lundi 31 décembre 2018
mardi 4 décembre 2018
Mardi 3 Décembre 2018
8 h ·
[ Communiqué ]
Rencontre avec le Premier ministre : nous demandons de
déclarer l’état d’urgence sociale.
La paix civile et sociale de notre pays est
aujourd’hui en jeu. Face à la politique d’injustice sociale et fiscale menée
depuis un an et demi, nous avons demandé au Gouvernement de déclarer l’état
d’urgence sociale.
L’urgence sociale
impose de prendre en compte immédiatement les revendications portées par les «
gilets jaunes », que nous avons relayées.
Nous avons ainsi demandé la suspension de
l’augmentation des taxes sur l’essence et le diesel, l’augmentation du SMIC,
des salaires et des pensions, la restauration des services publics notamment en
matière de santé et le rétablissement de l’ISF.
Dès cet après-midi à l’Assemblée Nationale nous nous
ferons l’écho de ces demandes légitimes et demanderons la suspension de la
discussion budgétaire.
Par ailleurs, nous avons rappelé les propositions que
nous portons depuis le début du quinquennat.
Propositions fiscales :
Non cumul en 2019 du CICE et de l’exonération de cotisations sociales patronales (plus de 40 milliards cumulés – Cela permettrait de dégager 20 milliards d’euros de marges de manœuvre).
Non cumul en 2019 du CICE et de l’exonération de cotisations sociales patronales (plus de 40 milliards cumulés – Cela permettrait de dégager 20 milliards d’euros de marges de manœuvre).
Propositions sociales :
Revalorisation des prestations sociales (APL, allocations familiales) indexées sur l’inflation.
Annulation de la hausse de CSG, qui doit aller avec le rétablissement des cotisations sociales « assurance chômage » et « maladie ».
Revalorisation des prestations sociales (APL, allocations familiales) indexées sur l’inflation.
Annulation de la hausse de CSG, qui doit aller avec le rétablissement des cotisations sociales « assurance chômage » et « maladie ».
Propositions écologiques :
Fléchage intégral des taxes sur le carburant vers la transition écologique.
Élargissement du chèque énergie à 8 millions de personnes et revalorisation du montant du chèque énergie (de 200 euros actuellement à 600 euros) pour les plus modestes (forte hausse prévue des prix de l’électricité et du gaz en 2019).
Fléchage intégral des taxes sur le carburant vers la transition écologique.
Élargissement du chèque énergie à 8 millions de personnes et revalorisation du montant du chèque énergie (de 200 euros actuellement à 600 euros) pour les plus modestes (forte hausse prévue des prix de l’électricité et du gaz en 2019).
Propositions institutionnelles :
Retrait du projet de loi constitutionnelle et organisation d’un référendum sur nos institutions
Retrait du projet de loi constitutionnelle et organisation d’un référendum sur nos institutions
Si le Gouvernement ne décide pas de prendre
immédiatement ces mesures, il ne sera pas en mesure de mettre fin à cette
révolte pour la dignité.
Malheureusement, nous n’avons pas le sentiment que le
Gouvernement prend la mesure de cette urgence sociale et nous n’avons que peu
d’espoir d’avoir été entendu sur les mesures que nous lui avons proposées.
Notre motion de censure reste donc d’actualité, dans
l’attente des mesures qui seront annoncées mercredi.
vendredi 30 novembre 2018
Pour le pouvoir d’achat :
augmenter
les salaires, les retraites,
les minimas
sociaux !
Qu'ils portent des gilets
jaunes,
des blouses blanches ou des robes noires,
des millions de femmes et
d'hommes
n'acceptent plus le sort qui leur est fait.
Ils le disent haut et fort : « Trop, c'est trop ! » On ne peut
continuer à vivre
avec des salaires de misère, des pensions et des allocations
rognées, ,
une protection sociale réduite au minimum. Nous sommes des leurs !
Macron
Président des riches et du grand capital
Emmanuel Macron a multiplié les
cadeaux fiscaux à une poignée d'ultra riches
et au capital. 358.000 familles
ont ainsi été exonérées d'ISF alors
que leur patrimoine représente 1.000
milliards d’euros
(l’équivalent de la moitié du PIB de la France) !
Il a
multiplié les cadeaux aux profits des grandes entreprises et
les exonérations
(CICE) avec comme condition de pratiquer des bas salaires !
Il a ainsi
aggravé la précarité pour les salariés, les privés d'emplois,
les jeunes, les
retraités dont les femmes sont les premières victimes.
"En même
temps", il augmente les impôts des ménages moyens et modestes :
CSG,
TICPE (taxe sur les carburants), etc.
Agissons : urgence,
salaires, emplois et justice sociale
Manifestation-
samedi 1er décembre 2018
Lieu : Place de la République 75011 Paris
Horaire : 12h00
Pas
de progrès écologique sans progrès social
Au PCF, nous disons que la
transition écologique, vitale à l'heure où l'humanité
et notre planète
sont menacées, ne peut être menée à bien
sans progrès social
et sans changer notre modèle économique. Au nom de la
priorité au profit
et à l’accumulation de capital, ce modèle impose un coût du
capital
(dividendes et intérêts payés aux banques) exorbitant qui s’oppose aux
dépenses
pour l’écologie, les salaires, les services publics.
Le soi-disant
« coût du travail » n'existe pas : le travail crée les
richesses.
S’attaquer au coût du capital
Nous voulons une économie au
service de l'humain.
Il faut une autre utilisation de l’argent pour produire
autrement et pour partager
les richesses. Pour que chacun.e puisse vivre
dignement, il y a besoin
d'augmenter les salaires, les pensions, les minima
sociaux, de développer
les qualifications. Il y a besoin de développer les
services publics et
d'investissements massifs dans les transports collectifs,
la rénovation
énergétique des logements, une autre industrie. Les moyens pour y
parvenir
existent : banques, profits, fonds publics. Mobilisons-les !
LES PROPOSITIONS DU PCF
Pour le pouvoir d’achat et la protection sociale
→ Au 1er janvier 2019, décider l'augmentation du
SMIC de 260 euros bruts par mois,
soit une augmentation d'environ 200 euros nets (1350 euros nets),
organiser la répercussion sur l’ensemble des grilles de salaires
mais aussi les pensions, les minima sociaux et les allocations formation.
→ Pour financer cette augmentation des salaires, commençons par supprimer
l’ensemble des mesures fiscales en faveur des plus riches et des profits (ISF, CICE…).
→ Ramener le taux de la TICPE à son niveau de 2017 et l’affecter
réellement à la transition écologique
→ Taxation exceptionnelle des 10 milliards de profits annuels des compagnies
pétrolières
→ Taxation du kérosène
→ Maintien des lignes ferroviaires de proximité et développement du fret ferroviaire,
→ Retour à une TVA de 5,5 % sur les transports en commun
→ Mobilisation du crédit bancaire, jusqu’à la Banque centrale européenne (BCE).
Face
à l'absence de réponse du président, le PCF
soutient la journée de manifestation
du 1er décembre
à l'appel des organisations syndicales et appelle
à amplifier
la mobilisation contre la politique du gouvernement.
samedi 8 septembre 2018
13 septembre
dernier jour pour valider son PASS Fête de l’Huma à 26 €
Sur la fête
entrée à 38€
Plus que
quelques jours pour demander votre PASS aux militants communistes
Mardi 11 septembre, dernière permanence
au local de la section PCF de POISSY
De 18h00 à 19h00
16 rue de la sablière 78300 POISSY
Tel 01 39 79 28
00 (laisser vos coordonnées après le message de bienvenue)
Mail poissy.pcf@club-internet.fr
mercredi 5 septembre 2018
Le département des Ardennes sous tutelle de l’État
Le département des Ardennes sous tutelle de l’État
mercredi 5 septembre 2018[]
Le conseil départemental des Ardennes est presque en faillite.
La Chambre régionale des comptes réclamait une hausse de la fiscalité de
22%. Le Préfet a refusé.
Déclaration
de Sylvain DALLA ROSA, Adecr08 :
Après une période de suspens, les contribuables ardennais viennent de connaître à quelle sauce fiscale ils seront mangés par le conseil départemental. Rappelons que la fiscalité du département avait déjà augmenté de 9% en 2017. Le Préfet vient donc de rendre son verdict, il n’ajoutera pas une hausse de 22% (réclamée par la Chambre régionale des comptes) à celle de 1% déjà décidée par le conseil départemental pour 2018. Cette mesure était destinée à remettre à flot les finances du département sensiblement dans le rouge. La dette de la collectivité territoriale, envers l’État atteint des sommets, elle est de prés de 15 millions d’euros concernant les dossiers de la A 34 ou de la ligne TGV. De fait, aujourd’hui le Conseil départemental est passé sous tutelle du Préfet. Pourtant ces dépenses ne devraient pas incomber au département car elles touchent à des compétences régaliennes de l’État. En prenant cette mesure d’apaisement et en échelonnant la dette, le Préfet ne fait que reculer temporairement le problème. Dans sa décision celui-ci s’abstient de dire quelque chose sur les investissements fantaisistes du département. Alors que nous attendions l’annulation pure et simple de la dette, le Préfet en rajoute dans les dépenses du département en lui refilant l’entretien des routes qui jusque là relevait de l’État. En première ligne de cette gabegie le personnel à déjà fait savoir qu’il ne serait pas la variable d’ajustement. |
mercredi 4 juillet 2018

PASS FÊTE
DE
L’HUMA
14 * 15 * 16
SEPTEMBRE 2018
Permanences : Local PCF
Tel : 01 39 79 28 00
Mail : poissy.pcf@club-internet.fr
Blog : pcfpoissyboucledeseine.blogspot.com
16 Rue de La Sablière
78300 POISSY
En Juillet, les Mercredis 11, 18 et 25
En Août, les Vendredis 3, 10, 17, 24 et 31
En Septembre Les Mardis 4 et 11
de 18h00 à 19h00
26 € pour 3 Jours (gratuit pour les moins de 15
ans)
38,00 € (FNAC et autres
billetteries,)
dimanche 20 mai 2018
Pierre Ouzoulias : "Le gouvernement doit accepter de publier les
algorithmes locaux
Publié
le 04.05.2018 à 12H02
Le
fonctionnement des algorithmes locaux est bien connu : ils sont déjà utilisés
par les IUT pour "trier" leurs dossiers. // © Frédéric Maigrot
/ REA
Dans une tribune pour EducPros, le
sénateur communiste des Hauts-de-Seine Pierre Ouzoulias s'insurge contre les
"boîtes noires" que représentent pour lui les algorithmes
d'établissements dans la procédure Parcoursup, estimant qu'ils vont être à
l'origine d'une "sélection sociale".
"Parcoursup collecte par le
biais d’une plate-forme nationale des données relatives à la scolarité et la
vie sociale (CV, lettre de motivation, stages, etc.) des candidats à l’entrée à
l’université. Ces données sont mises à disposition des équipes pédagogiques
pour sélectionner les dossiers des étudiants qu’elles veulent accueillir.
À plusieurs
reprises, la ministre de l’Enseignement supérieur et le secrétaire d'État
chargé du Numérique, Frédérique Vidal et Mounir Mahjoubi, avaient pris
l’engagement solennel que tous ces dossiers feraient l’objet d’un examen
personnel et individuel. La non-hiérarchisation des vœux fait, notamment, que
toutes les filières sont en tension et que les
enseignants-chercheurs n’ont matériellement pas le temps de réaliser ce
traitement.
Sur son blog, Julien Gossa a bien montré que les "moyens
supplémentaires" mis en œuvre par le gouvernement ne permettent de
financer que trois minutes de travail par dossier. Autant dire
que les CV et les lettres de motivation ont bien peu de chances d’être lues !
Pis, il est
certain que de nombreuses universités organisent, en ce
moment, un pré-tri des dossiers pour rejeter ceux qui ne seront même pas
examinés. Cette sélection est réalisée à partir des données de
Parcoursup, à l’aide de tableurs et en fonction de critères qui leur sont
propres : les fameux "algorithmes locaux".
Pour
beaucoup, leur fonctionnement est bien connu puisqu’ils sont déjà utilisés par
les IUT pour "trier" leurs dossiers. Certains d’entre eux, par
exemple, pondèrent les notes de terminale en fonction du classement du
lycée.
Lors de
l’examen de la loi ORE (Orientation et réussite des étudiants) au Sénat, le
gouvernement avait déposé, en séance, un
amendement qui étendait le secret des délibérations
à ces "algorithmes locaux". Les candidats pourront,
en septembre, obtenir des informations sur le rejet de leurs dossiers, mais ces
algorithmes ne seront pas publiés, contrairement à celui de
Parcoursup qui devrait être rendu public. Le média Next INpact qui en demandait
le code source a été débouté et vient de saisir la Cada.
Lors de la
première lecture du projet de loi sur la protection des données personnelles,
par un amendement de la commission des lois sur l’article n°14, le Sénat a supprimé cette procédure dérogatoire et
a réaffirmé la nécessité d’une divulgation des règles de fonctionnement des
"algorithmes locaux".
L’Assemblée nationale
a réintroduit cette disposition et la commission mixte
paritaire a échoué à s’entendre sur un texte commun, notamment en
raison du profond désaccord sur cet article n°14.
La
logique de Parcoursup va accélérer les processus de ségrégation sociale, développer les stratégies de contournement de la carte scolaire et
renforcer le recours à l’enseignement privé.
À l’occasion
de la nouvelle lecture de ce projet de loi, le 16 avril dernier, le
président de la commission des lois, la rapporteure, la sénatrice Sophie Joissains et moi-même, par une motion de renvoi en commission, avons défendu,
contre l’avis du gouvernement, la nécessité de respecter
l’esprit de la directive européenne et donc la publicité de ces
algorithmes. Le Sénat a voté, à l’unanimité, pour la suppression de la
dérogation défendue par le gouvernement.
Il est
malheureusement à craindre que l’Assemblée nationale la rétablisse, lors de la
dernière lecture à venir. Si, comme l’affirme le secrétaire d’État au
numérique, l’objectif du gouvernement est vraiment d’assurer la plus grande
transparence de tous les algorithmes, je ne comprends pas son acharnement à
s’opposer à la version du Sénat. Nous attendons donc de
lui qu’il accepte d’accorder aux algorithmes de Parcoursup et des
établissements le même traitement.
Il ne s’agit
pas d’un détail technique. La nécessité de classer tous les dossiers oblige à
les noter avec une précision allant jusqu’à trois décimales après la virgule.
Julien Gossa montre dans une démonstration statistique irréfutable que "pour la majorité des candidats, la décision d’admission
s’apparente en réalité plus à une forme de tirage au sort qu’à une sélection
juste et éclairée".
J’ajoute
que la pondération des notes en fonction du classement du lycée va
accroître les disparités sociales d’accès à l’université. Quelles
sont les chances d’un candidat d’accéder à l’université si son lycée se trouve
en dernière position de ce classement ? Quasiment nulles ! Et l'on comprend
très bien que la logique de Parcoursup va accélérer les
processus de ségrégation sociale, développer les stratégies de
contournement de la carte scolaire et renforcer le recours à l’enseignement
privé.
Défendre les boîtes noires des "algorithmes locaux", c’est, pour
la ministre de l’Enseignement supérieur, une nécessité pour continuer de cacher
les conséquences immédiates de sa loi : le recours systématique au tirage
au sort et à la sélection sociale."
Pierre
Ouzoulias
Sénateur des Hauts-de-Seine
Vice-président de la commission de la culture, de l’éducation et de la communication
Sénateur des Hauts-de-Seine
Vice-président de la commission de la culture, de l’éducation et de la communication
| Publié le 04.05.2018 à 12H02
vendredi 27 avril 2018
Un 1er mai des convergences
!
La fête internationale des travailleurs
peut être l’occasion pour celles et ceux qui sont dans l’action depuis des mois
comme pour celles et ceux qui n’ont pu s’y joindre de se retrouver et de se
faire entendre ; un moment privilégié pour notre société en ébullition de
soulever le couvercle que veut imposer le pouvoir par la force policière comme
par l’autoritarisme présidentiel. Cette stratégie dangereuse ne saurait faire
oublier la casse des services publics, le délitement des solidarités, le
chômage et la précarité qui cheminent au quotidien, et encore moins faire taire
une jeunesse qui ne réclame pas la lune en demandant plus de places dans les
universités pour y être accueillie dignement.
Le glissement sémantique du gouvernement
est significatif. Face aux mouvements sociaux, le pouvoir n’en appelle plus à
la défense de « l’état de droit » mais à « l’ordre
républicain ». Aussi entend-on qu’il ne s’agit plus de régler les conflits
par le droit, la démocratie, le dialogue, mais par la troupe déployée de manifestations
en universités, à la manière d’un Clémenceau. Voilà une nouveauté qui devrait
autant interroger qu’inquiéter. Le Président de l’Assemblée Nationale s’est
même autorisé une remise en cause inédite du droit de grève dans la fonction
publique… La droite jubile de tant de « fermeté » qui permet
d’empêcher tout débat sur les grandes questions qui taraudent en profondeur nos
concitoyens.
Deux grandes options s’opposent et
s’affinent sous nos yeux. L’une consiste dans les libéralisations et
l’intensification de la concurrence pour donner aux milieux financiers et
industriels transnationaux de nouveaux espaces de rentabilisation. C’est ainsi
qu’il faut comprendre le projet d’ouverture du capital de la SNCF, combiné avec
l’offrande de nos rails aux sociétés privées. L’autre consiste à développer une
appropriation sociale et démocratique, adaptée aux besoins d’aujourd’hui pour
des services publics bénéficiant des investissements à la hauteur des enjeux
sociaux, environnementaux, agricoles ou de formation. La première est portée
par le pouvoir en osmose avec des institutions européennes acquises à la
promotion des intérêt du capital financier. La seconde est défendue par les
travailleurs en lutte et le mouvement social, une large frange du mouvement associatif,
des créateurs. L’une défend l’ordre inégalitaire de l’ultralibéralisme, l’autre
l’intérêt général. Cette opposition s’aiguise depuis plusieurs années. Elle
s’est accélérée avec la loi Travail de M. Valls après le CICE et autres cadeaux
fiscaux et sociaux aux grandes entreprises pendant le précèdent quinquennat. Ce
dernier reposait sur les mêmes présupposés et la même ambition de porter
atteinte aux soubassements d’un modèle social qui conditionne l’efficacité
économique à la protection sociale et à un droit du travail élevé.
Le ton goguenard du pouvoir et des
médias dominants à l’égard du mouvement étudiant témoigne d’une cécité
volontaire qui confine au mépris vis à vis d’une jeunesse populaire dépossédée
de la possibilité même de définir son propre avenir. A travers la sélection
socialement déterminée du système Parcoursup, le pouvoir ne dit pas autre chose
que son incapacité à répondre au formidable défi de la démocratisation de
l’enseignement supérieur. Toute une classe d’âge pourrait pourtant accéder à
une formation élevée et l’université devenir un modèle de creuset social qui
tirerait l’ensemble de la société vers le haut au lieu d’être le sas d’entrée
d’un « marché » du travail répondant aux objectifs étriqués d’un
grand patronat de plus en plus indexé sur les rendements financiers. C’est bien
ce monde sans âme que refuse massivement la jeunesse. Traiter ses aspirations
par la condescendance ou, pire, par le déploiement de gendarmes mobiles,
témoigne d’un autoritarisme aveugle qui pourrait se retourner contre le
gouvernement plus vite qu’il ne le croit. Surtout quand il s’additionne au
mépris affiché vis à vis des cheminots confrontés aux fins de non-recevoir
gouvernementales dont celle du Premier Ministre. Ce refus de négocier le
moindre point d’un projet aussi déterminant pour l’avenir du pays, qui
redéfinit en profondeur la place du rail pour la vie des territoires et
l’environnement et, qui plus est, n’a jamais été présenté au suffrage des
électeurs, est le symptôme de cette « a-démocratie » confiscatoire de
la parole populaire qui définit si bien les gouvernements néolibéraux.
L’effervescence
sociale des derniers mois doit trouver un prolongement retentissant ce 1er mai
qui, en tout état de cause, ne ressemblera pas aux autres. La
manifestation des forces syndicales doit être le point d’appui d’une
contre-offensive pour imposer au gouvernement une feuille de route sociale sur
la modernisation et le développement des services publics, la grande question
salariale qui figure au centre des débats de nos voisins allemands, le rôle et
l’utilisation de l’argent qui irrigue les secteurs spéculatifs au détriment de
nos universités, de nos services publics, de nos territoires et de l’emploi,
notamment dans les secteurs industriels. A chacun de nous de faire de ce 1er mai
un puissant relais des luttes en cours, une étape vers un rassemblement encore
plus large, unitaire et déterminé pour sortir de ce système du règne de
l’argent-roi.
lundi 23 avril 2018
Le gouvernement israélien empêche le maire de Gennevilliers d’aller en
Palestine
17/04/2018 - PCF
Ce lundi 16
avril après six heures de rétention et six d’interrogatoire, le maire de
Gennevilliers s’’est vu notifier par Israël son empêchement d’aller à
Jérusalem. Les raisons invoquées sont la connaissance de Palestiniens, le
soutien aux prisonniers politiques. L’ambassade de France en Israël et le
consulat à Jérusalem sont intervenus en faveur du maire du Gennevilliers mais
l’État d’Israël a maintenu son refus et l’a expulsé.
Cette situation marque un raidissement de la position de l’État d’Israël à l’égard de celles et ceux qui agissent pour le droit des Palestiniens à disposer d’un État libre et indépendant. Cette situation d’arbitraire est intolérable.
Qui pourrait trouver normal que l’Allemagne empêche un Français d’aller en Belgique ? C’est pourtant ce que fait Israël en empêchant un élu de la République d’aller à Jérusalem ou en Palestine.
La France, et particulièrement le président Macron, doivent refuser cette
humiliation constante à l’égard de citoyens français interdits d’entrer en
Palestine. Devant le refus d’Israël de respecter les différentes résolutions de
l’ONU, la France doit reconnaître officiellement l’État de Palestine.
Patrice Leclerc, Maire de Gennevilliers.
Face à Macron,
nous sommes
de toutes les mobilisations
nous sommes
de toutes les mobilisations
23/04/2018 - PCF
Les mobilisations et les colères sociales s'étendent
dans le pays contre les politiques d'austérité et d'injustice du gouvernement
Macron, contre son arrogance et son autoritarisme. Les communistes sont de
toutes ces mobilisations, dans le droit fil des votes de nos parlementaires à
l'Assemblée nationale et au Sénat contre les lois et les budgets qui provoquent
aujourd'hui tant de rejet. La journée d'action interprofessionnelle du 19 avril
a marqué une nouvelle étape de l'extension de ces luttes. Des centaines de
milliers de femmes et d'hommes participent désormais aux grèves et à de
multiples actions pour leurs revendications, pour l'avenir des service publics,
pour améliorer leurs conditions de vie et de travail, pour défendre leurs
emplois, leur pouvoir d'achat, le droit aux études, pour stopper les
logiques libérales et conquérir de nouveaux droits.
Dans ces mobilisations multiples, un climat nouveau
est en train de grandir. Dans les AG, les manifestations, dans les entreprises
et sur les marchés, les débats s’aiguisent et la recherche de convergences, de
solutions plus justes pour le plus grand nombre et d'idées alternatives aux
logiques de la finance capitaliste est mise en débat. Le mouvement peut
et doit encore beaucoup grandir pour faire reculer le pouvoir Macron. Celui-ci
ne s’y trompe pas en utilisant la force. Procédé connu, que nous condamnons
fermement pour faire casser les mouvements en cours. C'est donc le moment
d'intensifier nos actions, de populariser arguments et solutions nouvelles, d'unifier
ces luttes car toutes se heurtent aux mêmes logiques d'austérité et de
déréglementation sociale.
Emmanuel Macron et ses ministres trustent les médias,
qui relaient quotidiennement les arguments du pouvoir. La bataille d'idées fait
rage. Nous invitons les communistes, aux côtés des syndicalistes, à riposter
pied à pied en portant des propositions alternatives pour financer les services
publics, l'emploi, le pouvoir d'achat, les universités et l'éducation, et pour
en finir avec les privilèges accordés à la finance, aux actionnaires, aux
grandes fortunes. Dans cette bataille d'idées, les communistes peuvent
largement diffuser l'Humanité, l'Humanité Dimanche, la presse régionale
progressiste, comme La Marseillaise, l’Echo. Ils peuvent également relayer, via
les réseaux sociaux, toutes les luttes en cours, toutes les propositions
et les argumentaires alternatifs développés par celles et ceux qui sont en
lutte, et notamment les vidéos argumentaires, les cahiers d'acteurs
émanant du PCF, de ses parlementaires et élus·e·s. Nous pouvons inonder la
toile si chacune et chacun les partage. Au-delà des réseaux sociaux, nous
appelons à multiplier les réunions publiques et points de rencontre pour mettre
en débat les propositions alternatives à la politique de Macron, afin que le
pays s'empare de cette idée : "oui, d'autres choix sont
possibles".
Nous appelons l'ensemble des communistes à initier et
à investir partout où ils vivent, où ils travaillent, les mobilisations, et à
participer à tous les rassemblements, débats, manifestations, du local au
national.
Dans tout le pays, préparons désormais un très grand
1er mai 2018 de mobilisations et de convergences qui aura une couleur
particulière cette année. La vente militante du muguet par les communistes doit
être ce jour là l'occasion d'un débat à grande échelle dans tout le pays.
Nous appelons les communistes à être présents et
actifs, avec leurs propositions, dans tous les rendez-vous d'ores et déjà
annoncés et dans ceux qui le seront dans les jours à venir, pour faire d'avril,
mai et juin trois mois de luttes généralisées dans le pays : aux côtés des
cheminot.e.s et des électriciens et gaziers, dans chacune de leurs journées de
grève ; le 25 avril aux manifestations des chômeuses et chômeurs ; au
meeting unitaire de la gauche et des écologistes du lundi 30 avril, Place de la
République à Paris, et dans les initiatives unitaires de la gauche dans le pays
; le 3 mai avec les enseignant.e.s et les lycéen.ne.s contre la
sélection ; le 5 mai à la manifestation « pot-au-feu : la fête à
Macron » ; le 22 mai avec les fonctionnaires et les hospitaliers;
le 9 juin pour la « Marche sur l’Élysée » des « oublié.e.s
de la République » ; le 14 juin avec les retraité.e.s ; le 23 juin à l'
initiative nationale à l'appel de la Convergence des services publics et à
toutes les autres initiatives qui continuent de se construire.
Le Parti communiste fera tout, au cœur de ces mois de
luttes, pour que la convergence professionnelle, syndicale et des forces de
gauche se renforce. Il agira pour qu'une date nationale de mobilisation
réunissant l'ensemble de ces forces permette au pays de montrer son unité et sa
force face au mépris du pouvoir. Il travaillera à la construction d'une
plate-forme de convergence commune au maximum de ces forces.
Au service de cette dynamique, nous mettons sur la
table la proposition d'une votation citoyenne nationale sur l'avenir du service
public ferroviaire et de tous les services publics dont l'organisation serait à
co-construire avec toutes les organisations, les citoyen.ne.s, les élu·e·s
locaux qui le souhaitent.
Nous appelons à organiser la solidarité concrète avec
les grévistes, mais aussi avec toutes celles et ceux qui souffrent et ont
besoin de protection.
Nous proposons également d'organiser dans tout le
pays des chaînes humaines pour protéger nos biens communs que sont les
services publics et les emplois menacés dans les entreprises en lutte.
Le Comité exécutif national du Parti communiste
français
Paris, le 22 avril 2018
Cuba :
"L'élection de Miguel Diaz-Canel Bermùdez est un message fort
envoyé au peuple Cubain" (Pierre Laurent)
20/04/2018 - PCF
Vous trouverez
ci-dessous le courrier que Pierre Laurent a envoyé au Parti communiste cubain
suite à l'élection de Miguel Diaz-Canel Bermùdez qui acte la succession de Raùl
Castro Ruz à la tête de Cuba.
"Chers camarades,
Au nom du Parti communiste français, je tiens à saluer l'élection de Miguel Diaz-Canel Bermùdez, qui acte la succession à Raùl Castro Ruz.
Au moment où coïncident le 199è anniversaire de la naissance du Père de la Patrie Carlos Manuel de Céspedes, et celui de la victoire sur l'invasion des mercenaires à Playa Giron, la nomination de Miguel Diaz-Canel Bermudez, non issu de la génération historique, est un message fort envoyé au peuple Cubain, à sa révolution tracée par Fidel Castro et poursuivie par son frère Raùl.
C'est également un acte de confiance aux nouvelles générations cubaines, confirmé par l'élection du nouveau Parlement en mars dernier, où l'on compte 55,8% de nouveaux élus dont 13,2 % de moins de 35 ans et une moyenne d'âge de 49 ans. Une confiance également affirmée avec une représentation de 53,2% de femmes, faisant de Cuba le second Parlement à majorité féminine dans monde.
Ces changements à la
tête de l'Etat cubain alimente déjà de nombreux débats, de nombreuses
spéculations dans le camp impérialiste afin de discréditer le pouvoir populaire
cubain. Mais, à l'heure où l'Amérique latine et Caraïbes connaissent une importante
contre-offensive des forces néolibérales, ne lésinant sur aucun moyen pour
déstabiliser les forces de gauche et progressistes du continent, nous
sommes persuadés que, loin de plonger Cuba dans la nostalgie et l'inquiétude,
ce qui prédomine, c'est la volonté affichée d'une révolution restant dans la
continuité de son essence, de ses valeurs, de ses principes et de ses projets
d'émancipation humaine, de justice, de coopération et de paix.
Nous sommes convaincus que le handicap qui pourrait exister pour une partie de la nouvelle génération de ne pas tirer directement sa légitimité de la révolution, sera vite dépassé, avec certainement un style différent, mais avec cette boussole de garantir les acquis sociaux auxquels la population est attachée, de poursuivre les réformes annoncées de développement social, économique et culturel du pays en préservant l'unité nationale.
Un enjeu sera majeur dans la période qui s'ouvre, celui d'en finir avec un blocus qui étrangle économiquement sur des besoins fondamentaux le pays et les Cubains, qui est une véritable arme pour tenter de porter atteinte à la démocratie et à la souveraineté populaire.
Dans la fidélité des relations d'amitié, de solidarité, d'échange et de volonté de batailles communes qu'entretiennent nos deux partis, nous souhaitons tous nos vœux de réussite et de soutien à la nouvelle équipe en place, dans sa responsabilité de mener à bien la destinée de Cuba, avec les Cubains eux-mêmes.
Restant avec nos
élu-e-s à votre disposition pour continuer à ouvrir de nouvelles passerelles
pour des accords de réelles coopérations entre nos nations, comme cela a pu
être le cas en 2017, avec la France et l'Europe, nous souhaitons bon vent à
Cuba et à Miguel Diaz-Canel Bermudez,
Recevez, Chers camarades, nos plus fraternelles salutations."
Pierre Laurent,
secrétaire national du PCF,
Fret SNCF : une mise à mort sur fond de provocation (PCF)
17/04/2018 - PCF
Fret SNCF : une mise à mort sur fond de provocation (PCF)
En marge de la visite d’Elisabeth Borne, Edouard Philippe et Nicolas Hulot
sur le port de Bonneuil-sur-Marne, le gouvernement et la direction de la SNCF
ont annoncé la filialisation du fret SNCF.
Alors que les cheminot-es sont en lutte depuis le début du mois d’avril
pour défendre le service public ferroviaire, marchandises et voyageurs, cette
annonce, faîte par voie de presse, est une véritable provocation.
Cette filialisation, justifiée par la nécessité d’une recapitalisation,
marque l’étape ultime de la destruction du fret SNCF engagée depuis 2006, date
de son ouverture à la concurrence.
À l’heure où la lutte contre le réchauffement climatique est une urgence
absolue, cette décision aura pour conséquence de multiplier les camions sur les
routes. C’est un non-sens absolu.
Depuis le début du conflit, le gouvernement tente de justifier sa réforme
par l’amélioration que susciterait l’ouverture à la concurrence du transport de
voyageurs.
Plus de dix ans après son ouverture à la concurrence, nous avons avec le
fret l’illustration parfaite de cette stratégie : la concurrence n’améliore pas
le service.
Depuis 2006, fret SNCF a vu son nombre de salariés divisé par 2.5, plus de
400 gares de triages ont fermé, 1.6 million de camions supplémentaires sont
jetés chaque année sur les routes et la part modale de transport de
marchandises transportées par rail est aujourd’hui inférieure à 10%. Voilà ou
mène l’ouverture à la concurrence.
Le PCF demande au gouvernement d’annuler cette décision et d’engager une
grande politique publique concernant le transport de marchandises avec
pour objectif d’accélérer le report modal de la route vers le rail.
Le fret ferroviaire doit être déclaré d’intérêt national et rester dans
100% public.
Parti communiste français,
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