mardi 31 décembre 2019


POLITIQUE
Y’a d’la joie… Par Éric Bocquet (Sénateur CRCE)
·         30 décembre 2019
 » Foin de la sinistrose, arrêtez donc de faire la tête, faites la fête, réjouissons-nous bon sang ! Jouez hautbois, résonnez musettes, Alléluia. Finis les « burn out » et antidépresseurs, jetez par-dessus bord Lexomil, Temesta et autre Prozac… Dites donc, il n’aurait pas un peu fumé la moquette notre chroniqueur ? Eh bien non, pour ce dernier billet de l’année, j’ai souhaité terminer 2019 en fanfare avec un feu d’artifice.
« Peste soit de l’avarice et des avaricieux », des grincheux et des grincheuses. Ducasse, carnaval, bacchanale, allons-y tous ensemble. Mais enfin, que s’est-il passé qui justifierait de tels débordements d’allégresse ?
Je peux vous l’annoncer, les ami.es, je peux même vous le claironner : « Le CAC 40 au-dessus des 6000 points pour la première fois depuis 2007 ». Tel était, le mardi 17 décembre (jour de la grande mobilisation contre la réforme des retraites), le titre ronflant du quotidien « Les Echos », comme quoi, dans le monde du business, on ne se laisse jamais aller aux états d’âmes et on ne perd jamais de vue les fondamentaux quand il s’agit d’argent.
Laissons-nous porter par la vague déferlante du quotidien préféré de Bernard Arnault, lisons ce que l’on nous raconte : « La bourse de Paris nage en pleine euphorie… à moins d’un improbable krach de dernière minute, 2019 devrait s’inscrire comme la meilleure année boursière depuis 20 ans. Le CAC 40 a engrangé plus de 26% depuis janvier, une performance remarquable. »
Vous en voulez encore… en voici : « En prenant en compte les dividendes, le CAC 40 est 50% au-dessus de son niveau de 2007 ». Le phénomène est mondial.
Toutes les grandes places des pays développés volent de record en record. Depuis fin octobre ou début novembre, les grands indices boursiers américains touchent quasi chaque jour de nouveaux sommets historiques. Allez, une dernière pour la route, je ne peux y résister davantage. A la question : « Comment se présente 2020 ? » cet économiste répond : « 2019 n’a pas été une année de récession et 2020 ne le sera pas probablement non plus, du moins au premier semestre ».
On comprend, dès lors, qu’il vaut mieux mettre à l’index ces « méchants » privilégiés des régimes spéciaux de retraites, SNCF, RAPT, du fait de leur égoïsme, ils vont endetter volontairement leurs petits-enfants et prendre en otages les Français, etc.
Non, franchement je vous le dis, y’a d’la joie chez les capitalistes.
Bonnes fêtes à tous ! »





Publié le 30/12/2019 par PCF
En retirant la réforme des retraites, le Président peut reprendre la main pour ouvrir un dialogue sincère (Fabien Roussel)
Le Président de la République doit s'exprimer ce mardi 31 décembre.

 Après 26 jours de mobilisations et de grèves, il doit entendre qu'une grande partie du pays ne veut pas de sa réforme.

Et la retirer.
Car une grande réforme, si elle porte l'ambition de transformer profondément notre système de retraite, devrait avoir pour objectif d'être porteuse de progrès pour tous et de rassembler une large majorité de nos concitoyens, notamment les premiers concernés,
les salarié.e.s, la jeunesse et les partenaires sociaux.

C'était l'ambition affichée d'Ambroise Croizat et du gouvernement du général de Gaulle en 1946. Ils y sont parvenus.

Ce gouvernement en est tellement loin.
Tous les syndicats et l'ensemble des forces de gauche et écologistes sont contre une réforme budgétaire qui va allonger la durée de notre vie au travail.
Seul le Medef applaudit. Et encore, timidement.

Cette réforme concentre ce qu'il y a de pire : elle plafonne les dépenses à 14% du PIB, remplaçant des trimestres par des points, troquant la solidarité par l'individualisation des retraites, changeant le mode de calcul des pensions pour retenir les pires années au lieu des meilleures, portant l'âge de départ en retraite sans malus à 64 ans, réduisant le bénéficie des pensions de réversion, ouvrant en grand la porte aux retraites par capitalisation et aux fonds de pension.

Et quand il parle négociation, ce gouvernement ne propose en somme que la clause du grand père. Comment qualifier une société qui dit à ses enfants : « c'est vous qui paierez ! »

Où est la solidarité ?

Après 25 jours de conflit, les salariés et leurs représentants syndicaux ont montré leur détermination. Les forces de gauche et écologistes demandent également que cette réforme soit retirée pour ouvrir de véritables négociations.

D'autres propositions ont été formulées pour financer les améliorations du système actuel.

Bien sûr toutes ces propositions vont à l'encontre du projet du gouvernement de faire travailler plus longtemps les Françaises  et les Français

Mais elles portent en elles la marque du progrès et de la justice sociale, de la solidarité, du partage des richesses et du recul des inégalités. Alors discutons-en.

Tout cela alimente la colère d'autant plus qu'il n'y a pas urgence à réformer notre système de retraite.

Sans compter le ras le bol généralisé qui souffle et grandit dans le pays, comme si tous les mauvais coups subis par nos concitoyens depuis deux ans et demi remontaient aujourd'hui.

Un président à l'écoute du peuple et de tous les français doit avoir l'humilité d'entendre aussi tout cela.

Retirer cette réforme, ce n'est pas perdre.

C'est reprendre la main pour ouvrir une nouvelle période faite d'apaisement et d'un dialogue sincère.

L'acte 2 du quinquennat peut commencer ce 31 décembre si le président ouvre une période de dialogue sans imposer sa réforme.

Fabien Roussel, secrétaire national du PCF et député du Nord,



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