Nous souhaitons que 2011 soit l’année d’une prise de conscience.

Bonne et heureuse année 2011.

« Que bougent les consciences pour le droit au bien être pour toutes et tous ! »

Pour certains, 2010 se termine par un feu d’artifice. Les entreprises du CAC 40 ont fini l’année avec un excédent de 140 milliards d’euros….qui seront distribués aux actionnaires.

Monsieur Arnaud, patron de LVMH perçoit 330 000 euros par mois, 3 000 de plus que Christophe Vichbaher, directeur de Sanofi-Aventis, mais moins que Boloré, ami intime de Sarkozy. Ce dernier a remis la légion d’honneur à Jacques Servier, devenu milliardaire en mettant entre autres, sur le marché pharmaceutique, le « Médiator », responsable de près de 2000 décès, selon l’INSERM.

Bref, en ce début d’année 2011, nos pensées, nos vœux ne vont pas à ces nantis.

Nos pensées, nos vœux, vont aux plus démunis, à celles et ceux qui meurent de froid dans cette France où ruissellent des fortunes, à celles et ceux qui vivent ou survivent en dessous du seuil de pauvreté !

Nos pensées, nos vœux vont à tous les salarié(e)s, celles et ceux qui se lèvent tôt, travaillent plus pour gagner moins !

Nos pensées, nos vœux vont à celles et ceux qui se sont battus pour le droit à la retraite à 60 ans à taux plein, qui devront encore se battre pour s’opposer à la privatisation de la sécurité sociale ou au démantèlement du code du travail.

Oui, sans haine, si contraire aux valeurs communistes, mais avec détermination, même en période de vœux, nos choisissons notre camp, nous choisissons « ma France », celle qui comme le chantait Jean Ferrat « répond toujours du nom de Robespierre ».

La misère, la violence, l’insécurité, la mal vie ne sont pas des fatalités. Le droit au bien être peut et doit devenir un bien commun, partagé. Et parce que celles et ceux à qui on le vole, alors qu’ils créent les richesses, sont de très loin les plus nombreux, nous souhaitons que 2011 soit l’année d’une prise de conscience : Ensemble, nous sommes le peuple et le peuple rassemblé est invincible.

« Il ne peut y avoir ni vraie liberté, ni justice dans une société, si l’égalité n’est pas réelle » Condorcet.