Plus de dix ans après son ouverture à la concurrence, nous avons avec le fret l’illustration parfaite de cette stratégie : la concurrence n’améliore pas le service.

            Depuis 2006, fret SNCF a vu son nombre de salariés divisé par 2.5, plus de 400 gares de triages ont fermé, 1.6 million de camions supplémentaires sont jetés chaque année sur les routes et la part modale de transport de marchandises transportées par rail est aujourd’hui inférieure à 10%. Voilà ou mène l’ouverture à la concurrence.

            Le PCF demande au gouvernement d’annuler cette décision et d’engager une grande politique publique concernant le transport de marchandises avec pour objectif d’accélérer le report modal de la route vers le rail.

             Le fret ferroviaire doit être déclaré d’intérêt national et rester dans 100% public.

Parti communiste français,

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