mercredi 20 novembre 2024


Denis Oztorun PCF

Le Maire de Bonneuil sur Marne au congrès des Maires  2024
 

Bourreau –

Le Billet de Gérard Streiff

Sur six colonnes, ce samedi, Le Figaro (p. 13) titre : 

« Comment les communistes ont sali la mémoire du colonel P.H. »

Un intitulé très « guerre froide ».

Quelle mouche a piqué ce journal ?

On veut comprendre.

Le colonel en question commandait le commando de paras qui a « sauté » sur Kolwezi (Congo) en 1978, sur ordre de Giscard, pour venir en aide au tyran Mobutu.

Le colonel allait être couvert de gloire pour cet exploit quand le communiste Henri Alleg (La Question, 1958, éditions de Minuit), dans l’Humanité, l’identifie comme faisant partie de ses bourreaux (P.H. a arrêté aussi Maurice Audin) en pleine guerre d’Algérie.

Du coup l’autorité du colonel en a pris un coup.

Voilà l’histoire.

Un demi-siècle plus tard, Le Figaro se réveille.

Pour une bien mauvaise cause.

Faut-il écrire Le FigarO.A.S. ?

 

Gérard Streiff

Article publié dans CommunisteS, numéro 1019 du 20 novembre 2024.

FINISTERE - Dégradation des locaux du Parti

Les locaux du Parti communiste à Brest (fédération du Finistère et section de Brest) sont victimes de dégradations répétées et d’un véritable harcèlement.

Depuis le mois d’août, les locaux du Parti communiste à Brest, au 5 rue Henri Moreau et au 6 rue André Berger, dans la rue perpendiculaire, sont victimes de dégradations répétées avec des injections de colle dans nos serrures de porte d’entrée qui obligent à chaque fois à changer nos serrures sur deux portes d’entrée avec un professionnel pour pouvoir entrer dans nos locaux et vaquer à nos occupations politiques.

Cela s’est produit la dernière fois le vendredi 15 novembre au soir, mais aussi le samedi 9 novembre, le samedi 2 ou le dimanche 3 novembre, le samedi 26 octobre, et deux fois à la fin du mois d’août. Soit 4 fois en un mois, chaque semaine, et 6 fois depuis 3 mois.

À chaque fois, nous avons au moins 300 € de préjudice, non pris en charge par notre assurance, pour changer nos serrures, nos clefs, etc. Et cela occupe le temps et l’énergie de nos bénévoles et de notre salariée.

Nous savons que nous n’avons pas que des amis, et c’est normal que nos idées dérangent certains car elles contredisent le vent fasciste, réactionnaire et xénophobe que certains groupes veulent faire souffler.

Nous avons porté plainte et signalé ces dommages à la police de Brest qui s’est montrée coopérative et très professionnelle. Nous l’en remercions.

Nos locaux à Brest ont déjà été victimes à une dizaine de reprises depuis 4 ans de dégradations : croix gammées peintes sur notre vitrine, inscriptions insultantes, racistes et antisémites, anticommunistes autocollants d’extrême droite, affiches décollées de force avec intrusion intempestive dans nos locaux de militants d’extrême droite, etc.

Collectivement, il faut que nous réagissions face à cette dégradation du climat politique dans notre région qui menace notre vie démocratique et ne correspond pas à la tendance dominante des débats politiques en Bretagne et dans le Finistère, qui permet d’exprimer des désaccords et des contradictions sans violence et dans le respect des femmes et des hommes.

Il faut que nous rappelions que les partis politiques sont essentiels pour faire vivre notre démocratie, nos institutions, nos collectivités locales, et qu’ils visent à représenter les citoyens et porter leur voix en faveur de l’intérêt commun, chacun avec leurs idées propres héritées d’une histoire sociale dont nous sommes tributaires.

Rappelons aussi que les moyens du Parti communiste à travers ses locaux - nombreux dans le Finistère comme partout en France - sont le fruit du reversement d’indemnités de ses élus (qui ne s’enrichissent pas avec leur mandat) et des cotisations et dons de ses adhérents, très nombreux, et motivés avant tout par un idéal de paix, de fraternité humaine, de justice sociale et climatique, de redistribution des richesses.

Nos locaux sont aussi le bien et l’outil de la défense des intérêts des travailleurs et des exploités, des plus démunis.

Nous n’acceptons pas la violence politique, les dégradations de locaux politiques, les attaques verbales ou physiques contre les élus, et nous demandons à ce que harcèlement contre notre parti, à l’origine d’un grand nombre des conquêtes sociales en France, cessent immédiatement.

Nous demandons à la police, à la préfecture et aux services de l’État, et aux citoyens qui pourraient être témoins de ces méfaits, de nous aider à ne plus être victimes à l’avenir de ces dégradations et malveillances qui pourrissent notre vie politique.

La fédération du Finistère du PCF
Le 17 novembre 2024

Article publié dans Communistes, numéro 1019 du 20 novembre 2024.

 

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