mercredi 10 décembre 2025
mardi 9 décembre 2025
jeudi 11 septembre 2025
La Sécurité
Sociale, une ambition communiste
Lors du CN du 6 septembre 2025, la commission Santé et Protection sociale du PCF a présenté son livret thématique sur la Sécurité sociale : « la Sécurité sociale, une ambition communiste. »
Ce document, fruit d’un travail collectif, a été discuté et amendé par le Conseil national qui l’a ensuite adopté à l’unanimité. Il a été précisé que les questions générales concernant la santé et l’autonomie feront l’objet d’un second livret thématique.
Alors pourquoi un livret sur la Sécurité sociale ? Au-delà de la commémoration du 80e anniversaire de la création de la Sécurité sociale (ordonnance du 4 octobre 1945), ce document a l’ambition d’apporter à toutes et tous les adhérent·es du PCF les outils nécessaires à la compréhension de notre système de protection sociale et plus singulièrement à ce formidable conquis pour le peuple de France : la Sécurité sociale.
Rappel historique et principes essentiels de la Sécurité sociale, stratégie du capital pour sa remise en cause, déclinaison des 5 branches de la Sécurité sociale, propositions de financement et perspectives de notre travail politique constituent le contenu de ce document. La branche maladie, la branche AT/MP (accidents du travail/maladies professionnelles), la branche famille, la branche retraite et celle de l’autonomie (à laquelle nous sommes opposés) font chacune l’objet d’un état des lieux et de propositions de réformes alternatives de progrès et de financements.
La question du financement est au cœur du projet communiste de protection sociale du 21e siècle. L’enjeu de la situation politique est clair : maîtrise par les travailleuses et travailleurs des modalités de la réponse aux besoins sociaux et les conditions de l’appropriation de la richesse produite.
La nature du financement de la Sécurité sociale est donc essentielle.
Reconnaître le travail comme la seule source de la valeur produite, construire
une solidarité de classes, c’est s’assurer que les richesses produites
contribuent directement au financement de la Sécurité sociale et que ce
financement soit une prise directe sur les profits.
C’est le rôle de la cotisation sociale que nous réaffirmons comme étant au cœur du financement de la Sécurité sociale.
La financiarisation des économies, la crise systémique, la mondialisation libérale ont fait exploser les cadres sociaux sur lesquels reposait la Sécurité sociale créée en 1945-1946. La bataille du financement doit, aujourd’hui, tracer des pistes institutionnelles nouvelles qui prolongent et dépassent les objectifs posés en 1945-1946 : besoins sociaux, efficacité sociale, renforcement du pouvoir des travailleurs. Ces pistes sont identifiées et chiffrées dans notre livret sur la Sécurité sociale.
La bataille pour la protection sociale et son financement doit être liée à
celle de la démocratie dans l’entreprise et de nouveaux pouvoirs des salarié·es
dans leur gestion.
Ce projet alternatif pour une protection sociale du 21e siècle est une
dynamique essentielle de la transformation sociale, une réponse aux besoins
sociaux des populations.
Notre souhait, avec ce livret thématique sur la Sécurité sociale, est bien de
partager et d’ouvrir la réflexion avec les adhérent·es du PCF mais aussi
au-delà sur notre ambition communiste d’une protection sociale du 21e siècle.
Maryse Montangon
membre du CEN
Publié le 10 septembre 2025
À la Fête de l’Humanité et le 18 septembre,
initions un grand mouvement d’appropriation
sociale !
Publié le 10 septembre 2025
Notre pays a désormais un nouveau Premier Ministre, Sébastien Lecornu, fidèle parmi les fidèles du Président de la République, qui prend ses fonctions ce 10 septembre alors que des mobilisations se déroulent partout dans le pays.
Cette nomination sans surprise est néanmoins une nouvelle provocation lancée au monde du travail qu’Emmanuel Macron voudrait décourager en affirmant ainsi qu’il n’y a pas d’alternative, que rien ne changera.
Cette obstination du Président de la République va pourtant, à nouveau, se heurter à la réalité d’un pays qui dans son immense majorité ne veut plus de cette politique et d’une représentation nationale qui ne peut plus l’assumer.
Mais dire non ne suffit plus !
C’est pourquoi notre parti a décidé d’élaborer un pacte d’avenir pour la France pour répondre aux difficultés quotidiennes de nos concitoyens et relever les défis du siècle. Organisons partout dans le pays des rencontres publiques pour le mettre largement en débat avec nos concitoyens, les forces associatives, syndicales et les forces politiques de gauche et écologistes.
Nous commencerons à le faire dès la Fête de l’Humanité ce week-end qui
s’annonce d’ores et déjà comme une grande édition avec une participation plus
forte encore que l’année dernière.
Investissons-la pleinement en allant à la rencontre des centaines de
milliers de personnes qui participeront aux débats et aux concerts ;
· proposons-leur de signer notre pétition nationale sur les 211 milliards d'euros d'aides publiques aux grandes entreprises sans critère et de s’engager en rejoignant notre parti pour résister et construire l’alternative.
Pour nous, les communistes, la solution aux problèmes du pays n’est ni une
dissolution ou une démission du Président, ni une tentative de compromis avec
le socle commun.
Elle est dans la prise en main par les travailleurs et travailleuses des grands choix qui engagent l’avenir du pays.
Seule une intervention massive du monde du travail peut ouvrir un chemin d’espoir pour la France.
C’est pourquoi les communistes appellent les travailleurs et travailleuses à investir massivement la journée de grève et de manifestation du 18 septembre à l’appel de l’intersyndicale.
Ensemble, attaquons-nous au coût du capital, aux pouvoirs exorbitants des
grands actionnaires, du Président de la République et du gouvernement, initions
un grand mouvement d’appropriation pour prendre nous-mêmes les affaires du pays
en main !
Igor Zamichiei
mardi 9 septembre 2025
Publié le 08 septembre 2025
Le rejet de la confiance au Premier Ministre et à son gouvernement est une première victoire contre un projet de budget visant à faire payer encore et toujours le monde du travail pour financer les profits aux actionnaires et nourrir une politique belliciste.
Au-delà de l’échec du gouvernement Bayrou, c’est un nouvel échec de la coalition présidentielle formée par Renaissance, ses alliés et par Les Républicains.
Le Président de la République doit en tirer les conséquences et nommer un Premier Ministre de gauche qui remette en cause la politique d’austérité et travaille à dégager à l'Assemblée nationale les majorités nécessaires à l'adoption d’un budget répondant aux attentes populaires.
L’heure est à un changement immédiat de politique, à l’augmentation des salaires, à l’abrogation de la réforme des retraites, à un moratoire sur les licenciements, à la justice fiscale, à la mise en place de critères sociaux et environnementaux pour l’utilisation des 211 milliards d’euros d’aides publiques aux entreprises et à une action résolue en faveur de la paix !
Seule une politique nouvelle de justice sociale et de relance économique créera les richesses nécessaires à la satisfaction des besoins les plus urgents de notre pays.
Dans ce contexte de crise, les Français·es doivent faire entendre leur exigences !
C’est pourquoi les communistes appellent à la mobilisation la plus large des travailleurs et des travailleuses le 18 septembre prochain à l’occasion de la journée de grève et de manifestations décidée par l’intersyndicale.
D’ici là, nous serons présents le 10 septembre dans toutes les actions qui porteront la justice sociale et dont nous partagerons les modalités.
Pour ouvrir un avenir de paix et de progrès au pays en donnant la parole au peuple, le PCF met en débat avec nos concitoyen·nes et les forces associatives, syndicales et politiques de gauche un pacte d’avenir pour la France avec un plan de dépenses publiques, de formation, d’embauches et d’investissement à 500 milliards d’euros sur les cinq prochaines années.
C’est aujourd’hui que cette ambition doit commencer à se déployer.
Nous donnons rendez-vous aux salarié·es, à tous nos concitoyennes et concitoyens, à la Fête de l’Humanité du 12 au 14 septembre pour en débattre ensemble et faire de cette édition 2025 un grand événement populaire, festif et politique, qui contribue au succès des mobilisations en cours et à l’alternative politique.
Paris, le 8 septembre 2025
Fabien Roussel, secrétaire national du PCF.
lundi 18 août 2025
Plus que 3 semaines pour la fête de l’humanité.
12 - 13 - 14 septembre 2025
Base 217 (Le Plessis-Pâté / Brétigny-sur-Orge, (Essonne).
Des bons de
soutiens sont disponibles à la section.
N’oubliez
pas que le bon de soutien n’est vendu que par les militants,
le prix
reste à 45 € jusqu’à la fête.
La billetterie propose
l’entrée pour 3 jours à 65€ jusqu’au 30 août et 70€ jusqu’à la fête.
C’est un argument important pour placer le bon de soutien, le 2eme argument, c’est la participation à la vie d’un journal libre et différent.
Rappel. Rappel. Rappel. Rappel. Rappel. Rappel. Rappel. Rappel.
Les permanences
se tiendrons tous les samedis matin jusqu’à la semaine précédant la fête.
Dates : 23
Août
10h00 – 12h00
30 Août 10h00 – 12h00
6 Septembre 10h00 – 12h00
14 rue de la Sablère
78300 POISSY
jeudi 17 juillet 2025
La déclaration de guerre sociale de François Bayrou
Le Premier
ministre aura pris soin d’attendre la fin de la session extraordinaire du
Parlement pour annoncer les mauvaises nouvelles :
·
baisse des remboursements de médicaments,
·
suppression de deux jours fériés,
·
non-indexation des prestations sociales sur
l’inflation,
·
gel du barème de l’impôt sur le revenu,
·
année blanche, etc.
La guerre sociale est déclarée en plein cœur de l’été, pour mieux préparer
les esprits à l’automne, lors de la discussion du budget.
Car, en parfaite cohérence avec la politique d’E. Macron depuis huit ans, les riches, les détenteurs des plus hauts patrimoines et les actionnaires sont dispensés de toute réelle contribution à la réduction de la dette.
La session s’est achevée comme elle risque fort de recommencer : dans un délitement de l’exécutif qui ne doit rien aux températures estivales.
Le gouvernement a semblé pressé de mettre en débat des textes qui, au mieux, ne seront définitivement adoptés qu’à la rentrée.
C’est le cas du projet de réforme de l’audiovisuel public, imposé au Sénat
par la procédure du vote bloqué – qui porte bien son nom.
Faut-il, là aussi, déjà préparer les esprits à voir les chaînes de
télévision, les radios publiques et l’INA absorbés dans une holding
unique ?
Dernier coup de force de Rachida Dati, avec l’assentiment de la majorité sénatoriale, pour se lancer à corps perdu dans la campagne municipale parisienne ?
Cécile Cukierman, présidente du groupe CRCE-K, a dénoncé « une mascarade du gouvernement » avant de quitter, avec les autres groupes de gauche et écologiste, l’hémicycle.
Le groupe CRCE-K a profité d’une dernière séance de questions d’actualité pour mettre F. Bayrou sur le grill : « Vous parlez sans cesse d’un effort partagé, mais le peuple, lui, partage déjà la hausse des prix, la TVA sociale, la fermeture des services publics, l’abandon des territoires.
Un effort demandé aux ultra-riches répondrait à une volonté populaire majoritaire, qui devrait faire l’unanimité au Parlement », lançait le sénateur du Val-de-Marne, Pascal Savoldelli.
Il n’aura pas été entendu, mais le message reste d’actualité.
Encore un texte d’affichage, démagogique, pour occuper le terrain
sécuritaire ;
·
un autre, homéopathique, sur
l’emploi des seniors ;
· deux projets de loi sur Mayotte qui ne suffiront pas à effacer les stigmates laissés par les cyclones.
À chaque fois, le groupe CRCE-K est présent pour porter la contradiction et proposer des solutions alternatives.
Cette semaine, il a organisé une conférence de presse pour présenter sa
proposition de loi visant à instaurer un taux réduit de TVA sur les factures
d’électricité et de gaz.
La session parlementaire est suspendue jusqu’au 22 septembre prochain, mais
l’actualité politique, elle, ne prend pas de vacances — pas plus que les
attaques contre l’intérêt général.
Publié le 16 juillet 2025 à 17:08
De quelle majorité populaire et politique vous réclamez-vous pour imposer de nouveaux sacrifices aux Français ?
Orientations budgétaires
Publié le 9 juillet 2025 à 11:18 Mise
à jour le 15 juillet 2025
Monsieur le Premier ministre, nul ne peut ignorer la gravité du moment.
Aussi citerai-je les mots d’Émile Zola :
« Lorsque l’avenir est sans espoir, le présent prend une amertume
ignoble."
Vous préparez le budget, seul, sans contrôle du Parlement, sans
majorité populaire.
Quelle est votre vérité démocratique quand vous préparez la
pénurie dans le quotidien de 99 % des Français ?
Quelle est votre vérité démocratique sur la justice sociale et
fiscale ?
Les aides aux entreprises constituent le premier poste de
dépense de l’État :
211 milliards d’euros, soit deux fois et demie le budget de
l’éducation nationale.
De quelle majorité populaire et politique vous réclamez-vous
pour imposer de nouveaux sacrifices aux Français ? (Applaudissements sur
les travées du groupe CRCE-K et sur des travées des groupes SER et GEST.)
M. le président. La parole est à M. le Premier
ministre.
M. François Bayrou, Premier ministre.
Monsieur le sénateur, le ton de votre question mérite une
réponse mesurée.
Vous confondez les responsabilités de l’exécutif et du
législatif.
Vous dites que nous préparons seuls le budget, mais c’est vous
qui l’adopterez.
Il est de la responsabilité de l’exécutif de fixer le cadre de
la proposition qu’il vous soumettra.
À partir de quelle légitimité ?
La succession de tous les courants politiques présents sur ces
bancs depuis cinquante ans a plongé notre pays dans une situation inédite pour
les finances publiques.
M. Mickaël Vallet. Les huit dernières années
pour vous !
M. François Bayrou, Premier ministre.
J’ai fait faire la revue des interventions – plusieurs centaines
– de chacun de ceux qui, à gauche, sont intervenus lors des débats budgétaires
ces huit dernières années.
Pas un seul intervenant n’a demandé un euro d’économie ;
pas un seul ! (Brouhaha sur les travées des groupes SER, CRCE-K et GEST.)
Plusieurs sénateurs du groupe CRCE-K. Nous avons proposé des
recettes !
M. François Bayrou, Premier ministre.
Vous avez tous, sans exception, demandé des dépenses nouvelles
ou des impôts nouveaux. (Nouveau brouhaha sur les mêmes travées.)
Plusieurs sénateurs des groupes CRCE-K, SER et GEST.
Oui, sur les riches !
Mme Cathy Apourceau-Poly.
La taxe Zucman !
M. le président. Laissez parler le Premier
ministre !
M. François Bayrou, Premier ministre.
Nous sommes pourtant le pays le plus imposé du monde !
Si l’impôt suffisait à faire la prospérité d’un pays, notre
nation serait aujourd’hui la plus prospère de la planète.
Ces constats, excusez-moi de vous le dire, créent non seulement
une légitimité pour le Gouvernement, mais d’abord un devoir pour lui de
proposer des réponses.
Il appartiendra ensuite au Parlement de choisir.
Je vous le dis, chacun prendra ses responsabilités et le
Gouvernement n’éludera pas les siennes. (Applaudissements sur les travées du
groupe UC et sur des travées du groupe RDPI.)
M. le président.
La parole est à M. Pascal Savoldelli, pour la réplique.
M. Pascal Savoldelli.
Je vous remercie de votre réponse modérée, monsieur le Premier
ministre… (Rires sur des travées des groupes CRCE-K, SER et GEST.)
Vous allez vous adresser aux Français un peu en catimini à
propos du budget.
Vous consultez, mais la France n’est pas une démocratie
consultative.
La démocratie, c’est :
·
premièrement, le vote des Français ;
·
deuxièmement, la représentation nationale ;
·
troisièmement, la République sociale.
M. Roger Karoutchi.
Qu’est-ce que c’est que ça ?
M. Pascal Savoldelli.
Or les trois sont contournés.
Vous parlez sans cesse d’un effort partagé, mais le peuple,
·
lui, partage déjà la hausse des prix,
·
la TVA sociale, l
·
es services publics qui ferment,
·
les territoires qu’on abandonne.
Un effort demandé aux ultra-riches répondrait à une volonté
populaire majoritaire, qui devrait faire l’unanimité au Parlement.
Monsieur le Premier ministre, qui dirige la France ?
Ceux qui ont perdu les élections ?
C’est bien le sens du raté sur les retraites.
Permettez-moi d’insister : qui dirige la France ?
Donald Trump ou les profiteurs de l’économie de guerre ?
La dépense militaire portée à 3,5 % du PIB parce que le
président des États-Unis et le chef de l’Otan l’exigent !
Vous cherchez 40 milliards d’euros, alors que 100 milliards sont
déjà orientés vers l’économie de guerre.
vendredi 21 février 2025
A l’Elysée ce matin pour porter la voix d’une paix juste et
durable en Ukraine
Publié le 20
février 2025
A l’invitation
du président de la République, je me suis rendu ce matin à l’Elysée pour
participer, comme l’ensemble des chef•fes de parti, à une rencontre en présence
du Chef d’État-Major des Armées et un responsable des services du renseignement
militaire, sur les évolutions de la situation en Ukraine.
Après la
présentation par les deux militaires des menaces graves et multiformes que
ferait porter la Russie sur le continent européen en général et la France en
particulier et qui justifieraient selon eux, d’une part un réarmement massif de
la France et de l’Europe et d’autre part, le renforcement de la présence
militaire française aux frontières terrestres, aériennes et maritimes avec la
Russie, le président de la République a précisé sa vision de la situation en
insistant sur plusieurs points :
• Son
opposition à un cessez-le-feu sans l’accord de l’Ukraine qui signerait la
défaite de celle-ci.
• Le risque
majeur, selon lui, qu’aurait l’organisation d’élections en Ukraine qui
verraient « une victoire inacceptable de pro-russes ».
• Sa volonté de
dialoguer avec Donald Trump mais de ne pas s’engager dans un dialogue avec
Vladimir Poutine.
• Son souhait
de soutenir la demande de l’Ukraine d’intégrer l’OTAN.
• Ses démarches
en cours auprès des différents pays européens sur la base de cette ligne
stratégique.
• La question
des sacrifices à accepter pour s’inscrire dans une économie de guerre et pour
investir dans la souveraineté européenne en matière de défense.
Face à ces
interventions dignes de la Guerre froide et alors que pas une seule fois n’ont
été évoquées les menaces économiques, industrielles ou militaires que fait
peser sur les états européens le président des Etats-Unis d’Amérique, j’ai
rappelé au président de la République que le président russe n’avait
malheureusement pas le monopole des ingérences politiques en Europe et que les
déclarations récentes et répétées de responsables américains de premier plan en
faveur de l’extrême droite constituaient un risque bien réel pour nos
démocraties.
J’ai également
rappelé que la sécurité des peuples européens « de l’Atlantique à l’Oural » ne
pourrait passer que par un mécanisme de sécurité collective, tel que celui
imaginé en 1975 lors de la signature de l’acte final de la conférence
d’Helsinki, et implique nécessairement que le dialogue se construise avec
l’ensemble des parties prenantes du conflit dont le président de la Fédération
de Russie et le président ukrainien.
La guerre se
déroulant sur le sol européen, il revient à l’Europe et singulièrement à la
France, seule puissance nucléaire de l’UE, de proposer les conditions d’une
paix juste et durable sur le continent, comprenant :
·
le
départ des troupes russes d’Ukraine,
·
la
garantie de la neutralité de celle-ci,
·
l’arrêt
progressif des sanctions contre la Russie et le déploiement d’une force de
maintien de la paix sous l’égide des seules Nations unies.
La sécurité du
peuple ukrainien passe par ce cadre auquel il faut enfin s'atteler à nouveau :
la sécurité collective paneuropéenne.
Alors que la
perspective d’un envoi de troupes européennes sert d’une part l'objectif de
Donald Trump qui consiste à transférer le poids de la guerre à l'Europe et à
affaiblir durablement le continent et, d’autre part, celui de Vladimir Poutine
qui espère obtenir des gains décisifs dans cette guerre d’agression qu’il mène
depuis trois ans, j’ai appelé le président de la République française à tout
faire pour construire une véritable autonomie stratégique de l’Europe au
service de la Paix.
Une véritable
autonomie stratégique de l’Europe, c'est une politique indépendante de paix et
de sécurité collective, une politique permettant une nouvelle industrialisation
sur le continent et la garantie d’une souveraineté technologique de l’Europe et
de la France, en matière de défense.
Alors que le
président de la République enferme la France dans le front du refus d’une
perspective diplomatique et politique à la guerre en Ukraine au risque
d’accélérer une victoire russe sur le terrain et maintient la vassalisation de
la diplomatie française à la diplomatie américaine et à son bras armé que
constitue l’OTAN, j’ai réaffirmé la singularité de la voix de la France sur la
scène internationale et le besoin de porter une diplomatie indépendante
résolument en faveur de la Paix.
Fabien Roussel,
secrétaire national du PCF
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