jeudi 28 mars 2024
dimanche 24 mars 2024
A Lille pour les Européennes –
Léon
Deffontaines galvanise le public
Dans cette grande salle du quartier du Vieux Lille, en cette fin
d’après-midi du 15 mars, Fabien Roussel et Léon Deffontaines font les cent pas.
Le rendez-vous avec le public est prévu pour 19h30. Mais d’ici
là, le secrétaire national du PCF et la tête de liste du Parti pour les
élections européennes s’apprêtent pour une conférence de presse.
Mais les journalistes locaux ne l’entendent pas de cette
oreille. Ils veulent le jeune candidat pour eux tout seul : interview les
yeux dans les yeux pour La Voix du Nord, direct au JT de 19 h pour France
3.
Qu’à
cela ne tienne. La conférence de presse est annulée. C’est que la presse semble
toujours intriguée par ce jeune candidat amiénois, ex-secrétaire général du
MJCF et porte-parole de Fabien Roussel lors de sa course à l’Élysée en 2022.
Précisément,
les deux hommes vont avoir l’occasion de montrer leur complicité face à un
public qui va assurer une salle comble et qui est venu avec de nombreuses
questions.
D’emblée, la secrétaire de la fédération du Nord, Karine
Trottein, dans le rôle de cheffe d’orchestre de la soirée, promet :
« Pas de longs discours, mais des échanges et des partages avec la
salle ».
Avant
ces échanges, les colistiers qui entourent la tête de liste présentent le sens
de leur engagement. Héloïse Dhalluin, agent SNCF, membre du CSE de Fret SNCF et
conseillère régionale, tacle le néolibéralisme qui casse le transport public et
insiste sur la nécessité d’un véritable service public pour les voyageurs.
Eddie Jacquemart, conseiller municipal de Lille et président de
la Confédération nationale du logement (CNL), décrit son combat pour le
logement social.
Les participants applaudiront aussi Manon Ovion, la syndicaliste
qui a mené les 83 jours de grève de l’entreprise nordiste Vert Baudet l’an
dernier et qui plaide pour une hausse du Smic qui « entraînera la hausse
de l’ensemble des salaires ».
Le parlementaire européen sortant, Emmanuel Maurel (Gauche
républicaine et socialiste), cite Lula pour défendre une « gauche de tous
les jours de la vie ».
Samia Jaber, conseillère départementale de Belfort et
colistière, s’écrie contre le projet libéral de Bruxelles, le déclassement, les
délocalisations industrielles, la guerre...
À
leur suite, Fabien Roussel et Léon Deffontaines n’ont pas de mal à déclencher
des tonnerres d’applaudissements.
Ce dernier précise encore la composition de la liste qu’il
mène : un tiers d’élus communistes engagés sur leur territoire, un tiers
de responsables d’autres partis politiques de gauche, un tiers de responsables
syndicaux représentant le monde du travail.
Dans
une ambiance euphorique, le secrétaire national lui donne l’accolade : ce
jour est celui de l’anniversaire de Léon Deffontaines (28 ans), c’est aussi
celui du programme du Conseil national de la Résistance, les Jours heureux.
Le
candidat développe sur ce thème. Il n’oublie pas que cette région du nord, les
Hauts-de-France, a voté contre le traité européen de 2005 et a été trompée
comme tous les électeurs.
La remise en cause des traités est largement évoquée avec le
public.
La guerre également (en Ukraine et en Palestine) et l’escalade
d’Emmanuel Macron.
Les
questions fusent des rangs très serrés. Le « fabriqué en France », la
souveraineté, les transports publics, les personnes en situation de handicap,
la sortie de l’Otan...
Et la guerre encore. « Nous ne sommes pas des pacifistes
béats », défend Léon Deffontaines, « mais il est hors de question de
devenir cobelligérants ».
Dans le public, on perçoit quelques dissonances, notamment sur
le positionnement du parti communiste russe sur l’engagement en Ukraine.
La
soirée est revigorante et se poursuit au-delà des deux heures d’échanges.
Ce soir, la liste menée par Deffontaines met des étoiles dans
les yeux pour « reprendre la main en France et en Europe ».
Philippe
Allienne
Ces
entreprises françaises complices de Netanyahou
Alors que les crimes de l’armée israélienne à Gaza ressemblent de plus en plus à un génocide,
la timidité de la France est de plus en plus insupportable.
Au-delà de l’inaction diplomatique,
le soutien économique à Israël est un scandale.
Les premières concernées sont les banques françaises.
À hauteur de plus de 22 milliards de dollars, la BNP Paribas est tout simplement
la banque d’Europe qui investit le plus dans les colonies israéliennes.
La Société générale et le Crédit agricole ne sont pas en reste, en investissant chacune
plus de 10 milliards de dollars.
AXA de son côté en investit 1 milliard, en passant par trois banques israéliennes
directement citées dans la base de données de l’ONU sur les entreprises complices
de la colonisation (Bank Leumi,
Bank Mizrahi-Tefahot et Discount Bank).
Carrefour, en lien avec des entreprises israéliennes, a ouvert plus de 150 magasins,
dont une grande partie dans des territoires palestiniens occupés.
Le scandale du tramway de Jérusalem est toujours lui aussi d’actualité,
où 3 entreprises françaises, dont Alstom, ont été impliquées dans sa construction.
Celui-ci traverse pourtant illégalement des territoires
palestiniens.
Cet investissement économique français en Israël, c’est un chèque en blanc
au gouvernement de Netanyahou.
Le signal envoyé est délétère : si la France fait du business avec Israël,
c’est qu’Israël est un État tout à fait fréquentable.
Une autre politique économique et diplomatique est non seulement possible, mais nécessaire.
Fin du soutien
économique direct, fin des investissements privés français dans les colonies
israéliennes, sinon les pouvoirs publics doivent mettre des sanctions sur la
table.
De nombreuses voix se font entendre sur ce sujet.
Les Françaises et les Français sont prêts à ce que la France porte une voix de paix avec force,
en essayant d’entraîner ses partenaires européens.
Il faut maintenant
passer aux actes, sinon rien ne les arrêtera.
Assan Lakehoul
secrétaire général du MJCF

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