RACISME
Les propos à
caractères racistes envers Fethi Cheikh, élu communiste de Romilly-sur-Seine,
doivent être condamnés !
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15 avril 2019
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Lors du conseil municipal de
Romilly-sur-Seine, un élu frontiste a tenu des propos racistes à
l’encontre de Fethi Cheikh, élu communiste.
Pour Pierre Mathieu, président du groupe
des élu.e. communistes et partenaires du Conseil municipal de Romilly-sur-Seine, ces propos à caractère raciste doivent être condamnés
:
« En tenant, samedi dernier, en plein conseil municipal des propos à
caractère raciste, l’élu d’extrême droite du parti de Marine Le Pen a, une
nouvelle fois, tombé le masque.
Alors que Fethi Cheikh venait d’exposer
à l’assemblée communale l’opposition du groupe des élus communistes et
partenaires sur les orientations municipales mises en œuvre (hausse des
prélèvements fiscaux, ponction en cinq ans de 1,7 million d’euros sur la vie
associative et 786 000 euros sur le CCAS, avec un nombre de demandeurs d’emploi
qui a dépassé la barre des 2000), monsieur Vernet l’a pris à partie,
l’interrogeant directement, et avec insistance, sur ses origines.
Dans son expression violente, il a été
jusqu’à indiquer que : «s’il était si compétent,
il n’avait qu’à aller diriger les pays de
ses origines, les pays du Maghreb».
Une attaque et des propos totalement
inadmissibles, qui ont soulevé immédiatement une réprobation de la part de tous
les autres élu.e.s et du public présent.
Dans sa lancée, M. Vernet a aussi
insulté une personne du public, lui intimant l’ordre de «fermer sa g...» et, joignant le geste à l’insulte, il
lui a fait un doigt d’honneur.
Quelque temps auparavant, le même élu
avait adressé des propos pleins de sous-entendus au maire, tentant de jeter la
suspicion en faisant l’amalgame entre sa profession de notaire et des questions
touchant au foncier communal. Nauséabond !
Monsieur Vernet n’en est pas à son coup d’essai, puisqu’il s’en était déjà
pris lors de la campagne des dernières élections départementales au candidat
PCF, Joë Triché, et à sa colistière, en les agressant physiquement ainsi qu’en
endommageant leur véhicule, ce qui lui avait valu une mise en garde du
médiateur de la République.
Immédiatement après les propos de l’élu lepéniste, j’ai rappelé au maire
qu’il y avait des limites qui ne pouvaient être dépassées dans le cadre des
débats et de la tenue du conseil municipal, dont la maîtrise et la police lui
appartenait.
J’ai demandé que le procès-verbal de la séance retrace fidèlement les
propos tenus et j’ai indiqué que, pour notre part, nous nous réservions la
possibilité de donner des suites au plan judiciaire, quant à la tenue de propos
qui ne relèvent pas, à notre avis, du débat mais du délit.
Dans un premier temps, notre groupe a décidé de saisir de ces faits
monsieur le Procureur de la République et nous attendons également de monsieur
le maire de Romilly qu’il fasse ce qui doit être fait face aux propos
condamnables d’un élu du conseil municipal. »
Avant ces propos haineux, les élu.e.s communistes et partenaires avaient
demandé la mise aux voix d’un vœu « Contre
l’antisémitisme, le racisme, la xénophobie et l’intolérance », qui a été adopté à
l’unanimité.
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