jeudi 11 septembre 2025

 

La Sécurité Sociale, une ambition communiste

 


Lors du CN du 6 septembre 2025, la commission Santé et Protection sociale du PCF a présenté son livret thématique sur la Sécurité sociale : « la Sécurité sociale, une ambition communiste. »

Ce document, fruit d’un travail collectif, a été discuté et amendé par le Conseil national qui l’a ensuite adopté à l’unanimité. Il a été précisé que les questions générales concernant la santé et l’autonomie feront l’objet d’un second livret thématique.

Alors pourquoi un livret sur la Sécurité sociale ? Au-delà de la commémoration du 80e anniversaire de la création de la Sécurité sociale (ordonnance du 4 octobre 1945), ce document a l’ambition d’apporter à toutes et tous les adhérent·es du PCF les outils nécessaires à la compréhension de notre système de protection sociale et plus singulièrement à ce formidable conquis pour le peuple de France : la Sécurité sociale.

Rappel historique et principes essentiels de la Sécurité sociale, stratégie du capital pour sa remise en cause, déclinaison des 5 branches de la Sécurité sociale, propositions de financement et perspectives de notre travail politique constituent le contenu de ce document. La branche maladie, la branche AT/MP (accidents du travail/maladies professionnelles), la branche famille, la branche retraite et celle de l’autonomie (à laquelle nous sommes opposés) font chacune l’objet d’un état des lieux et de propositions de réformes alternatives de progrès et de financements.

La question du financement est au cœur du projet communiste de protection sociale du 21e siècle. L’enjeu de la situation politique est clair : maîtrise par les travailleuses et travailleurs des modalités de la réponse aux besoins sociaux et les conditions de l’appropriation de la richesse produite.

La nature du financement de la Sécurité sociale est donc essentielle. Reconnaître le travail comme la seule source de la valeur produite, construire une solidarité de classes, c’est s’assurer que les richesses produites contribuent directement au financement de la Sécurité sociale et que ce financement soit une prise directe sur les profits.

C’est le rôle de la cotisation sociale que nous réaffirmons comme étant au cœur du financement de la Sécurité sociale.

La financiarisation des économies, la crise systémique, la mondialisation libérale ont fait exploser les cadres sociaux sur lesquels reposait la Sécurité sociale créée en 1945-1946. La bataille du financement doit, aujourd’hui, tracer des pistes institutionnelles nouvelles qui prolongent et dépassent les objectifs posés en 1945-1946 : besoins sociaux, efficacité sociale, renforcement du pouvoir des travailleurs. Ces pistes sont identifiées et chiffrées dans notre livret sur la Sécurité sociale.

La bataille pour la protection sociale et son financement doit être liée à celle de la démocratie dans l’entreprise et de nouveaux pouvoirs des salarié·es dans leur gestion.

Ce projet alternatif pour une protection sociale du 21e siècle est une dynamique essentielle de la transformation sociale, une réponse aux besoins sociaux des populations.
Notre souhait, avec ce livret thématique sur la Sécurité sociale, est bien de partager et d’ouvrir la réflexion avec les adhérent·es du PCF mais aussi au-delà sur notre ambition communiste d’une protection sociale du 21e siècle.

Maryse Montangon
membre du CEN

Publié le 10 septembre 2025


 

À la Fête de l’Humanité et le 18 septembre,

initions un grand mouvement d’appropriation sociale !

Publié le 10 septembre 2025

Notre pays a désormais un nouveau Premier Ministre, Sébastien Lecornu, fidèle parmi les fidèles du Président de la République, qui prend ses fonctions ce 10 septembre alors que des mobilisations se déroulent partout dans le pays.

Cette nomination sans surprise est néanmoins une nouvelle provocation lancée au monde du travail qu’Emmanuel Macron voudrait décourager en affirmant ainsi qu’il n’y a pas d’alternative, que rien ne changera.

Cette obstination du Président de la République va pourtant, à nouveau, se heurter à la réalité d’un pays qui dans son immense majorité ne veut plus de cette politique et d’une représentation nationale qui ne peut plus l’assumer.

Mais dire non ne suffit plus !

C’est pourquoi notre parti a décidé d’élaborer un pacte d’avenir pour la France pour répondre aux difficultés quotidiennes de nos concitoyens et relever les défis du siècle. Organisons partout dans le pays des rencontres publiques pour le mettre largement en débat avec nos concitoyens, les forces associatives, syndicales et les forces politiques de gauche et écologistes.

Nous commencerons à le faire dès la Fête de l’Humanité ce week-end qui s’annonce d’ores et déjà comme une grande édition avec une participation plus forte encore que l’année dernière.

Investissons-la pleinement en allant à la rencontre des centaines de milliers de personnes qui participeront aux débats et aux concerts ;

·         proposons-leur de signer notre pétition nationale sur les 211 milliards d'euros d'aides publiques aux grandes entreprises sans critère et de s’engager en rejoignant notre parti pour résister et construire l’alternative.

Pour nous, les communistes, la solution aux problèmes du pays n’est ni une dissolution ou une démission du Président, ni une tentative de compromis avec le socle commun.

Elle est dans la prise en main par les travailleurs et travailleuses des grands choix qui engagent l’avenir du pays.

Seule une intervention massive du monde du travail peut ouvrir un chemin d’espoir pour la France.

C’est pourquoi les communistes appellent les travailleurs et travailleuses à investir massivement la journée de grève et de manifestation du 18 septembre à l’appel de l’intersyndicale.

Ensemble, attaquons-nous au coût du capital, aux pouvoirs exorbitants des grands actionnaires, du Président de la République et du gouvernement, initions un grand mouvement d’appropriation pour prendre nous-mêmes les affaires du pays en main !

 

Igor Zamichiei

 

mardi 9 septembre 2025

 Publié le 08 septembre 2025 

 Le rejet de la confiance au Premier Ministre et à son gouvernement est une première victoire contre un projet de budget visant à faire payer encore et toujours le monde du travail pour financer les profits aux actionnaires et nourrir une politique belliciste. 

Au-delà de l’échec du gouvernement Bayrou, c’est un nouvel échec de la coalition présidentielle formée par Renaissance, ses alliés et par Les Républicains. 

Le Président de la République doit en tirer les conséquences et nommer un Premier Ministre de gauche qui remette en cause la politique d’austérité et travaille à dégager à l'Assemblée nationale les majorités nécessaires à l'adoption d’un budget répondant aux attentes populaires. 

L’heure est à un changement immédiat de politique, à l’augmentation des salaires, à l’abrogation de la réforme des retraites, à un moratoire sur les licenciements, à la justice fiscale, à la mise en place de critères sociaux et environnementaux pour l’utilisation des 211 milliards d’euros d’aides publiques aux entreprises et à une action résolue en faveur de la paix ! 

Seule une politique nouvelle de justice sociale et de relance économique créera les richesses nécessaires à la satisfaction des besoins les plus urgents de notre pays. 

Dans ce contexte de crise, les Français·es doivent faire entendre leur exigences ! 

C’est pourquoi les communistes appellent à la mobilisation la plus large des travailleurs et des travailleuses le 18 septembre prochain à l’occasion de la journée de grève et de manifestations décidée par l’intersyndicale. 

D’ici là, nous serons présents le 10 septembre dans toutes les actions qui porteront la justice sociale et dont nous partagerons les modalités. 

Pour ouvrir un avenir de paix et de progrès au pays en donnant la parole au peuple, le PCF met en débat avec nos concitoyen·nes et les forces associatives, syndicales et politiques de gauche un pacte d’avenir pour la France avec un plan de dépenses publiques, de formation, d’embauches et d’investissement à 500 milliards d’euros sur les cinq prochaines années. 

C’est aujourd’hui que cette ambition doit commencer à se déployer. 

Nous donnons rendez-vous aux salarié·es, à tous nos concitoyennes et concitoyens, à la Fête de l’Humanité du 12 au 14 septembre pour en débattre ensemble et faire de cette édition 2025 un grand événement populaire, festif et politique, qui contribue au succès des mobilisations en cours et à l’alternative politique

Paris, le 8 septembre 2025 

Fabien Roussel, secrétaire national du PCF.

lundi 18 août 2025

 


Plus que 3 semaines pour la fête de l’humanité.

12 - 13 - 14 septembre 2025

Base 217 (Le Plessis-Pâté / Brétigny-sur-Orge, (Essonne).


Des bons de soutiens sont disponibles à la section.

N’oubliez pas que le bon de soutien n’est vendu que par les militants,

le prix reste à 45 € jusqu’à la fête.

La billetterie propose l’entrée pour 3 jours à 65€ jusqu’au 30 août et 70€ jusqu’à la fête.

C’est un argument important pour placer le bon de soutien, le 2eme argument, c’est la participation à la vie d’un journal libre et différent.

Rappel. Rappel. Rappel. Rappel. Rappel. Rappel. Rappel. Rappel.

Les permanences se tiendrons tous les samedis matin jusqu’à la semaine précédant la fête.

Dates :  23   Août                               10h00 – 12h00

             30   Août                                10h00 – 12h00

               6      Septembre                   10h00 – 12h00

             

Section PCF POISSY

14 rue de la Sablère

78300 POISSY

jeudi 17 juillet 2025

 

La déclaration de guerre sociale de François Bayrou

 

Le Premier ministre aura pris soin d’attendre la fin de la session extraordinaire du Parlement pour annoncer les mauvaises nouvelles :

·         baisse des remboursements de médicaments,

·         suppression de deux jours fériés,

·         non-indexation des prestations sociales sur l’inflation,

·         gel du barème de l’impôt sur le revenu,

·         année blanche, etc.

La guerre sociale est déclarée en plein cœur de l’été, pour mieux préparer les esprits à l’automne, lors de la discussion du budget.

Car, en parfaite cohérence avec la politique d’E. Macron depuis huit ans, les riches, les détenteurs des plus hauts patrimoines et les actionnaires sont dispensés de toute réelle contribution à la réduction de la dette.

La session s’est achevée comme elle risque fort de recommencer : dans un délitement de l’exécutif qui ne doit rien aux températures estivales.

Le gouvernement a semblé pressé de mettre en débat des textes qui, au mieux, ne seront définitivement adoptés qu’à la rentrée.

C’est le cas du projet de réforme de l’audiovisuel public, imposé au Sénat par la procédure du vote bloqué – qui porte bien son nom.

Faut-il, là aussi, déjà préparer les esprits à voir les chaînes de télévision, les radios publiques et l’INA absorbés dans une holding unique ?

Dernier coup de force de Rachida Dati, avec l’assentiment de la majorité sénatoriale, pour se lancer à corps perdu dans la campagne municipale parisienne ?

Cécile Cukierman, présidente du groupe CRCE-K, a dénoncé « une mascarade du gouvernement » avant de quitter, avec les autres groupes de gauche et écologiste, l’hémicycle.

Le groupe CRCE-K a profité d’une dernière séance de questions d’actualité pour mettre F. Bayrou sur le grill : « Vous parlez sans cesse d’un effort partagé, mais le peuple, lui, partage déjà la hausse des prix, la TVA sociale, la fermeture des services publics, l’abandon des territoires.

Un effort demandé aux ultra-riches répondrait à une volonté populaire majoritaire, qui devrait faire l’unanimité au Parlement », lançait le sénateur du Val-de-Marne, Pascal Savoldelli.

Il n’aura pas été entendu, mais le message reste d’actualité.

Encore un texte d’affichage, démagogique, pour occuper le terrain sécuritaire ;

·         un autre, homéopathique, sur l’emploi des seniors ;

·         deux projets de loi sur Mayotte qui ne suffiront pas à effacer les stigmates laissés par les cyclones.


À chaque fois, le groupe CRCE-K est présent pour porter la contradiction et proposer des solutions alternatives.

Cette semaine, il a organisé une conférence de presse pour présenter sa proposition de loi visant à instaurer un taux réduit de TVA sur les factures d’électricité et de gaz.

La session parlementaire est suspendue jusqu’au 22 septembre prochain, mais l’actualité politique, elle, ne prend pas de vacances — pas plus que les attaques contre l’intérêt général.

Publié le 16 juillet 2025 à 17:08

 De quelle majorité populaire et politique vous réclamez-vous pour imposer de nouveaux sacrifices aux Français ?

Orientations budgétaires

 Publié le 9 juillet 2025 à 11:18 Mise à jour le 15 juillet 2025

 

Monsieur le Premier ministre, nul ne peut ignorer la gravité du moment. Aussi citerai-je les mots d’Émile Zola :

« Lorsque l’avenir est sans espoir, le présent prend une amertume ignoble."

 

Vous préparez le budget, seul, sans contrôle du Parlement, sans majorité populaire.

 

Quelle est votre vérité démocratique quand vous préparez la pénurie dans le quotidien de 99 % des Français ?

Quelle est votre vérité démocratique sur la justice sociale et fiscale ?

 

Les aides aux entreprises constituent le premier poste de dépense de l’État :

211 milliards d’euros, soit deux fois et demie le budget de l’éducation nationale.

 

De quelle majorité populaire et politique vous réclamez-vous pour imposer de nouveaux sacrifices aux Français ? (Applaudissements sur les travées du groupe CRCE-K et sur des travées des groupes SER et GEST.)

 

M. le président. La parole est à M. le Premier ministre.

 

M. François Bayrou, Premier ministre. 

Monsieur le sénateur, le ton de votre question mérite une réponse mesurée.

Vous confondez les responsabilités de l’exécutif et du législatif.

Vous dites que nous préparons seuls le budget, mais c’est vous qui l’adopterez.

Il est de la responsabilité de l’exécutif de fixer le cadre de la proposition qu’il vous soumettra.

À partir de quelle légitimité ?

La succession de tous les courants politiques présents sur ces bancs depuis cinquante ans a plongé notre pays dans une situation inédite pour les finances publiques.

 

M. Mickaël Vallet. Les huit dernières années pour vous !

 

M. François Bayrou, Premier ministre. 

J’ai fait faire la revue des interventions – plusieurs centaines – de chacun de ceux qui, à gauche, sont intervenus lors des débats budgétaires ces huit dernières années.

Pas un seul intervenant n’a demandé un euro d’économie ; pas un seul ! (Brouhaha sur les travées des groupes SER, CRCE-K et GEST.)

 

Plusieurs sénateurs du groupe CRCE-K. Nous avons proposé des recettes !

M. François Bayrou, Premier ministre. 

Vous avez tous, sans exception, demandé des dépenses nouvelles ou des impôts nouveaux. (Nouveau brouhaha sur les mêmes travées.)

 

Plusieurs sénateurs des groupes CRCE-K, SER et GEST. 

Oui, sur les riches !

 

Mme Cathy Apourceau-Poly. 

La taxe Zucman !

 

M. le président. Laissez parler le Premier ministre !

 

M. François Bayrou, Premier ministre. 

Nous sommes pourtant le pays le plus imposé du monde !

Si l’impôt suffisait à faire la prospérité d’un pays, notre nation serait aujourd’hui la plus prospère de la planète.

Ces constats, excusez-moi de vous le dire, créent non seulement une légitimité pour le Gouvernement, mais d’abord un devoir pour lui de proposer des réponses.

Il appartiendra ensuite au Parlement de choisir.

Je vous le dis, chacun prendra ses responsabilités et le Gouvernement n’éludera pas les siennes. (Applaudissements sur les travées du groupe UC et sur des travées du groupe RDPI.)

 

M. le président. 

La parole est à M. Pascal Savoldelli, pour la réplique.

 

M. Pascal Savoldelli.

Je vous remercie de votre réponse modérée, monsieur le Premier ministre… (Rires sur des travées des groupes CRCE-K, SER et GEST.)

Vous allez vous adresser aux Français un peu en catimini à propos du budget.

Vous consultez, mais la France n’est pas une démocratie consultative.

La démocratie, c’est :

·         premièrement, le vote des Français ;

·         deuxièmement, la représentation nationale ;

·         troisièmement, la République sociale.

 

M. Roger Karoutchi. 

Qu’est-ce que c’est que ça ?

 

M. Pascal Savoldelli. 

Or les trois sont contournés.

Vous parlez sans cesse d’un effort partagé, mais le peuple,

·         lui, partage déjà la hausse des prix,

·         la TVA sociale, l

·         es services publics qui ferment,

·         les territoires qu’on abandonne.

Un effort demandé aux ultra-riches répondrait à une volonté populaire majoritaire, qui devrait faire l’unanimité au Parlement.

 

Monsieur le Premier ministre, qui dirige la France ?

Ceux qui ont perdu les élections ?

C’est bien le sens du raté sur les retraites.

Permettez-moi d’insister : qui dirige la France ?

Donald Trump ou les profiteurs de l’économie de guerre ?

La dépense militaire portée à 3,5 % du PIB parce que le président des États-Unis et le chef de l’Otan l’exigent !

Vous cherchez 40 milliards d’euros, alors que 100 milliards sont déjà orientés vers l’économie de guerre.

 

vendredi 21 février 2025

 

A l’Elysée ce matin pour porter la voix d’une paix juste et durable en Ukraine

 

Publié le 20 février 2025

A l’invitation du président de la République, je me suis rendu ce matin à l’Elysée pour participer, comme l’ensemble des chef•fes de parti, à une rencontre en présence du Chef d’État-Major des Armées et un responsable des services du renseignement militaire, sur les évolutions de la situation en Ukraine.

Après la présentation par les deux militaires des menaces graves et multiformes que ferait porter la Russie sur le continent européen en général et la France en particulier et qui justifieraient selon eux, d’une part un réarmement massif de la France et de l’Europe et d’autre part, le renforcement de la présence militaire française aux frontières terrestres, aériennes et maritimes avec la Russie, le président de la République a précisé sa vision de la situation en insistant sur plusieurs points :

• Son opposition à un cessez-le-feu sans l’accord de l’Ukraine qui signerait la défaite de celle-ci.

• Le risque majeur, selon lui, qu’aurait l’organisation d’élections en Ukraine qui verraient « une victoire inacceptable de pro-russes ».

• Sa volonté de dialoguer avec Donald Trump mais de ne pas s’engager dans un dialogue avec Vladimir Poutine.

• Son souhait de soutenir la demande de l’Ukraine d’intégrer l’OTAN.

• Ses démarches en cours auprès des différents pays européens sur la base de cette ligne stratégique.

• La question des sacrifices à accepter pour s’inscrire dans une économie de guerre et pour investir dans la souveraineté européenne en matière de défense.

Face à ces interventions dignes de la Guerre froide et alors que pas une seule fois n’ont été évoquées les menaces économiques, industrielles ou militaires que fait peser sur les états européens le président des Etats-Unis d’Amérique, j’ai rappelé au président de la République que le président russe n’avait malheureusement pas le monopole des ingérences politiques en Europe et que les déclarations récentes et répétées de responsables américains de premier plan en faveur de l’extrême droite constituaient un risque bien réel pour nos démocraties.

J’ai également rappelé que la sécurité des peuples européens « de l’Atlantique à l’Oural » ne pourrait passer que par un mécanisme de sécurité collective, tel que celui imaginé en 1975 lors de la signature de l’acte final de la conférence d’Helsinki, et implique nécessairement que le dialogue se construise avec l’ensemble des parties prenantes du conflit dont le président de la Fédération de Russie et le président ukrainien.

La guerre se déroulant sur le sol européen, il revient à l’Europe et singulièrement à la France, seule puissance nucléaire de l’UE, de proposer les conditions d’une paix juste et durable sur le continent, comprenant :

·         le départ des troupes russes d’Ukraine,

·         la garantie de la neutralité de celle-ci,

·         l’arrêt progressif des sanctions contre la Russie et le déploiement d’une force de maintien de la paix sous l’égide des seules Nations unies.

La sécurité du peuple ukrainien passe par ce cadre auquel il faut enfin s'atteler à nouveau : la sécurité collective paneuropéenne.

Alors que la perspective d’un envoi de troupes européennes sert d’une part l'objectif de Donald Trump qui consiste à transférer le poids de la guerre à l'Europe et à affaiblir durablement le continent et, d’autre part, celui de Vladimir Poutine qui espère obtenir des gains décisifs dans cette guerre d’agression qu’il mène depuis trois ans, j’ai appelé le président de la République française à tout faire pour construire une véritable autonomie stratégique de l’Europe au service de la Paix.

Une véritable autonomie stratégique de l’Europe, c'est une politique indépendante de paix et de sécurité collective, une politique permettant une nouvelle industrialisation sur le continent et la garantie d’une souveraineté technologique de l’Europe et de la France, en matière de défense.

Alors que le président de la République enferme la France dans le front du refus d’une perspective diplomatique et politique à la guerre en Ukraine au risque d’accélérer une victoire russe sur le terrain et maintient la vassalisation de la diplomatie française à la diplomatie américaine et à son bras armé que constitue l’OTAN, j’ai réaffirmé la singularité de la voix de la France sur la scène internationale et le besoin de porter une diplomatie indépendante résolument en faveur de la Paix.

Fabien Roussel, secrétaire national du PCF

 

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