Lock-out à la clinique Océane
Lock-out à la clinique Océane : j’en appelle à l’intervention de la puissance publique
Comme dans de nombreux établissements hospitaliers, les personnels de la clinique Océane, unité psychiatrique du groupe Ramsay, étaient en grève depuis le 22 juin afin de faire valoir leurs revendications, notamment à l’issue de la période haute de la crise sanitaire du Covid-19.
Or, le lundi 13 juillet, à défaut des légitimes négociations qui devraient être organisées dans le cadre d’un mouvement social, la direction de la clinique a annoncé la fermeture de l’établissement, ce qui s’apparente visiblement à une mesure de lock-out interdite par la loi.
D’autant que le Comité Social et Economique n’a pas été consulté, ni prévenu de cette décision.
J’ajoute pour m’être rendu sur place, que le mouvement social observé ne mettait pas en péril la nécessaire continuité de service, donc de soins.
A ce jour, au désarroi et à la colère légitime du personnel face à une telle pratique méprisable vis-à-vis de leur engagement professionnel, s’ajoute l’interruption des traitements pour les patients, puisque la direction de la clinique a notifié aux familles l’arrêt des consultations et le transfert des autres malades vers d’autres établissements.
Rien d’autre qu’une volonté inique de punir les salariés ou de les contraindre à cesser leur action syndicale, ne semble motiver cette décision. En particulier pour un groupe qui visiblement ne connaît aucune difficulté financière (8,2 millions de résultat net en 2018/2019).
Au regard de cette situation, j’en appelle à l’intervention du 1er Ministre et des Ministres de la Santé et du Travail afin que la puissance publique intervienne et appelle à la raison et à la négociation la direction de cette clinique et son groupe de tutelle.
(Plus d'éléments à partir du lien : http://www.jeanpaul-lecoq.fr/spip.php?article898)
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