mercredi 16 décembre 2009

ELECTIONS REGIONALES
LE FRONT DE GAUCHE,
C’EST, AVEC VOUS,
POUR FAIRE GAGNER LA GAUCHE
RENDEZ-VOUS AU MEETING DU 10 JANVIER

Avec des personnalités nombreuses et notamment
Christian Picquet, Jean-Luc Mélenchon et Marie-George Buffet.
dimanche 13 décembre 2009,

La presse locale (le Courrier des Yvelines) et nationale (Le Parisien et Libération) se font l’écho depuis novembre dernier de faits qui pourraient s’avérer très graves dans la gestion de l’Hôpital Intercommunal.

Le Courrier des Yvelines rapporte une tentative de suicide d’une directrice adjointe de l’hôpital qui, selon le Courrier, le 5 novembre dernier, au sortir de son audition à l’Assemblée nationale par la Mission d’Evaluation et de Contrôle des Lois de Financement de la Sécurité Sociale (MECSS), aurait tenté de se jeter sous une voiture.
Cette personne avait la responsabilité des achats de l'hôpital de 2004 à 2008.
Outre l’enquête parlementaire de la MECSS, la gestion de l’hôpital fait également l’objet d’une enquête administrative par l’Inspection Générale des Affaires Sociales (IGAS) mais aussi d’une enquête préliminaire sur la passation de marchés publics par le parquet de Versailles. Cette dernière enquête est consécutive à un rapport de la Direction Départementale des Affaires sanitaires et Sociales (DDASS) que Libération du 8 décembre dit s’être procuré.

Je tire donc de Libération les passages du rapport suivants : la quasi-totalité des appels d’offres se révèlent soit illégaux, soit mal ficelés…Les règles fondamentales de concurrence ne sont pas respectées…. Et, en conclusion, les enquêteurs de la DDASS notent que les grands principes régissant les marchés publics n’ont pas été respectés. Il s’ensuit que peuvent tomber sous le coup de l’article 432 du code pénal de tels actes contraires aux dispositions législatives et réglementaires des marchés publics, qu’ils aient été commis de manière intentionnelle ou non. Si c'est confirmé, c'est très grave!

Par ailleurs le déficit cumulé de l’hôpital depuis 2000 serait de 140 millions d’euros dont - tenez-vous bien- 70 millions correspondant à des factures qui n’auraient pas été recouvrées !

Je rappelle enfin que la cour de cassation a confirmé il y a quelques mois la condamnation de Masdeu-Arus, député et maire UMP de Poissy, à deux ans de prison avec sursis, 5 ans de privation des droits civiques et civils et dix ans d’inéligibilité pour corruption passive et recel d’abus de biens sociaux. Or Masdeu-Arus, d’ailleurs également entendu par la MECSS, a été de 2004 à 2007 président du Conseil d’administration de l’hôpital. Certes sa condamnation n’est pas liée à la gestion de l’établissement mais cela ajoute incontestablement au malaise provoqué par cette affaire.

Quant à E. Lamy, maire UMP de St Germain et actuel président du Conseil d'administration de l'Hôpital, il tape en touche : le président du Conseil d'administration n'a aucun pouvoir de gestion, il est là pour faire tenir ensemble toutes les parties prenantes.. (Le Courrier des Yvelines).

Et pendant ce temps-là, la clinique privée "St Germain", qui résulte de la fusion des deux cliniques Marie-Thérèse et Louis XIV, ouvre ses portes sur le site de l’Hôpital public, site dont une partie a été cédée au propriétaire des cliniques privées il y a quelques années. Il faut être aveugle ou dévot de l’UMP pour ne pas comprendre que cela signe une nouvelle étape dans la fin programmée de l’hôpital public à St Germain.

Et les effets destructeurs de la tarification à l'activité sont à l'oeuvre. Une technicienne au laboratoire central de l'hôpital confiait au Courrier des Yvelines le 18 novembre dernier: la plupart de mes collègues viennent travailler sous antidépresseur et les relations entre les équipes se sont fortement dégradées. On doit faire face à un départ du personnel depuis deux ans avec une accélération dramatique, notamment le personnel de nuit qui vient encore de se réduire.

mercredi 18 novembre 2009


Les 19, 20 et 21 novembre,
les communistes sont appelés à se prononcer sur le type de listes qu’ils entendent présenter aux élections régionales.
Quel objectif pour les régionales ?
Quel type de rassemblement ?
Quel contenu ?
Quelle démarche ?
C’est à ces questions que les communistes sont appelés à se prononcer à la fin de la semaine.
Ils le feront après l’organisation d’ateliers thématiques et de nombreux forums locaux, l’adoption d’une offre nationale par la direction du PCF et la tenue des conférences régionales.
Conférences dont les délégués élus par les conseils départementaux avaient pour mission d’examiner les conditions de mise en oeuvre de l’offre nationale et d’adopter le bulletin de vote permettant aux adhérents de se prononcer.
Celui-ci devant comprendre le résumé de l’offre nationale, la proposition adoptée majoritairement par la conférence régionale, voire des propositions non adoptées mais que des délégués souhaitent soumettre au vote de communistes. Les vingt-deux conférences régionales se sont tenues.
Toutes n’ont pas abouti à la même conclusion.

Parfois le débat à été vif.
Mais partout les mêmes exigences se sont fait entendre : empêcher la droite de reconquérir les régions, porter jusqu’à l’exécutif, si les conditions le permettent, des projets répondant aux urgences sociales et démocratiques et faire élire le maximum de conseillers régionaux communistes.
C’est sur ces objectifs que dix-sept conférences régionales ont fait le choix d’aller à la bataille sous l’égide du Front de gauche.
Un Front de gauche dont l’ambition n’est pas de rester en l’état des dernières européennes, mais de s’élargir à d’autres forces politiques et personnalités du monde syndical, associatif ou culturel.
De ce point de vue, dans plusieurs conférences, on a regretté la « fin de non-recevoir » du NPA qui, en multipliant les préalables au rassemblement, a une nouvelle fois choisi l’isolement.

C’est souvent pour les mêmes raisons que les délégués de quatre conférences ont fait le choix de l’union avec le PS, dès le premier tour.
Les arguments avancés : « Face à la droite rassemblée, il faut une gauche rassemblée pour conserver la région. » Dans la plupart des cas, ce sont les conditions électorales qui sont mises en avant, la crainte d’une victoire de la droite et la disparition de toute représentation communiste au sein des instances régionales.
D’où une démarche de rassemblement qui dépasse le tête à tête PS/PC en s’adressant à l’ensemble des forces de gauche et écologistes - ce qui, dans tous les cas, exclut l’alliance avec le Modem.
Cette question de la recomposition politique, autour du Modem, mais aussi des listes Europe Ecologie, a fait l’objet de multiples débats dans les conférences régionales.
Comment y faire face ?
Le choix de l’union avec le PS au premier tour règle-t-il le problème ?
Ne faut-il pas se faire entendre au premier tour pour mieux peser au second ?
Ces questions, au même titre que le bilan des cinq ans écoulés ou le projet pour les années à venir, font aussi partie du débat.
C’est en fonction de tous ces éléments que les communistes se prononceront les 19, 20 et 21 novembre.
C’est maintenant à eux qu’il revient de décider région par région.
Patrice Falguier
La conférence régionale de Bretagne a, quant à elle, proposé de poursuivre le débat.
Plusieurs conférences régionales ont proposé un chef de file des candidats communistes :
Alsace Aline PARMENTIER (secrétaire départementale du Haut-Rhin) ;
Auvergne André CHASSAIGNE (député) ;
Aquitaine Raymond GIRARDI (conseiller général, syndicaliste agricole) ;
Corse Dominique BUCCHINI (conseiller territorial) ;
Languedoc-Roussillon François LIBERTI (conseiller général) ;
Limousin Christian AUDOIN ;
Nord/Pas-de-Calais Alain BOCQUET (député) ;
PACA Jean-Marc COPPOLA (vice-président de la région) ;
Picardie Thierry AURY ;
Rhône-Alpes M.-F. VIEUX-MARCAUD (vice-présidente de la région).

jeudi 5 novembre 2009


Demande d'un référendum par les sénateurs communistes

Modification du statut de La Poste
Par le groupe CRC-SPG / 3 novembre 2009
Exposé des motifs

Mesdames, Messieurs,
La Poste constitue le plus ancien de nos services publics. Depuis la création des premiers relais-postes en 1477 sous le règne de Louis XI, l’administration postale a traversé les siècles en s’adaptant constamment, en augmentant son périmètre d’action, jusqu’à devenir aujourd’hui emblématique de notre République.

Avec son maillage unique réparti sur tout le pays, elle est un point de repère essentiel, dans nos communes pour l’ensemble de nos concitoyens - toutes générations confondues- nos administrations, nos entreprises. La Poste fait partie intégrante de nos territoires et contribue à en corriger certaines inégalités. Elle est le symbole du service public de proximité, garant des valeurs d’égalité, d’adaptabilité, de continuité, notamment territoriale.

La Poste est une pièce maîtresse de la cohésion sociale de notre nation. Elle est tout d’abord le 1er employeur public après l’Etat. L’Etablissement public, maître d’œuvre de l’accessibilité bancaire, est aussi un rempart précieux contre la précarité et les inégalités économiques et sociales. Enfin, ses postiers ont su, dans nos campagnes et nos quartiers, maintenir un lien social et une solidarité indispensables aux plus démunis comme aux plus isolés.

Le gouvernement a déposé le 29 juillet 2009 un projet de loi relatif à l’entreprise publique La Poste et aux activités postales, dont le premier article vise à transformer la Poste en société anonyme. Ce projet de transformation en société anonyme, parce qu’il ouvre la voie à une privatisation future de la Poste, parce qu’il met en difficulté un service public essentiel, nous semble remettre en cause à terme notre Constitution et en particulier, le 9ème alinéa du préambule de la Constitution de 1946 qui dispose que : « Tout bien, toute entreprise, dont l’exploitation a ou acquiert, les qualités d’un service public national ou d’un monopole de fait doit devenir la propriété de la collectivité »

Une telle menace est tout à fait réelle. Elle a été prise très au sérieux par un grand nombre de nos concitoyens. En réponse à ce projet de loi, une consultation citoyenne de très grande ampleur s’est déroulée du 27 septembre au 5 octobre 2009. Elle a réuni 2,3 millions de votants invités à se prononcer pour ou contre le changement de statut.

A l’issue de cette consultation, une très grande majorité de ces votants se sont prononcés pour le maintien actuel du statut de la Poste. Cette mobilisation citoyenne a illustré l’attachement viscéral de nos concitoyens aux services publics et à la Poste en particulier. Dans ce contexte, il nous paraît indispensable que cet attachement constaté de toutes parts se concrétise par la voie référendaire. Nos concitoyens ne comprendraient pas qu’ils puissent être exclus d’un processus de décision qui concerne aussi intrinsèquement leur vie quotidienne et leur avenir.

Suite à la loi constitutionnelle du loi du 4 août 1995, l’article 11 de la Constitution prévoit que le Président de la République puisse soumettre à référendum, sur proposition du Gouvernement ou sur proposition conjointe des deux assemblées, tout projet de loi portant sur des réformes relatives à la politique économique, sociale ou environnementale de la Nation, et aux services publics qui y concourent.

Les auteurs de la motion proposent donc au Sénat d’adopter la proposition de soumission au référendum du projet de loi relatif au changement de statut de la Poste.

Article unique En application de l’article 11 de la Constitution, le Sénat propose au Président de la République de soumettre au référendum le projet de loi, enregistré à la Présidence du Sénat le 29 juillet 2009, relative à l’Entreprise publique La Poste et aux activités postales.
DEBAT SUR LE PROJET DE PRIVATISATION DE LA POSTE
Déclaration des Sénateurs Communistes
Modification du statut de La Poste
Par Guy Fischer / 5 novembre 2009

Monsieur le Président, Monsieur le Ministre, Mes chers collègues,
Dans le débat pour le moins argumenté qui nous a encore occupé hier nuit, Monsieur le Ministre, vous avez une fois encore, évoqué la question de la dette de La Poste en mettant évidemment en exergue son montant et en insistant sur son caractère particulièrement préoccupant.
Vous nous avez ainsi parlé d’une dette de 6 milliards d’euros, négligeant par là même quelques données de base de la comptabilité d’entreprise. Parce qu’évidemment, il ne faut aucunement prendre les choses au pied de la lettre et il faut citer dans ce cas tous les chiffres.
Une vraie démarche objective d’analyse de comptabilité appelle de replacer les données dans leur contexte et la dette ( au demeurant de long terme ) que la Poste continue de supporter doit donc être appréhendée en approche systémique avec les autres données comptables.
Une dette de 5,6 milliards d’euros ( c’est le chiffre figurant au rapport comptable 2008 ) comparée par exemple à un chiffre d’affaires part Groupe de 21 milliards d’euros, finalement cela n’est pas si terrible. Et par rapport à un actif de bilan de 124 milliards d’euros hors Livret A, c’est encore moins.

Quand on pense que l’Etat encaisse 250 milliards d’euros de recettes fiscales et qu’il est titulaire d’une dette de 1 000 milliards que deux années de réformes à la cravache et de sarkozysme militant ont encore accru de 200 milliards d’euros, finalement tout est relatif.

Puisque vous êtes un peu fâché avec la comptabilité, Monsieur le Ministre, permettez moi de vous rappeler que les charges d’intérêts que supporte la Poste sont de quelque chose comme 289 millions, c’est-à-dire quelque chose comme 1,4 % du chiffre d’affaires !
Pour le coup, et par comparaison, la ville de Nice acquitte 13,5 millions de frais financiers pour des recettes de fonctionnement de 492 millions d’euros, soit quelque chose comme 3 %. Et je ne crois pas, à la lecture des supports d’information municipale, qu’on ne s’émeuve plus que cela de cette situation. Ceci étant dit, Monsieur le Ministre, ce que vous nous proposez en procédant à la modification statutaire de la Poste, c’est de procéder aussi à un accroissement spectaculaire de sa dette.

Avec les 2,7 milliards d’euros que l’Etat et la Caisse des Dépôts ( encore une fois partenaire obligé ) s’apprêtent à mettre dans le capital de la SA, c’est à un accroissement de 50 % de la dette de la Poste que vous allez vous livrer. Parce que, comptabilité pour comptabilité, un apport en capital dans une entreprise, ce n’est pas un don désintéressé, un legs charitable !
Ce n’est rien d’autre qu’une dette nouvelle que la Poste devra contracter auprès de ses actionnaires, une dette sur laquelle ils attendront, légitimement, retour.
C’est-à-dire versement de dividende, entre autres. Au demeurant, et puisque l’argument éculé des évolutions technologiques nous a été encore opposé pour expliquer la baisse de la production de services ‘ courrier ‘, quelques éléments financiers de plus.

En 2008, La Poste a versé 141 millions d’euros de dividende à l’Etat ( une goutte d’eau dans l’océan du déficit public né des réformes de Sarkozy ). En 2009, pour le premier semestre, malgré la contraction de l’activité courrier, La Poste est déjà prête à lui verser 103,4 millions d’euros. Alors, une mesure législative qui consiste à accroître l’endettement de la Poste, ce n’est pas forcément une bonne idée.

vendredi 2 octobre 2009

Interwiew par Médiaseine

François Delapierre, 38 ans, ne démérite pas sa place de numéro deux du Front de gauche. Entre sauvegarde des acquis sociaux et lutte contre le modèle financier capitaliste, le candidat fait preuve d’une détermination qui pourrait bien le mener à la victoire.


François Delapierre, le Front de gauche, c’est quoi au juste ?

François Delapierre et le Front de gauche veulent mettre un coup de frein à la politique du gouvernement

F.D : C’est un rassemblement né aux dernières élections européennes qui regroupe le parti communiste français, le parti de gauche et la gauche unitaire (anciens du NPA). Aux dernières élections européennes nous avons commencé un travail , celui de représenter dans l’élection les français de gauche qui ont voté « non » au traité européen afin de défendre cette position au Parlement européen ,et faire émerger une nouvelle gauche dans ce pays. Une gauche sans concession avec la droite.

Où se place le Front de gauche dans le paysage politique français ?

F.D : Cette élection va le montrer de manière claire. On a la chance d’avoir les trois offres politiques à gauche. Le candidat socialiste qui est engagé dans une stratégie de recentrage qui est celle au niveau français et européen. C’est une gauche qui a sa légitimité mais qui ne met pas la question sociale au cœur de son combat.
Ensuite vous avez la candidature d’Alain Lipietz qui, dans Europe Ecologie, est très favorable à travailler avec des gens de gauche et de droite. De la même manière, il évacue la question sociale et le rôle de l’état et des services publics.
Enfin, il y a le Front de gauche qui remet en cause les logiques du capitalisme actuel qui n’a pas peur de dire que pour sortir de cette crise, il faut des ruptures avec, à la fois, le rouleau compresseur social que l’on voit se mettre en place et le productivisme qui détruit l’environnement.

Quelle est votre différence avec le NPA ? N’êtes vous pas un NPA édulcoré, la question peut se poser ?

F.D : Non. Il y a beaucoup de choses qui seraient en discussion avec le NPA. Je crois qu’il y a la même volonté de ne pas nous enfermer dans un système qui est voué à l’échec.
Le NPA Val de Seine est venu apporter son soutien à la candidature de François Delapierre
On le constate concrètement aujourd’hui. Ceux qui sont des idéologues acharnés et aveugles, ce sont ceux qui veulent continuer la politique libérale. Nous faisons les uns et les autres partis de cette gauche qui va à la racine des problèmes et qui n’a pas peur de proposer des vrais changements et de vraies ruptures.

À quel électeur de gauche s’adresse votre discours ?

F.D : A l’électeur qui veut dans cette élection mettre un coup d’arrêt à la politique de la droite. Une politique en échec et mauvaise pour notre pays. C’est une élection partielle, on sait que la majorité à l’assemblée ne va pas changer, mais cette élection a un enjeu et aura une résonance nationale.
L’UMP a décidé d’en faire un test en désignant David Douillet. Cette décision vise à éviter le débat sur le fond politique et ainsi à leurs éviter la sanction des électeurs.
Dans presque toutes les élections partielles, les candidats de l’UMP sont en net recul et ici, à l’inverse, ils espèrent remporter une victoire qui leurs permettra de mettre en œuvre leur politique.
Ils ont prévu pour cette rentrée des mesures contre lesquelles il faut s’exprimer dans cette élection. Ils ont prévu la hausse du forfait hospitalier, la mise en place de la taxe carbone et au début de l’année prochaine des attaques très importantes contre les retraites.
Il faut mettre un coup d’arrêt à tout cela en se mobilisant et en votant pour le candidat du Front de gauche.

Cette élection vous sert de test avant les régionales ou vous la considérez comme un vrai rendez-vous politique ?

F.D : C’est une élection qui va avoir une importance nationale. Le rôle d’un député ce n’est ni de gérer la commune ni de gérer la région. Il ne faut pas se mélanger et j’ai l’impression que beaucoup de candidats ont tendance à le faire.
Un bouclier social pour lutter contre la précarité des ménages
Qu’aura à faire le député ? Dès le mois d’octobre, il devra voter ou non sur le maintien du bouclier fiscal. Je voterai contre si je suis élu député. Au moment du débat sur le charcutage électoral, il devra soutenir ou s’y opposer, je dis clairement que je m’y opposerai.
Sur la loi de financement de la sécurité social, je me battrai pour la suppression de la franchise médicale je voterai contre. Ce sont là les questions posées à un député et les candidats doivent à leurs électeurs l’honnêteté de dire ce qu’ils en feront.

Pour vous, être issu de sa circonscription ne compte pas tant que cela quand on est député ?

F.D : Bien sûr que si, mais il faut comprendre le lien qui existe entre les problèmes de la circonscription et les problèmes nationaux. Par exemple, le problème de la situation des commerçants ne sera pas réglé si on ne redonne pas du pouvoir d’achat aux Français. Le problème de l’emploi automobile ne sera pas résolu par une action locale, c’est à l’évidence une politique nationale et européenne qu’il faut mener.
Pourquoi le site de Peugeot perd régulièrement des emplois ? Non pas parce qu’il n’est pas attractif mais parce que Peugeot a décidé de faire plus de 60% de production à l’étranger et ou nous sommes dans un système où il n’y a pas de protection aux frontières.
Quand on regarde bien toutes les questions locales, en réalité, ce sont des questions nationales et c’est au parlement de les traiter.

Quels thèmes vont être primordiaux selon vous dans cette élection ?
F.D : Je peux vous dire les thèmes sur lesquels nous allons faire campagne. D’abord sur la réponse à la crise. Il est invraisemblable de voir une campagne législative, alors que nous sommes dans une crise historique du capitalisme avec une explosion du chômage, que ces mots ne soient abordés par quasiment aucun des candidats.
La lutte contre le chômage : priorité des priorités
Qu’est ce que cela veut dire ? Soit qu’ils vivent bien loin de la réalité de la France populaire qui subit de plein fouet la crise, c’est sans doute le cas de beaucoup d’entre eux - je pense à M. Douillet - ou alors ils pensent que la France ne peut rien faire et que la puissance publique est incapable d’apporter des réponses à la crise.
Dans cette campagne, nous allons défendre des propositions qui sont des réponses et qui montrent que l’on peut faire tout à fait autrement que la politique du gouvernement qui ne fait qu’aggraver la crise.

Quel est votre avis sur l’A104 ?
F.D : L’A104 est un bon exemple. Il y a eu une consultation des citoyens organisée par les services de l’Etat, les élus se sont exprimés, dans la consultation publique des choses ont été dites dont l’Etat n’a tenu aucun compte au moment de décider le prolongement de l’A104 et de fixer son tracé. Comment expliquer un mystère pareil ? L’explication n’est pas si difficile. La direction du groupe Peugeot a exigé que l’A104 desserve le site de Poissy.
La consultation, les grandes promesses écologiques du gouvernement prises lors du Grenelle s’arrêtent dès que l’intérêt du patronat l’exige. C’est un problème démocratique majeur.
On ne réglera pas la question de l’A104, si on est pas capable de remettre en cause ses logiques qui consistent à faire décider des choses qui concernent l’intérêt général avec des impacts environnementaux considérables en fonction des seuls intérêts de quelques grands groupes industriels.
Le tracé retenu est une catastrophe et témoigne bien d’une non prise en compte de la qualité de vie des habitants. Tout est réduit dans ce débat à la domination de quelques intérêts privés sur l’intérêt des populations.

Le plan de relance à la filière automobile vous parait être une bonne chose ?
"La soumission de cette entreprise à la logique financière"

F.D : Je crois que Peugeot a commis des erreurs importantes liées à la soumission de cette entreprise à la logique financière. Il y a dix ans, ils ont arrêté les développements qu’ils avaient entamé sur la voiture électrique car les financiers qui font la loi considéraient que la rentabilité immédiate n’était pas assurée. Dès lors, ils ont pris un retard considérable qu’aujourd’hui ils ont bien du mal à rattraper.

C’est donc de leur faute...

F.D : C’est une certaine logique qui privilégie le court terme de la finance par rapport aux temps longs de l’investissement industriel. C’est un domaine qui doit être pris en charge par l’Etat mais celui-ci n’a plus de politique industrielle.
Il se contente d’enregistrer les exigences de grands groupes dominés par la finance. Il s’est privé des moyens qui lui auraient permis de se doter d’une politique industrielle. C’est tout cela que nous payons avec les difficultés que connaît la filière automobile.

François Delapierre peut-on tout imputer au système capitaliste ?
F.D : On peut lui imputer ce dont il est responsable. Aujourd’hui, le développement du capitalisme et sa logique intrinsèque d’accumulation sans limite remet en cause jusqu’au condition même de vie sur notre planète. Les ressources naturelles de la planète ne sont pas sans limite, elles.
C’est une contradiction majeure qui n’était pas visible, comme elle est aujourd’hui, au début du mouvement ouvrier et de la gauche mais, qui à elle seule, suffit à condamner ce système et à nous obliger à trouver d’autres manières de produire et de consommer qui soient compatibles avec la survie de l’humanité. Je n’ai retenu qu’une critique mais je la juge suffisante pour nous pousser à inventer un autre système.

Si vous êtes élu, comment contribueriez-vous à faire évoluer ce système imparfait ?

F.D : Je ne me fais pas beaucoup d’illusions, je me battrai bec et ongle dans le contexte d’une majorité de droite hostile mais je chercherai à faire avancer des idées.
Privatisation de la Poste : un référendum s’impose
D’abord, je me battrai autour de l’idée que la France n’a jamais été aussi riche de son histoire et que donc on peut partager les richesses. Ce n’est pas un bouclier fiscal qu’il faut mettre en place mais un bouclier social. Il faut avancer pour revaloriser les salaires en particulier le smic, revaloriser les allocations chômage.
Je me battrai sur un certain nombre de sujets pour engager la planification écologique qui permettent la transition vers des modes de vie plus respectueux de l’environnement. Par exemple le développement des transports publics.
La taxe carbone est un exemple complet d’hypocrisie. On veut taxer les Français qui utilisent leurs voitures et on ne leurs donne aucun moyen de faire autrement.
Je me battrai aussi pour défendre la souveraineté populaire. Nous sommes dans un régime qui concentre tous les pouvoirs dans les mains d’un seul homme. C’est très dangereux pour la démocratie. Je suis favorable à une 6e république.
Je défendrai également la propriété publique. Il n’est pas normal qu’un gouvernement puisse décider de vendre les biens des français, d’engager des privatisations de services publics alors qu’ils ne sont que des gestionnaires de la propriété de tous. Je me battrai pour que toute privatisation soit décidée par référendum ce qui est cohérent avec le combat que je mène avec mes camarades du front de gauche pour la défense de la Poste.

Quel regard portez-vous sur vos adversaires ?

F.D : Je regarde ce qu’ils écrivent. Je dois dire que le candidat du Modem est un des rares candidats à faire des propositions très précises et nationales dans son programme.
"Le candidat MoDem soumet un programme de droite aux électeurs"
Il reprend l’idée, du « travailler plus pour gagner plus » avec de nouvelles incitations aux heures supplémentaires. Il se prononce, par exemple, pour l’exonération des cotisations sociales pour les deux premiers emplois dans toutes les entreprises quelle que soit leur situation. Ce sont des mesures claires avec lesquelles je suis en total désaccord.
Au moment où le chômage explose ce n’est pas cela qu’il faut faire. On peut augmenter les salaires. Dans beaucoup d’entreprises, il y a les moyens de faire cela parce qu’ ils arrivent bien à augmenter les revenus des actionnaires.
L’idée de faire de nouvelles exonérations de cotisations sociales, nous avons fait le calcul, cela représente 8 milliard en moins pour la sécurité sociale c’est-à-dire une menace terrible pour nos retraites.
Le candidat MoDem soumet un programme de droite aux électeurs. C’est donc un programme que je vais combattre comme celui de M. Douillet, qui lui, se cache derrière son palmarès pour éviter de dire ce qu’il propose.

Quel score envisagez-vous de faire ? Celui des élections européennes ?

F.D : Nous allons faire mieux ! Dans cette élection, nous sentons en écho avec une bonne partie de l’opinion de gauche de la circonscription. Quand on s’engage dans une élection, on le fait d’abord pour faire avancer ses idées, ce n’est pas une course de chevaux.
Si vous faites moins de 5% vous le prendrez comme un sérieux revers ?

F.D : Je serai déçu bien sûr. Quand on se lance dans une bataille, on n’est jamais sûr du résultat. Ce n’est pas seulement quand on gagne que l’on a raison de se battre. Les raisons de se battre on les trouve dans ses propres motivations et dans la justesse de ses causes. Mais très franchement, je ne me situe pas dans cette idée.

Dernière question François Delapierre, la question qui tue, quelle est la plus petite ville de la circonscription ?
F.D : ... ... Davron ! Ouf, je reste en vie ! (Rires).

A noter :
François Delapierre a tenu à avoir un droit de regard sur cet entretien.

dimanche 20 septembre 2009


Election partielle 12 ème circonscription
11 et 18 Octobre 2009

FRONT DE GAUCHE

DELAPIERRE François

Parti de Gauche

MEZIERES Tilla

Parti Communiste Français

mercredi 16 septembre 2009


Le stand des Yvelines, lieu de débats et de convivialités.





Quelques photos de

La fête de l'HUMA 2009










jeudi 10 septembre 2009







FETE DE L'HUMANITE 2009
Les 11, 12 et 13 septembre
Réservation, programme,
concerts...
Les Wampas, Merlot , Keziah Jones, Alexis HK, Manu Chao Radio Bemba, Allain
Leprest, So Kalmery, Café Vista Alegre, Bams , Maxime Le Forestier, Cocoon, Arthur H,
Naab, The Kooks, Deep Purple, 2ème symphonie de Rachmaninov par l’Orchestre
Français des Jeunes / Radio France, JONAZ, Rayess Bek Orkestra, Julien Clerc, Mellino
(Négresses Vertes)... PLUS DE 50 CONCERTS, DEBATS, THEATRE, EXPOS, LIVRE...
DEPARTS ET RETOURS EN CAR
A PARTIR D'ACHERES
Vendredi 11 septembre

Départ: 18h
Retour après le concert scène
centrale
Samedi 12 septembre
Départs: 11h et 14h
Retour: 20h30 et après le concert
scène centrale
Dimanche 13 septembre
Départs: 9h et 11h
Retour: 19h
RESERVATION INDISPENSABLE
Sur www.pcf-acheres.com
Ou
Au 01 39 22 10 75
Ou
Au 06 68 34 55 92
Ou
Au point Humanité/PCF Achères
Le samedi sur le Marché
De 10h à 12h
PAF: 5 eur aller et retour/pers.
Où SE PROCURER LA VIGNETTE DE
SOUTIEN DONNANT DROIT
D'ENTREE POUR LES 3 JOURS:

Section PCF POISSY
16 Rue de La sabliere
le samedi de 10h à 12h
OU
Dans le car menant à la fête au départ
d'Achères
OU
Au 01 39 22 10 75 ou 06 68 34 55 92

jeudi 27 août 2009


TAXE CARBONE
Inefficace pour l'écologie, injuste pour les citoyen-nes
L'avenir de la planète est une chose trop sérieuse pour le laisser dans les mains du gouvernement Sarkozy.
On aurait pu penser que, pour lutter contre l'effet de serre et le réchauffement climatique, une mobilisation
de moyens humains et financiers, dévoués à la recherche par exemple, serait décrétée. Pas du tout!
Michel Rocard, ancien Premier ministre socialiste, a rendu le rapport demandé par François Fillon et propose un nouvel impôt, « la taxe carbone», visant, selon ses mots « à dissuader les consommations énergétiques excessives ».
En langage clair :
300 euros annuels supplémentaires pour le seul chauffage par ménage,
7 à 8 centimes d'augmentation de l'essence au litre,
15% d'augmentation prévisible du prix du gaz...

Un impôt inefficace pour l'environnement
Le réchauffement climatique dû à l’utilisation de combustibles fossiles pour l’énergie
est un risque majeur. Il faut s'y attaquer.
Mais déjà, les réponses des chefs d'État de l’Union européenne n'étaient pas à la hauteur de ce défi :
les propositions de réduction des gaz à effets de serre, sous la présidence Française, sont bien en deçà des préconisations de l’ONU.
La proposition de Taxe carbone, met en avant, une nouvelle fois, le principe
« pollueur-payeur » dont l'efficacité est très contestée par de nombreux experts.
Une facture de 32 euros (100 en 2030) sur la base d'une tonne de CO2, plus on polluera,
plus ça rapportera. Cette taxe ne cherche pas à résoudre le problème des émissions et
des modes de production. Elle n'incite pas à la révolution énergétique pourtant
nécessaire. Elle consacre l'usager comme principal responsable de la pollution.
Daniel Cohn-Bendit, co-président des Verts au Parlement européen, appelle Nicolas Sarkozy à « tenir bon jusqu'au bout », sur ce nouvel impôt.
C'est scandaleux.
Un impôt injuste pour les familles
Ainsi, la machine à inventer de nouvelles taxes est réactivée : 8,3 milliards d'impôts
nouveaux dont plus de la moitié seront assumés exclusivement par les familles.
C'est injuste et insupportable, particulièrement au moment où les salaires stagnent et les
licenciements boursiers se poursuivent.
Le poids des impôts ne pèse pas de la même manière sur tous.
Ce gouvernement allège les impôts pour les plus riches, les alourdit pour les plus pauvres.
Le bouclier fiscal voté dès le lendemain de l'élection présidentielle, c’est 458 millions d’euros
redistribués à 14000 contribuables soit une moyenne de 33 000 euros pour chacun de
ces grands privilégiés, chaque année.
Entre 1991 et 2006, les exonérations de charges patronales ont atteint 260,6 milliards d'euros dont 221 compensées par l'Etat, 28 milliards en 2008.
Et Nicolas Sarkozy promet la suppression de la Taxe professionnelle payée par les entreprises. Par contre, la financiarisation peut continuer, pas de dissuasion pour elle à l'horizon.
Deux poids, deux mesures, ce gouvernement a fait clairement son choix. Sa taxe sert
en fait à permettre de nouveau cadeaux au patronat (la Taxe professionnelle).
Elle pèse contre l'emploi, les salaires et le pouvoir d'achat alors qu'il serait urgent de conjuguer
progrès écologique et progrès social.
Promouvoir un nouveau mode de développement, s'attaquer aux défis écologique,
c'est contribuer à la sortie de la crise et à la rupture avec les logiques financières.
Le Parti communiste français est de ce combat.
Parti communiste français – 2 pl du Cl Fabien 75019 Paris - www.pcf.fr – Tel : 01 40 40 12 12

mercredi 22 juillet 2009



1 Vignette 18 € = trois jours de fête

LES VIGNETTES
SONT A VOTRE DISPOSITION A LA SECTION PCF
16 RUE DE LA SABLIERE A POISSY
TOUS LES MARDI DE 17H30 A 19H30
ET A PARTIR DU 18 AOUT 2009
LES MARDI DE 17H30 A 19H30
ET SAMEDI DE 10H00 A 12H00
Tel : 01 39 79 28 00
Email : poissy-pcf@club-internet.fr
Travail le dimanche :
un texte antisocial contraire à la Constitution

"Les sénatrices et sénateurs du groupe CRC-SPG réaffirment leur opposition totale à la proposition de loi actuellement examinée au Sénat, tendant à généraliser le travail le dimanche.
Cette proposition de loi, qui trouvait ses origines dans la volonté de légaliser la situation des zones commerciales qui sont déjà ouvertes en toute illégalité, à l’image de celle de Plan de Campagne qui viole la loi depuis déjà plus de 40 ans, s’est progressivement transformée et banalise aujourd’hui le travail le dimanche, que le Président de la République, contre les intérêts du salariés et de la société, rêve de généraliser.

Pour satisfaire à une société du tout commerce et de la rentabilité absolue, le majorité UMP du Sénat, soutenue par les centristes est prête à brader un acquis social conquis depuis 1906 et qui a permis, au-delà des convictions personnelles des uns et des autres, la construction d’un temps pour soi et pour les autres, qui profite pleinement à notre société dans son ensemble.

L’application de l’article 2 de cettre proposition de loi, qui organise, dans les zones touristiques, le travail obligatoire des salariés sans contrepartie, et qui autorise dans les périmètres d’usage de consommation exceptionnelle (les PUCE) les employeurs à déroger conventionnellement aux rares protections prévues par la loi.

Loin de venir simplifier l’état actuel du droit, cette proposition générera de multiples inégalités entre les salariés, contraire à l’esprit de notre constitution et à la volonté des rédacteurs du Conseil National de la Résistance qui entendaient construire une société solidaire et respectueuse des humanités aux antipodes du libéralisme de MM. Sarkozy et consorts.

Les membres du groupe CRC-SPG, soucieux de préserver les équilibres de notre société et refusant la mise en concurrence des salariés entre eux qu’organisent ce texte, s’associeront à la saisine du Conseil Constitutionnel en reprenant les arguments qu’ils ont présenté en séance publique en défendant l’exception d’irrecevabilité constitutionnelle."
Paris, le 22 Juillet 2009.

L'examen de la proposition de loi sur le travail du dimanche a commencé le 21 juillet au Sénat. Le groupe communiste, républicain et citoyen a expliqué, par le voix d'Isabelle Pasquet qu'il ne votera pas cette proposition de loi et qu'il continuera "à ferrailler" contre ce texte, jusqu'au Conseil constitutionnel s'il le faut.

A l'heure où même la majorité semble découvrir que le développement durable impose autre chose que des slogans, encourager le développement de telles zones -même les États-Unis en reviennent- c'est aller à l'encontre des réponses collectives que nous devrions apporter aux menaces qui pèsent sur la planète. Avec le développement de l'activité commerciale, viennent la logistique, des heures d'embouteillages, des hectares de parkings, des tonnes d'emballages, des travailleurs sous-payés : que de gaspillages et de contresens !

Et ce au nom de nouvelles habitudes de consommation qui changent très vite -et pour en finir avec la conquête sociale du repos hebdomadaire, que le patronat n'avait pas encore réussi à contourner.

Après la Commission européenne et sa semaine de travail de 48 heures, après le Gouvernement qui estime raisonnable de retarder l'âge de départ à la retraite jusqu'à 67 ans, nous devrions accepter la mise à mort du repos hebdomadaire.
Pour nous, ce sera « non » et nous continuerons à ferrailler contre ce texte, jusqu'au Conseil constitutionnel s'il le faut."

vendredi 17 juillet 2009




Emprunt : à qui profite-t-il ?
qui paiera les intérêts ?
À Versailles, le président de la République dévoilait une charrue.
Une semaine plus tard, le premier ministre et son gouvernement remanié cherchaient en séminaire où mettre les bœufs.
C’est un peu l’impression que laisse cette affaire d’emprunt. « L’argent n’est pas encore là, mais ils se disputent déjà sur la façon de le dépenser », commente le Journal du dimanche, qui ne fait que para­phraser les services du Premier ministre :
« Il faut d’abord savoir ce que nous allons financer avant de savoir combien ça coûte. »
Certes.

Mais un emprunt sans doute, cela fait sérieux, cela donne l’im­pression que l’on va vraiment s’atteler à la relance, c’est censé souder la nation dans un grand effort collectif quand bien même les Français, semble-t-il, n’y croient pas trop. 17 % seulement envisageraient éven­tuellement de souscrire.
56 % d’entre eux sont opposés à son principe même.
Ce qui renvoie sans doute à deux questions toutes simples : à qui va profiter l’emprunt et qui, au bout du compte, paiera les intérêts.
Pour la deuxième question, Jean-François Copé, le président du groupe UMP à l’Assemblée, a déjà esquissé ses réponses.
Par exemple, la fiscalisation des indemni­tés pour les accidents du travail, l’aug­mentation des cotisations de chômage des fonctionnaires, le non-remplacement de deux fonctionnaires sur trois partant à la retraite… Jean-François Copé, il est vrai, n’est pas le Premier ministre.
Mais ses idées lumineuses éclairent le chemin.
Toujours moins de services publics, plus de pression sur les salariés.
Voilà pour payer les intérêts.
Mais à quoi va servir le principal ?
À soutenir l’investissement dans des secteurs stratégiques...
Les priorités devraient être définies dans les trois prochains mois avec les élus et les partenaires sociaux, dont les syndicats.
Bel affichage, mais qui laisse de côté à l’évidence la question cruciale d’une relance par la consommation, l’augmenta­tion des salaires et des minima sociaux.
Sous quelle forme, ensuite, ces soutiens à l’investissement ?
Injecter de l’argent dans des secteurs porteurs ?
Mettre en place de nouveaux allégements de charges et de cotisations pour certaines
entrepri­ses.
Faciliter encore l’accès de groupes industriels ou bancaires à des liquidités.
Relancer la machine, mais pour qui ? Les dividendes ou la nation ? François Fillon y a fortement insisté.
Aucun euro ne sera dépensé inutilement.
Voilà ce qui devrait rassurer les Français.
Mais, en clair, cela veut dire tout autre chose : rien ne répondra aux attentes des personnels de la santé, de l’éducation nationale, de la recherche et d’autres…
Pour tous ces secteurs-là s’ouvre une nou­velle étape.
Toujours plus de suppressions de postes, toujours moins de moyens, tou­jours plus de privatisation et de logiques d’entreprises.
L’emprunt est le masque et l’outil d’une nouvelle phase de la politi­que libérale du chef de l’État et de sa majorité.
La preuve par les retraites, s’il en était besoin.
Devant l’UMP, le premier ministre a été catégorique. Il n’y a pas d’autre chemin que l’allongement de la durée de cotisations et le report de l’âge du départ.
Nicolas Sarkozy a parlé de consultations, avant une décision pour l’année prochaine, mais François Fillon sait déjà qu’il n’y a pas d’autre solution que celle-là ! Ce qui veut dire que sont déjà écartées toutes les autres, dont une réforme de l’assiette des cotisations incluant les revenus financiers.
L’emprunt n’est pas destiné à servir les Français et la nation, mais la remise en route de la
machine capitaliste.
L’impres­sion d’improvisation que l’on pourrait avoir est une illusion. Le chef de l’État et son Premier ministre savent très bien où ils vont et où ils veulent mettre les bœufs.

Enfin, c’est une façon de parler.

jeudi 2 juillet 2009


FÊTE DE L'HUMANITE

Et comme l'écrit Patrick Le Hyaric, directeur de l'Humanité et nouvel élu européen:
"Elle va être le lieu où toute la Gauche pourra se retrouver pour un indispensable débat, afin de relancer une gauche populaire, bien à gauche, au service du peuple et de la jeunesse" (...)
"Une fête joyeuse et dynamique. Une fête utile pour inventer un autre monde.
Une fête de la solidarité et de la fraternité".
Déclaration du PCF
APRES LE CONGRES DE VERSAILLES ET LE NOUVEAU GOUVERNEMENT FILLON...

Quinze jours après l'élection européenne, Nicolas Sarkozy vient, devant le Congrès réuni à Versailles, de donner à la majorité UMP sa nouvelle feuille de route: elle est catastrophique.
Si toutes les mesures qu'elle contient sont appliquées dans les mois à venir, ce sera un désastre pour les jeunes, les salariés, les chômeurs, les retraités et leurs familles, pour nos services publics, pour notre industrie, pour le pays tout entier.
Nicolas Sarkozy vante désormais dans les mots le modèle social français qu'il détruit morceau par morceau avec son gouvernement. La crise du système capitaliste est passée par là.
Mais dans les faits, que propose -t-il?
D'accélérer dans la même direction: précarité, flexibilité et temps partiel; recul de l'âge de la retraite; chasse aux dépenses publiques, aux services publics, et aux « niches sociales », c'est-à-dire aux protections des salariés; non remplacement des départs en retraites; suppression de moyens et d'emplois dans les collectivités locales; rupture des principes d'égalité; mise en concurrence et privatisations dans l'éducation et la formation; nouveaux cadeaux aux patrons (suppression de la taxe professionnelle) et nouveaux impôts pour le grand public (taxe carbone)....
Quant aux salaires, au pouvoir d'achat et à la lutte contre le chômage, c'est un silence assourdissant, sauf ce cri du coeur présidentiel:
« le travail doit être justement considéré, les actionnaires justement rémunérés ».
Des belles paroles pour ceux qui travaillent, du sonnant et du trébuchant pour les profits!
Tout est dit.

C'est une politique entièrement tournée contre le monde du travail, uniquement destinée à accroître toujours plus le soutien de l'Etat aux rendements financiers du capital.
On voit ce que cela donne depuis maintenant dix mois.
la croissance va reculer de 3,5% en 2009 et l'Unedic annonce 595.000 chômeurs de plus cette année.
Continuer dans cette voie est une folie.
Cette politique ne fera que nous enfoncer dans la crise sociale, démocratique, écologique que nous traversons, au lieu de nous en sortir.
Le Président promet des consultations mais pour lui, tout est déjà décidé.
Contrairement à ce qu'il prétend, la droite UMP n'a reçu aucun « feu vert » dans les urnes le 7 juin pour accélérer cette politique.
C'est même le contraire. L'abstention record enregistrée ce jour là marque une défiance et un rejet largement majoritaire à l'encontre des politiques libérales appliquées en Europe et en France. La réalité des chiffres, c'est qu'un Français sur dix seulement a voté pour les listes UMP le 7 juin.

La majorité du pays, c'est la nôtre, nous qui sommes ouvriers et avons manifesté pour l'emploi, les salaires et les retraites ces derniers mois, employées dont les revenus ne permettent plus de partir en vacances, hospitaliers outrés du saccage de notre système de santé, cadres inquiets pour l'avenir de nos enfants et celui de notre pays, salariés rayés d'un trait de plume par des délocalisations, précaires jetés à la rue comme des kleenex, agents de la Fonction publique lutte pour la défense de services publics pourtant indispensables à tous, lycéens, étudiants et chercheurs mobilisés toute cette année pour le partage des savoirs, citoyennes et citoyens tout simplement anxieux du devenir de nos libertés, de la France, de la planète...

Des exigences fortes nous rassemblent face à cette politique de droite qui nous enfonce dans la crise et défigure la République, face à ce capitalisme toujours plus destructeur de vies, de territoires, d'équilibres écologiques.
Ces exigences, c'est l'ambition de travailler autrement, d'être enfin écouté au travail et de pouvoir maîtriser ses choix professionnels, c'est le droit de pouvoir étudier, d'avoir un travail décent, de se former tout au long de sa vie, c'est la détermination à profiter d'une véritable qualité de vie pour soi et pour ses proches, c'est l'attachement à l'égalité, à la laïcité, à la démocratie, au développement durable de nos villes, de nos campagnes, de nos mers, de la planète, c'est la demande de reprendre le pouvoir sur l'utilisation des richesses créées par le travail, de celles déposées dans les banques...

Et ce qui doit nous unir demain, c'est l'ambition de nous rassembler sur un projet qui nous aide à résister et donne de la force à ces perspectives.
C'est l'ambition de construire des majorités populaires porteurs de ces projets, des majorités sans lesquelles aucun changement durable ne sera possible.
C'est ce vers quoi le Parti communiste français est déterminé à avancer.
Avec vous.

Pour cela, nous sommes décidés à être de toutes les résistances, de toutes les ripostes contre les projets de la droite. Et nous sommes décidés, dans ces combats, à avancer et à élaborer les propositions pour porter de véritables solutions à la crise.
Nous avons par exemple déposé le 28 mai dernier trois propositions de loi à l'Assemblée nationale qui rendraient notamment possibles, si elles étaient adoptées, l'interdiction des licenciements dans les entreprises qui distribuent des dividendes ou qui délocalisent, l'augmentation du SMIC à 1.600 euros, la création d'un pôle bancaire et financier public pour retrouver la maîtrise du crédit, la création d'un droit de veto suspensif pour les salariés contre les plans de licenciements.

Nous sommes tout autant décidés à poursuivre et à élargir la dynamique que nous avons initiée avec le Front de gauche, qui rassemble le Parti communiste, le Parti de Gauche et la Gauche unitaire, à l'élection européenne.
La gauche doit changer et s'unir.
Toutes celles et ceux qui se reconnaissent dans les valeurs de gauche ont besoin d'un commun projet de transformation sociale qui s'attaque réellement aux injustices et à la crise sociale, démocratique, écologique.
Avec cette démarche, un nouvel espoir est né.
Nous voulons en faire une dynamique majoritaire qui sorte la gauche de l'état dans lequel elle se trouve.
Nous entendons la colère des abstentionnistes. Nous partageons le malaise des électeurs socialistes qui ne se reconnaissent plus dans un PS dévoré par ses querelles internes, obsédé par l'organisation de primaires pour la présidentielle à mille lieux des préoccupations populaires. Nous connaissons l'envie de contestation exprimée par les électeurs du NPA mais aussi leurs doutes sur la stratégie d'isolement de ce parti. Nous comprenons les motivations des électeurs d'Europe écologie, leur message de renouvellement et leur inquiétude pour l'avenir de la planète, même si nous les estimons difficilement compatibles avec la complaisance de certains responsables de ce mouvement à l'égard des logiques capitalistes et des thèses libérales.
Il est possible de dépasser progressivement la situation de dispersion actuelle à condition de construire progressivement dans le débat et l'action le projet qui va nous unir.
Nous lançons pour cela un appel à toutes les femmes et tous les hommes de gauche, communistes, socialistes, écologistes, d'extrême-gauche, républicains, à toutes les forces de la gauche sociale et politique: construisons notre unité sur un projet solide et transparent. Ensemble mettons nous au travail.
Ce travail peut commencer dans les luttes.
Il peut aussi se mener pour préparer les élections régionales de 2010.
La droite veut reconquérir tous les pouvoirs qu'elles a perdus en 2004.
Ne la laissons pas faire.
Discutons des projets régionaux qui devraient être mis en oeuvre par des majorités de gauche pour combattre la crise et les inégalités, pour créer de la solidarité et du bien vivre.
Et proposons de rassembler dans des listes le plus ouvertes possibles toutes celles et ceux qui peuvent se reconnaître dans ces projets.
Pour tout cela, le Parti communiste est disponible.
Il se transforme chaque jour pour être toujours plus efficace et plus utile à ces combats.
Agissez avec lui , rejoignez le. Faîtes de son énergie militante votre bien commun.

jeudi 18 juin 2009

LA VIGNETTE NOUVELLE EST ARRIVEE

MANU CHAO




A réserver auprés des communistes




jeudi 11 juin 2009


Après les élections européennes,
il est urgent de changer de cap en France et en Europe
Á vos côtés ! 5 élus pour le Front de gauche et l'Alliance d'Outre-mer

Patrick Le Hyaric PCF – Ile de France
Marie-Christine Vergiat Associative – Sud-Est
Jean-Luc Mélenchon PG - Sud- Ouest
Jacky Hénin PCF – Nord
Elie Hoareau PC Réunion – Outre-Mer

Le Front de Gauche a réussi son premier pari : faire émerger une gauche du courage, unitaire et audacieuse, pour construire une alternative aux politiques libérales. Avec une campagne militante de contenu et de proximité, sans relais médiatiques, il a obtenu 5 parlementaires européens. Ceux-ci seront bien utiles pour révéler les mauvais coups qui se préparent et être des points d'appui pour les luttes.

Et il y en aura besoin, la droite veut faire main basse sur le scrutin européen et se sent pousser des ailes pour programmer de nouvelles réformes antisociales. Déjà, les urnes à peine rangées, on nous révèle une récession historique avec une chute du PIB plus grave que prévue, 600 000 nouvelles suppressions d'emploi et toujours rien pour les salaires. Malgré les belles paroles, les parlementaires de droite ont rejeté les propositions de lois défendues par les députés communistes pour l'augmentation des salaires, des retraites et des minimas sociaux, pour bloquer les plans de licenciements, pour défendre et élargir les services publics. Autant de propositions qui correspondent à ce que portent les grèves et les manifestations, depuis plusieurs mois.

Quatre électeurs sur dix seulement sont allés voter dimanche dernier, et parmi les abstentionnistes, nombre de jeunes et d'habitants des quartiers populaires. Cette abstention, annoncée et souhaitée par la droite, n'est pas principalement un signe de désintérêt. Elle traduit de la défiance pour l'Europe libérale et un message en direction des partis politiques. Et notamment pour la gauche, ses difficultés à prendre en compte les périls qui menacent la planète et à construire une alternative forte et crédible au libéralisme.
mmmmmmmmmmm
C'est à cela que le Parti communiste veut être utile. En proposant, avec ambition, que s'élargisse le Front de Gauche et en prenant ses propres initiatives. Et tout de suite, le PCF met toutes ses forces pour répondre à l'urgence sociale.

lundi 1 juin 2009

Appel des élus de Poissy,Carrières-sous-Poissy, Verneuil...
La France, l’Europe et le monde sont face à une crise économique, financière, sociale et environnementale de très grande ampleur, aux conséquences dramatiques pour des millions de personnes. En tant qu’élu(e)s, nous partageons et portons la colère de nombreux citoyens que nous représentons dans nos diverses localités.

Loin de prendre conscience de la gravité de la situation, Nicolas Sarkozy et la droite poursuivent leur politique antisociale. Des milliards pour les banques, des cadeaux pour les riches. Rien pour les travailleurs.

L’Union Européenne quant à elle, au lieu de s’attaquer aux causes de la crise, continue de livrer à la concurrence « libre et non-faussée » les hommes et les femmes, les territoires et leurs productions, remet en cause les droits sociaux et les services publics, tourne le dos à l’intérêt des peuples, met aussi en grand danger la paix et la stabilité en Europe.
Face aux attaques et aux régressions que cette politique entraîne, nous proposons et nous voulons construire au quotidien dans la ville une autre Europe, avec vous.
Il faut dire NON à cette Europe capitaliste !

Il faut changer en France et en Europe !

Il faut construire une autre Europe !

En 2005, nous avons été majoritaires, dans le pays, pour dire Non au Traité constitutionnel européen, et Oui à une autre Europe.
A Poissy vous étiez nombreux à avoir fait ce choix progressiste parmi les 5954 citoyens qui ont voté NON, à Carrieres sous Poissy vous étiez plus de 2100
et à Verneuil sur Seine plus de 2800 .

Le 07 juin, avec les élections européennes, prolongeons le vote de 2005 en soutenant les listes du Front de gauche qui rassemblent des forces anticapitalistes et antilibérales, le Parti Communiste Français, le Parti de Gauche, la Gauche Unitaire, des syndicalistes, des militants associatifs, pour la construction d’une unité politique porteuse de changements.

Le 17 mai dernier l’élection partielle de Poissy Sud a montré que dans des conditions pourtant difficiles (précipitation des élections) la dynamique avec le Front de Gauche était engagé.
Le doublement du score de 2004 traduit bien l’attente qui existe actuellement chez beaucoup d’électeurs de gauche.

Avec le Front de Gauche, disons massivement NON à Sarkozy et à l’Europe capitaliste,
et OUI à une Europe démocratique, sociale, écologique, solidaire et de la Paix.
Nous, élu(e)s appelons les citoyens à voter et à faire voter,
pour changer en France et en Europe,
pour la liste du Front de Gauche, conduite par Patrick LE HYARIC.
Faisons du Front de gauche,
UN FRONT POPULAIRE
QUI BOUSCULE LA POLITIQUE EN EUROPE ET EN FRANCE !
Les élus de Carrières-sous-Poissy, Poissy et Verneuil membres de l’ANECR(Association Nationale des Elus Communistes et Républicains)
Jacques ROSIER Conseiller municipal à Carrières-sous-Poissy
Christiane AUBIN Adjointe au Maire de Poissy
Louis MEHAY Conseiller municipal à Poissy
Philippe MOREAU Conseiller municipal à Poissy
Amandine RANGOT Conseillère municipale à Verneuil
Résultat des élections cantonales de POISSY SUD

Dans ce canton très à droite, comportant les villages d’Orgeval, Crespières, Les Alluets, Davron, Bures et Morainvilliers, trois faits politiques importants :
- la forte abstention (moins du quart des électeurs se sont déplacés) 3 semaines de campagne.
- le score du candidat du Front de gauche (6,13 %). En progression très nette sur 2004 où le candidat du PCF avait réalisé 3,13 %. A noter que nous faisons presque le même nombre de voix qu'en 2004 alors qu'à cette époque il y avait 61% de votants.
- Pas de candidats de gauche au deuxième tour (la candidate socialiste en recul. Elle est même devancée par le candidat de l’UMP dans les bureaux de la ville de POISSY alors que le maire avait appelé à voter pour elle).
A l'évidence parmi les électeurs et électrices qui se sont déplacé un nombre non négligeable a validé la stratégie du Front de gauche.

Pour finir, une autre nouvelle intéressante ! Dans l'autre canton renouvelable des Yvelines (à Guerville) le candidat du Front de gauche atteint aussi les 6%, alors qu'en 2004 le candidat communiste avait réalisé 3%.

mercredi 13 mai 2009

Nadine THOMAS Louis MEHAY
Suppléante Titulaire


Pour s’opposer à la mise à mort programmée de la démocratie locale, il faut des élus déterminés,
Des élus du Front de Gauche !



Les compétences de l’Assemblée départementale où siègent les Conseillers Généraux sont multiples et touchent à la vie quotidienne des citoyens : logement, éducation, santé, enfance et petite enfance, crèche, PMI, prévention à la délinquance, jeunesse, aide aux personnes en difficulté, aux personnes âgées, aux handicapés, mais aussi les transports, les infrastructures routières, l'environnement, la vie culturelle.

Or ces compétences sont aujourd’hui gravement menacées. Financièrement d’années en années les marges de manœuvre des collectivités territoriales et notamment des Assemblées départementales se réduisent. Les dotations ne sont plus réévaluées au véritable coût de la vie, les enveloppes normées ne reposent plus sur aucune base concrète, les allocations compensatrices se réduisent de plus en plus. Résultat au Conseil général des Yvelines des budgets comme le sport, la culture ou la vie associative… sont réduits soit en investissement soit en fonctionnement (voire les deux).

Au final c’est donc encore les plus pauvres, les territoires où habitent les plus défavorisés qui font les frais de cette politique initiée par Nicolas SARKOZY et ses amis de l’UMP.

Avec le projet de réforme Balladur, la suppression de la taxe profes­sion­nelle… le danger qui pèse sur l’avenir des collectivités locales est encore plus grand, leur autonomie politique et fiscale, leur capacité à répon­dre, dans la proximité, aux besoins des populations sont carrément remis en cause.

Cette politique est fondée aussi sur l’idée qu’il faudrait réduire les dépenses publiques. Mais pour combattre la récession c’est bien le contraire qu’il faut faire. Le rôle que jouent les départements notamment pour les investissements est énorme. Pour celui des Yvelines cela représente plusieurs milliers d’emplois !


Le Front de gauche contre les licenciements boursiers

Pour des pouvoirs nouveaux aux salariés

Les géants de l’industrie, des services ou de la finance annoncent des bénéfices considé­rables et distribuent plusieurs centaines de millions d’euros de dividendes à leurs actionnaires.

PPR, le groupe de François Pinault, s’apprête à verser près de la moi­tié des 924 millions d’euros des bénéfices réalisés en 2008 à ses actionnaires et envi­sage en même temps de supprimer quel­que 1 900 emplois à La Redoute, à la FNAC et chez Conforama.

Nicolas Sar­kozy, de son côté prête de l’argent public aux deux grands constructeurs automobiles fran­çais sans exiger de véritables contreparties en matière d’emploi, de salaires et de for­mation. Renault et PSA ont ainsi empoché 6 milliards d’euros et maintenu la suppression des 4 450 suppressions d’emplois prévues par l’un et les 3 350 décidées par l’autre en France.

Face à cette déferlante de licenciements, le 28 mai, les parlementaires communistes défendront à l’assemblée nationale, trois projets de lois visant à interdire les licenciements boursiers, abroger le bouclier fiscal et défendre un vrai plan de relance contre la crise.

Nous voulons que, dans les plans sociaux, les institutions représentatives du personnel bénéficient d’un droit suspensif des licenciements, pour étudier vraiment toutes les alternatives et mettre les action­naires, les dirigeants et les pouvoirs publics face à leurs responsabilités.

Il faut dresser des barrages sur toutes les voies qui conduisent au chômage et s’atta­quer à la cause essentielle de cet acharne­ment contre l’emploi : la croissance finan­cière des capitaux, l’argent pour l’argent. Cela suppose donc que les salariés et les populations puissent disposer d’un pou­voir de contrôle et de décision au sein des réseaux de l’argent dans et hors des entre­prises, notamment dans les institutions financières et les banques afin d’orienter les ressources tout autrement.


La mission des candidats du Front de gauche sera d’être les interprètes de vos besoins et de vos choix, de traduire votre volonté de changement et d’espoir pour mettre en oeuvre une autre politique, une politique résolument de gauche.

S’ils sont élus, Louis MEHAY et Nadine THOMAS sa suppléante, vous rendront compte régulièrement des réformes appliquées au Conseil Général, ils vous consulteront, ils vous demanderont votre avis afin d’être au plus près de vos préoccupations et revendications tout au long de leur mandat.

Titulaire : Louis MEHAY 47 ans, père de 2 enfants, vit depuis sa naissance dans le canton, Conseiller municipal à Poissy. Ouvrier fraiseur-outilleur, syndicaliste.

Suppléante : Nadine THOMAS 53 ans, mère d’un enfant, ouvrière opératrice de conditionnement, syndicaliste.


Pour nous contacter :

http://pcfpoissyboucledeseine.blogspot.com/ pg78@lepartidegauche.fr

pcf78@wanadoo.fr http://www.pcf.fr/ http://www.lepartidegauche.fr/

Tél. : 01 30 50 03 56 ou 06 09 42 85 76

vendredi 8 mai 2009




Louis MEHAY
Candidat Front de Gauche
A l’élection cantonale de Poissy Sud,
le 17 mai 2009


Avant les élections européennes il y aura dans notre canton de Poissy-sud une élection le dimanche 17 mai pour remplacer au conseil général des Yvelines l’UMP Gilles FORRAY démissionnaire. Une bonne occasion d’élire le candidat du front de gauche.
Moi qui suis né et habite depuis toujours le quartier de Beauregard, inutile de me demander si je connais bien le quartier et ce canton de POISSY SUD. Depuis les dernières élections municipales je suis élu dans la majorité de la ville de POISSY.
Mon métier de fraiseur-outilleur, mon engagement militant dans le syndicalisme et au Parti Communiste Français font de moi le candidat qui se présente à vos suffrages et qui habite et vit comme vous dans ce canton.
Mes amis(es) du quartier et du canton, celles et ceux de Peugeot Poissy, de l’hôpital, de Rochas, des syndicalistes… m’ont proposé d’être le candidat de la gauche qui porte les protestations sociales et qui œuvre à une vraie alternative politique à la droite dans ce canton.
C’est donc avec enthousiasme et fierté que j’ai accepté d’être le candidat du front de gauche initié par le PCF, le parti de gauche de Mélenchon, des unitaires du NPA, des syndicalistes et membres d’associations.
Avec ma suppléante Nadine THOMAS, syndicaliste aux parfums Rochas, nous portons depuis des mois, dans les luttes sociales, les propositions du Front de gauche.

Louis MEHAY

Quatre propositions pour changer les Yvelines
I) En matière d’emploi

Le conseil général des Yvelines présidé par Pierre Bédier (UMP) qui a notamment ses amis à la direction de PSA et RENAULT contribue beaucoup à les servir.
Depuis des années ces entreprises suppriment des emplois et pourtant elles continuent de recevoir des aides publiques aussi de la part du conseil général (ce sont vos impôts et donc être exigeant sur leur utilisation).
Elu, je serai votre porte parole et celui qui vous informera de ce qui se dit et fait dans cette institution.
Elu, je serai porteur de propositions industrielles créatrices d’emplois, avec vous pour imposer les choix suivant :

1) Suppression du versement de dividendes aux actionnaires des entreprises qui reçoivent des aides publiques et que cet argent ainsi dégagé serve à augmenter les salaires et à créer des emplois fixes afin de réduire les charges de travail par salarié et répondre à la demande commerciale.
2) En finir avec ce mode de production qui conçoit les salariés comme des kleenex que l’on prend et que l’on jette. Cela signifie que les entreprises doivent revenir à un mode de production dont la variable d’ajustement c’est le stock de marchandise et non l’effectif salarié. La politique du flux tendu et stock zéro ce sont des milliers de camions sur les routes donc de la pollution et des embouteillages et du stress en prime.

II) En matière de santé

NON le directeur de l’hôpital ne doit pas être un financier et celui qui prend seul les décisions car à ce moment là les malades doivent être source de rentabilité donc devenir des clients .Cette médecine comptable enrichie sans doute les grands groupe pharmaceutiques MAIS aggrave l’accès et la qualité des soins pour le plus grand nombre .
Voilà pourquoi je participe et soutiens depuis des mois la lutte des personnels hospitaliers pour l’augmentation de leur salaire et l’augmentation des effectifs.
Pour cela l’argent existe ! Si les spéculateurs et financiers étaient mis à contribution comme le sont les salariés on ne parlerait plus de déficit de la Sécu MAIS d’excédent. Ce sont des choix de société à faire ! Moi je les fais !

III) En matière d’école publique

La seule qui peut et doit répondre à une exigence : mettre tous les êtres humains à égalité devant l’accès aux savoirs .Cela a un nom : l’école de la république. Nous la revendiquons et la défendons !
Pour cela il faut mettre les moyens en effectifs humains et en qualité d’enseignement. Ne pas faire cela c’est s’orienter vers une école à 2 vitesses : celle de ceux qui ont les moyens de payer et tous les autres vers une éducation au rabais immédiatement rentable pour les entreprises.

IV) En matière de logement

Toutes les villes et villages du canton comme partout ailleurs recensent des milliers de demandes de logement non satisfaites. C’est inadmissible !
Est ce que l’on construit des logements seulement pour ceux qui ont les (moyens) d’acheter ou aussi pour celles et ceux qui cherchent un toit pour se loger ? Comment faire sa vie, partir de chez ses parents quand on ne peut trouver un toit ?
La encore un grand service public du logement s’impose. Construire aujourd’hui du logement social c’est primordial et cela nécessite de ne pas refaire les erreurs du passé. Concevoir de beaux logements avec une haute qualité environnementale et de la mixité sociale avec un loyer qui ne dépasse jamais 30% des revenus des occupants.
C’est la ville de demain pour laquelle nous sommes engagés depuis longtemps.

Enfin ma suppléante et moi, nous ne concevons la politique qu’avec un grand P, c’est à dire le moyen et les structures mises en place pour la participation du plus grand nombre à la vie locale. Les meilleures décisions ce sont celles prises par les intéressés eux-mêmes.
En votant le dimanche 17 mai pour les candidats du front de gauche que nous sommes, votre vote aura ces exigences là et vous vous donnerez des élus porteurs et défenseurs d’une vraie politique de gauche.

Nous comptons sur vous !

Louis MEHAY Candidat titulaire du Front de gauche Nadine THOMAS Candidate suppléante

Pour nous contacter : http://pcfpoissyboucledeseine.blogspot.com

mercredi 6 mai 2009

Election partielle Canton de POISSY-SUD




ELECTION CANTONALE PARTIELLE


17 MAI 2009


POISSY SUD

Louis MEHAY
Candidat Front de Gauche
Présenté par le PCF

Nadine THOMAS
Suppléante

dimanche 3 mai 2009

Un 1er Mai 2009 combatif


Un 1er Mai 2009 que certain ne veulent pas voir,


ni entendre. Pourtant, dans toute l'europe,



les manifestations portent une même idée




Une Europe plus juste, plus humaine, plus fraternelle.
Le 7 Juin 2009 doit être une date importante.

mardi 21 avril 2009



Connaitre et agir pour une EUROPE plus proche des gens.

Réservez le numéro hors-série de

L'HUMANITE-DIMANCHE
auprès des militants, à la section, ou lors des distributions de tracts.
N'oubliez pas la date du 7 Juin 2009
Jour du vote pour l'éléction des députés Européens.


INVITATION

Réunion de constitution du Front de gauche
de POISSY et de ses environs

Mardi 28 avril à 20h30
Au local de section du PCF: 16, rue de la Sablière


Cher(e) Ami(e)

Nous avons su réaliser le front social dans la rue le 29 janvier et le 19 mars.
En 2005 nous avons gagné dans l'union la victoire du NON au traité constitutionnel et condamné fermement l’adoption sans référendum du traité de Lisbonne.

Maintenant nombreux sont celles et ceux qui aspirent, pour les élections européennes du 7 juin, à la construction d’un front politique de gauche pour changer d’Europe. Ce front regroupe aujourd’hui le PCF, le parti de gauche de Mélenchon, la gauche unitaire de Christian Piquet du NPA et de nombreux acteurs du mouvement social. Il est ouvert à toutes et tous.

Chaque jour de nouveaux plans sociaux sont annoncés, la hausse du chômage est dramatique et sans précédent, les services publics sont démantelés, les droits sociaux reculent, la catastrophe écologique s'avance et les salariés sont méprisés.

L'Union européenne n'a pas su, pas voulu réagir face à la crise. Les gouvernements européens veulent faire payer la note de leur échec aux salariés, aux jeunes, aux citoyens.

Il est urgent de changer de politique!

A Poissy et ses alentours, nous nous retrouvons souvent autour de luttes communes: la défense de l’école, du logement social, de l’Hôpital public… contre le projet A 104, ou bien encore contre les franchises médicales, la privatisation de la poste, contre les discriminations avec les sans papiers, les Roms…, et récemment pour la paix au Proche-Orient et contre la soumission de la France à l’OTAN…

Ensemble nous pouvons saisir l'occasion des élections européennes du 7 juin pour proposer une Europe plus en phase avec les aspirations des citoyens, et sanctionner les politiques libérales qui ont conduit à ce désastre.

En participant à la réunion du mardi 28 avril, chaque organisation, chaque citoyen sera acteur de la constitution de ce front de gauche, apportera son soutien à la liste «Front de Gauche pour changer d'Europe» en Île de France et agira pour une Europe nouvelle, solidaire, de justice et de paix, écologique, démocratique, en rupture avec les dogmes néolibéraux et les traités européens actuels.

Au plaisir de se rencontrer le mardi 28 avril à 20h30
16, rue de la Sablière à Poissy

Afin de créer ensemble le Front de gauche de Poissy et de ses environs
Le collectif d’animation de la Section de Poissy du PCF
http://pcfpoissyboucledeseine.blogspot.com/

Bienvenue

Les communistes de POISSY et des communes environnantes, sont heureux de vous accueillir sur ce blog.
Ce blog doit permettre à chacun de pouvoir rester en contact.
N'hesitez pas à nous faire part de vos remarques, suggestions...
Puur nous contacter: poissy.pcf@club-internet.fr
A bientôt
Section PCF POISSY