dimanche 5 janvier 2014


"Nos vœux"

l'éditorial de Patrick Le Hyaric

"Nos meilleurs vœux accompagnent chacune et chacun d’entre vous ainsi que vos proches. Vœux de solidarité, de justice et de paix, pour qu’enfin advienne l’ère de l’humanité. Des vœux qui ne peuvent devenir réalité que par un puissant mouvement populaire, unitaire. Vivre mieux sur la planète n’a jamais été aussi possible. Et pourtant, cela apparaît comme inaccessible pour l’immense majorité tant ce pouvoir, comme l’a encore fait le président de la République lors de ses vœux, ne fait que réciter et mettre en œuvre les directives européennes qui nous mènent dans le mur."
Seule la nouvelle caste des 500 familles qui accaparent près de 20% des richesses produites y trouve son compte. Et il a annoncé qu’il allait encore la servir! Voilà le grand problème! Sans une inlassable action pour l’universelle justice sociale, se conjuguant avec un renouveau complet de la démocratie et pour une planète durable et vivable, sans tourner le dos au stupide dogme capitaliste de la concurrence prétendument libre, notre monde continuera à être menacé par de multiples tensions, fragmentations diverses et l’infernal fracas des armes. Les inégalités et la pauvreté que répand partout désormais le capitalisme sont un fumier sur lequel se développent des divisions et des haines; des intégrismes et des extrêmes droites menaçantes et de nouvelles guerres de religion ou impérialistes.
Décidément, comme au jour où Jean Jaurès écrivait l’éditorial fondateur de notre journal, «l’humanité n’existe point encore, ou elle existe à peine». Non pas que de considérables progrès n’aient pas été accomplis depuis cette date. Mais, précisément, nous sommes désormais entrés dans une douloureuse période de régression. Elle s’apparente à de la «déshumanité». Pourtant, il n’y a là rien de fatal. Tout est question de choix et de volonté politique qui appellent la construction d’un nouveau rapport de forces culturel, politique, social, idéologique. Ce ne sera possible que dans le débat avec le plus grand nombre de celles et ceux qui recherchent sincèrement une issue à leur situation, au premier rang desquels les jeunes et celles et ceux qui souffrent le plus. Dégager ensemble des solutions neuves qui produisent du mieux pour le plus grand nombre et ne plus galvauder l’étiquette de gauche pour plier nos vies aux canons du capitalisme financier, telle est l’alternative de la période.
C’est parce que les enjeux sont immenses qu’ils posent à tous les progressistes de nouvelles questions sur les capacités des peuples à transformer le monde, que la guerre idéologique est inédite, que l’Humanité va sérieusement se rénover pour être plus efficace et utile, tout en s’articulant avec une toute nouvelle plate-forme numérique, la veille de ses cent dix ans, en avril prochain. Avec vous, nous voulons relever le défi de la terrible crise qui secoue violemment la presse écrite et celui des nouveaux enjeux de la transformation sociale, démocratique et écologique. Notre journal fera de cette année anniversaire de l’assassinat de son fondateur «l’Année Jaurès», qui se déclinera en de multiples initiatives éditoriales et publiques. Utile pour réactiver le débat à gauche sur la possibilité de changer le monde,l’Humanité veut, à l’instar de Marx et de Jaurès, aider à initier un processus «d’évolution révolutionnaire» dans les conditions de notre temps.
Bonne année à vous.


Notre journal fera de cette année anniversaire de l’assassinat de son fondateur

« l’Année Jaurès »,
annonce Patrick Le Hyaric

Cinq de Roanne

 


L’acharnement continue (CGT)


Le Tribunal correctionnel de Roanne, dans sa sagesse, a prononcé le 17 décembre 2013, la relaxe des 5 militants Cgt, poursuivis pour avoir refusé le prélèvement de leur ADN, mettant ainsi fin au calvaire subi par nos camarades depuis 6 ans.
Monsieur le Procureur de la République de Roanne a accepté cette décision en ne relevant pas appel dans le délai prescrit.
Le Parquet général de Lyon, plutôt que de se consacrer au préparatif du réveillon de fin d'année 2013, a par une note du 31 décembre donne instruction à Monsieur le Procureur de Roanne de relever appel, craignant selon toute vraisemblance, que cette décision fondée en droit et en fait ne fasse jurisprudence !
Cet acte du Parquet général n'est que le reflet de l'acharnement de l'institution judiciaire à l'égard de syndicalistes CGT, qui pourtant ont été dispensés de peine par la Cour d'appel de Lyon au vu des éléments de leur dossier.
Cette vindicte est la suite logique de la volonté de l'actuel gouvernement de surseoir à tout examen du projet de loi d'amnistie des délits syndicaux depuis février 2013 !
Nous ne pouvons accepter cette situation de déni, ni l'expression de cet acharnement judiciaire à l'encontre de militants qui luttent pour leurs idées.
Le Parquet général de Lyon en prenant cette décision, infondée en droit, commet un acte de provocation à l'égard de tous les syndicalistes CGT.
La Confédération sera présente, une nouvelle fois, pour soutenir les 5 de Roanne devant la Cour d'appel de Lyon et, à cette occasion, demandera que soit examiné sans délai le projet de loi d'amnistie retiré in extremis du débat parlementaire.
Montreuil, le 2 janvier 2014

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"Un acharnement inadmissible" 


(Pierre Laurent)


La justice s'archarne 


encore et encore contre 


les cinq de Roanne

"L'acharnement contre ces cinq syndicalistes ne cessera donc t-il jamais ?
C'est inadmissible", s'offusque, Pierre Laurent, le secrétaire national du PCF dans un communiqué. "Je demande des explications : qui est responsable d'un tel acharnement?  Une chose est certaine : la mobilisation doit reprendre sans tarder pour obtenir leur relaxe totale et définitive", déclare le numéro un communiste. Cette décision a été accueillie avec stupeur par la CGT : "Après la relaxe des camarades, j'avais déclaré que c'était une victoire de la raison sur l'absurde. Et bien, il y a encore des gens qui sont dans l'absurde. C'est de l'acharnement politico-juridique. Nous sommes tous abasourdis", a déclaré Serge Lenoir, secrétaire général Union locale CGT du Roannais. "On pensait avoir tiré un trait sur cette affaire, mais on se rend compte que l'acharnement continue contre les militants syndicaux", a renchéri Didier Marchand, secrétaire du syndicat CGT des agents hospitaliers du Roannais, et l'un des cinq militants poursuivis. "C'est une simple décision politique car on entre en période électorale", a-t-il ajouté.
Le calvaire judiciaire de Cristel Coste, Jean-Paul Barnaud, Gérald Dionozio, Christian Osete et Didier Marchand, militants CGT, inquiétés depuis 2010 pour des tags puis pour refus de prélèvement d’ADN, avait pris fin le 17 décembre dernier après la relaxe prononcée par le tribunal de Roanne. Le parquet, qui avait dix jours pour faire appel, en a décidé autrement par la décision de son procureur général qui a fait appel du jugement de relaxe mardi 31 décembre 2013. "La mobilisation doit reprendre sans tarder pour obtenir leur relaxe totale et définitive et exiger le vote d'une loi supprimant le fichage pour activités syndicales et amnistiant les syndicalistes déjà condamnés", conclut Pierre Laurent.
"On va se battre! ", écrit le porte-parole du PCF sur Twitter :

2 autres cégétistes poursuivis.

 Relaxés le 20 novembre 2012 par le tribunal de Villefranche (Rhône),
Pierre Coquan, secrétaire général de l’UD CGT du Rhône, et Michel Catelin, membre du bureau de l’UL CGT de Villefranche, sont convoqués mercredi par le procureur de la cour d’appel de Lyon.
Ils sont poursuivis pour «organisation sur la voie publique d’une manifestation n’ayant pas fait l’objet d’une déclaration préalable», pour une diffusion de tracts au péage de Villefranche contre la réforme des retraites en août2010.

Une manifestation de soutien a lieu mercredi 8 janvier   à 11h30 place Bellecour, à Lyon.

vendredi 3 janvier 2014



ON VA LEUR FAIRE UN DESSIN

"L'Austérité ou la vie"




Smic 

"le gouvernement est enfermé 

dans sa logique dévastatrice 

de baisse du coût du travail"

Le gouvernement a osé le faire. Il n'y aura pas de coup de pouce pour les Smicards cet hiver, jugeant la hausse légale du SMIC de 1,1 % suffisante puisque 2 fois supérieure à l'inflation.
Cette "hausse" se traduira par une augmentation réelle du Smic horaire brut de 0,1 euro. Soit pour un smicard à plein temps, une augmentation de son salaire brut de 15 euros par mois. Heureux smicards qui pourront donc profiter pleinement d'un salaire net mensuel de 1113 euros.
C'est d'autant plus scandaleux que les arguments avancés par le gouvernement reprennent directement le refrain patronal. D'un côté, la conjoncture ne serait pas favorable, la croissance serait trop faible -cette même croissance qui était pourtant, il y a 10 jours, favorable à la baisse du chômage- De l'autre, les smicards français seraient des privilégiés face à leurs concurrents occidentaux. Deux arguties qui ne tiennent pas la route. Les smicards français ne sont pas privilégiés par rapport à leur homologue européens : Irlande, Belgique, Pays-Bas font mieux que la France.
En réalité, le gouvernement est enfermé dans sa logique dévastatrice de baisse du coût du travail et de défense des profits des entreprises qu'il confond avec leur compétitivité.
Il fait semblant d'oublier que les entreprises sont exonérées de cotisations sociales patronales pour les salaires versés au SMIC et de manière dégressive jusque 1,6 SMIC.
Il refuse obstinément de comprendre que cette recherche frénétique de la baisse du coût du travail est une cause essentielle de la crise dans laquelle le pays est plongé. Qu'elle participe pleinement à l'écrasement des salaires et à l'explosion du chômage et des travailleurs pauvres, comme au gonflement de ses déficits publics et sociaux.
Pire, il nie que ce n'est pas le coût du travail qui plombe les entreprises françaises mais le coût du capital, qui ponctionne sur la richesse produite par le travail.

Ce n'est donc pas en mettant sous pression les Smicars que le gouvernement travaillera à une sortie de crise par le haut. Au contraire, sans attendre un hypothétique retour de la croissance tiré par d'autres, il doit œuvrer concrètement au développement des salaires et de l'emploi dans les entreprises, et de leur sécurisation réelle, en soulageant les entreprises des prélèvements du capital qui développent emplois et salaires et en pénalisant celles qui choisissent la rentabilité financière immédiate contre l'emploi et les salaires. Certes, cela suppose de mener des combats en France et en Europe pour une transformation en profondeur de l'Union européenne, de la BCE et de l'Euro. Et non de s'aligner sur les décisions de Bruxelles et de Francfort, et de Merkel.

Turquie 

La France doit s'opposer à l'extradition de Pinar Selek


Le ministère de la Justice turc a lancé une procédure pour obtenir de la France l’extradition de l’écrivaine et sociologue Pinar Selek. 
Connue pour ses recherches sur les minorités, notamment kurdes, elle a fait l’objet d’une arrestation sous le prétexte d’ « activités terroristes ». 
Après deux années d’emprisonnement préventif, elle est acquittée en 2006. 
Elle a dû quitter son pays et vit depuis 2009, avec le statut de réfugiée politique, à Strasbourg. Mais le pouvoir islamo-conservateur et sa justice instrumentalisée n’ont jamais renoncé. 
En 2013, Pinar Selek est condamnée, en appel, à la prison à vie.
Après avoir fait tirer sur son peuple sur la place Taksim, Erdogan s’acharne contre les droits de l’Homme et la démocratie. 
Les démocrates turcs, kurdes et alévis connaissent une répression sans limite. Toute velléité de liberté d’expression et d’opinion est bâillonnée.
En dépit de la violence de l’appareil politico-judiciaire turc, largement discrédité, des résistances s’organisent sur place et les forces progressistes ont besoin de notre solidarité.
Le Parti communiste français demande solennellement au gouvernement français de s’opposer à l’extradition de Pinar Selek.

Dans quelques jours, le président de la République, François Hollande, se rendra en visite officielle à Ankara. 
Le PCF lui demande de renoncer au projet de coopération policière et judiciaire entre la France et la Turquie dont on mesure aujourd’hui les conséquences liberticides. Il devra aussi faire entendre la voix de la France pour exiger le respect de la démocratie et des droits du peuple kurde.

Colombie 

Le PCF condamne l'assassinat de Gilberto Daza

Le PCF condamne avec fermeté l'assassinat de Gilberto Daza, élu du Pôle démocratique de la ville de Sucre. Cet assassinat montre encore une fois l’absence de volonté du gouvernement colombien d'assurer une véritable protection des personnalités politiques progressistes, menacées de mort par les groupes para-militaires. Gilberto Daza était connu pour son engagement contre la privatisation de l’aqueduc de sa ville, et pour son action contre l'exploitation indiscriminée des mines par les transnationales dans son département du Cauca.


Le PCF exprime toute sa solidarité avec la famille de Gilberto Daza, ainsi qu'avec le Pôle démocratique alternatif et l'ensemble de la gauche colombienne qui se bat pour la paix et la fin de l'impunité en Colombie.



Disparition de Fernand Tuil, 

un militant de la paix et de la justice en Palestine

Fernand Tuil nous a quittés, ma peine est immense et, à cet instant, ma première pensée se tourne vers Isabelle Tordjman, son épouse, et ses enfants.
Tous les communistes partagent leur deuil et leur chagrin. À cette heure, nombreux sont celles et ceux qui sont en pleurs.
Fernand était la révolte et la générosité faites homme, un communiste sincère, loyal, ouvert. L'injustice lui était proprement insupportable, et Fernand était un militant de la paix et de la justice en Palestine de la première heure, reconnu comme tel par Yasser Arafat qui l'avait pris en amitié.
Les massacres de Sabra et Chatila au Liban en 1982 marqueront un tournant - à la barbarie, Fernand répondra par la fraternité et la solidarité, et lancera la campagne de jumelage des villes françaises et des camps de réfugiés palestiniens, en initiant dès 1989 le jumelage de la ville de Montataire (Oise) et de Deheisheh (district de Bethléem). En 1999, l’Association pour le Jumelage entre les camps de réfugiés palestiniens et les villes françaises (AJPF) voit le jour, co-présidée par Fernand Tuil et Ahmed Muhaisen (Deheisheh).
Ce sont maintenant des dizaines de villes de tout le territoire français qui constituent ce réseau dense et irremplaçable de solidarité entre les peuples français et palestiniens. Leur action est déterminante dans la coopération entre nos deux peuples, nos deux nations.
Fernand Tuil était, selon ses propres mots, « un citoyen du monde », Français, Israélien et Palestinien, trois nationalités, un seul cœur.
À son épouse Isabelle Tordjman, à ses enfants, ses parents et proches, ses frères de cœur, à Ahmed et aux habitants de Deheisheh, je présente mes plus sincères condoléances et, par ma voix, celles des communistes français qui viennent de perdre l'un des leurs et peuvent s'honorer de l'avoir compté parmi eux dans leur combat pour l'émancipation du genre humain.

Pierre Laurent,
secrétaire national du PCF


« Libérez Marwan Baghouti 

et tous les prisonniers 

politiques palestiniens »


Le PCF salue la libération de 26 prisonniers palestiniens. C'est une victoire pour les militants de la paix, du droit et de la justice au Proche-Orient. Le PCF se réjouit qu'ils puissent enfin recouvrer la liberté et retrouver leurs familles et leur peuple.
Nul n'est cependant dupe. À deux jours de la visite du secrétaire d'État américain, John Kerry, Israël, qui a bombardé Gaza du 24 au 26 décembre en toute impunité, libère les prisonniers au compte-goutte comme s'il s'agissait d'un signe de bonne volonté alors qu'il doit s'agir d'un préalable à tout accord de paix.
Israël maintient encore illégalement en détention près de 5 000 prisonniers politiques palestiniens dont Marwan Barghouti, député de l'Assemblée législative palestinienne et dirigeant du Fatah. Le véritable geste de paix serait de libérer tous les prisonniers politiques palestiniens immédiatement et sans condition.
S'il s'avérait que ces libérations devaient masquer la décision de nouvelles constructions coloniales en Cisjordanie et à Jérusalem-Est, le premier ministre israélien et son gouvernement feraient, une fois de plus, preuve de duplicité. Rien de bon pour Israël comme pour la Palestine ne peut venir d'une telle fuite en avant dans la politique coloniale.
À la veille du début de l'année mondiale de solidarité avec la Palestine pour la paix, la justice et le droit, le PCF appelle les forces démocratiques et de progrès à se mobiliser partout dans le monde pour les droits du peuple palestinien et la co-existence pacifique de deux États, israélien et palestinien.

Un premier pas sur le chemin pour y parvenir est connu : libérez Marwan Barghouti et tous les prisonniers politiques palestiniens, maintenant !

Voeux 2014 


Je vous souhaite 


des rêves



 « Je vous souhaite des rêves à n’en plus finir.
Et l’envie furieuse d’en réaliser quelques-uns.
Je vous souhaite d’aimer ce qu’il faut aimer, ….et d’oublier ce qu’il faut oublier.
Je vous souhaite des passions.
Je vous souhaite des silences.
Je vous souhaite des chants d’oiseaux au réveil, et des rires d’enfants.
Je vous souhaite de résister à l’enlisement, à l’indifférence, aux vertus négatives de notre époque.
Je vous souhaite surtout…
d’ ETRE VOUS. »

Jacques BREL


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