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FETE
DE L'HUMANITE
12, 13 ET 14 SEPTEMBRE
2014
PARC
DEPARTEMENTAL GEORGES - VALBON
Parc Départemental 93120 LA COURNEUVE
Vignette 21€
en souscription auprès
des militants communistes
a savoir
au lieu de 30€ à
la FNAC
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Pour
les camarades, les vignettes sont à disposition auprès des militants de l
section de POISSY.
Section PCF :
Tel : 01 39 79 28 00
Mail : poissy.pcf@club-internet.fr
JacquesROSIER
Tel : 06 71 42 31 79
Mail : jacques.rosier@laposte.net
Que la Fête de l'Humanité soit la vôtre !
L’affiche et la vignette
« bon de soutien » de la prochaine Fête de l’Humanité disent
ce que veut être le grand rassemblement citoyen, populaire, culturel, politique
de la rentrée de septembre : un cœur humain battant, surgissant d’un monde
en ébullition, trop souvent fracturé par les inégalités et les difficultés,
poussé à la dé-civilisation par d’obscures forces rétrogrades, un monde en
quête d’humanité.
Elle invite à faire la fête, à prendre du plaisir, à retrouver ces moments de
joie, de liberté, de fraternité, indispensables à l’équilibre de chacune et
chacun mais que la dureté de la vie rend de plus en plus rares.
Elle appelle au débat, à la réflexion, à la construction, à l’espoir d’un
monde nouveau.
Après deux consultations
électorales, où, dans les urnes et en dehors, a été ressenti la violente
secousse de la contre-offensive ultra-droitière menée depuis des années, il est
en effet urgent que les progressistes, les démocrates, les humanistes, se
parlent, se rencontrent, se réunissent et agissent. La préparation de la
prochaine Fête de l’Humanité, qui se veut
précisément la Fête de toutes celles-là et de tous ceux-là, peut en être
l’occasion. Plus que jamais, face à la montée des périls, qu’incarne celle de
l’extrémisme de droite, paré des faux atours de la défense des
« petits et des humbles », la Fête de l’Humanité des
12, 13 et 14 septembre, doit être, dans sa préparation et ses contenus, la
propriété de la multitude de celles et ceux qui veulent résister, démythifier,
combattre l’extrême-droite et empêcher que la décomposition politique à l’œuvre
ne prépare le pire. Ce qui implique qu’elle soit réellement un événement
populaire, résultat d’une construction collective qui aura impliqué beaucoup
plus de femmes, d’hommes, de jeunes, de sensibilités, d’origines, d’aspirations
beaucoup plus diverses que les années précédentes. Cette ambition nous est tout
simplement dictée par l’exceptionnalité et la gravité d’une situation à nulle
autre pareille. En effet, rien ne peut nous conduire à réduire, à sous-estimer
ou à banaliser ce qui s’est passé dans ces deux consultations électorales,
notamment celle des élections européennes qui a fait que l’extrême-droite -car
c’est bien ainsi qu’il faut la nommer-, ait été placée en tête par celles et
ceux qui ont voté, tandis que pour une grande part, l’abstention était une
forme de protestation et de rejet ferme de la politique, voir de la chose
publique.
Cette profonde crise de
la démocratie devient celle de la République et de ses hautes valeurs de plus
en plus piétinées, dans une
confusion des repères, des idées et des mots. Cette libération des forces et
des idées régressives est à l’œuvre depuis un moment. Elle a d’autant plus pesé
que la crise, ses douloureuses conséquences, les drames humains qu’elle génère,
ses multiples justifications et la propagande qui les accompagne,
poussent aux divisions. Le rejet de l’autre devient une orientation, une
politique, un comportement d’une terrible banalité. Cette banalisation d’une
poussée idéologique ultra conservatrice régressive, xénophobe, raciste,
nationaliste, sexiste, homophobe, sous couvert d’esprit critique, ouvre la
porte au pire ! Si nous n’y prenons garde, si nous ne parvenons pas à nous
unir pour relever les digues, alors la marée nous emportera ! Et la politique
austéritaire, de chômage, de capitulation industrielle et agricole face au
grand capital transnational, menée par un gouvernement qualifié de
« gauche », ne fait qu’attiser les braises de la désespérance, de la
colère, mais aussi de la fatalité. Autant de tendances que le système et ses
institutions peuvent récupérer afin que rien ne change et surtout pas la place
qu’occupent dans les hautes sphères, les privilégiés de la naissance et de la
fortune. Il y a donc bien urgence pour que ce que l’on appelle « le peuple
de gauche », si divers, si riche de ses idées et propositions,
prenne en main « sa gauche » pour la refonder.
La préparation de la Fête
de l’Humanité à ciel ouvert dans les quartiers, les bureaux, les
entreprises, les villages, peut
favoriser, à ce moment si particulier, le dialogue, le débat, la confrontation
des points de vue pour ensemble sortir de la nasse. Si ce bouillonnement
démocratique a lieu, dès les prochains jours et semaines, alors nous pourrons
construire et vivre un cru inédit d’une Fête de l’Humanité, à la fois
réceptacle des aspirations qui se seront exprimées avant, moment d’une
puissance exceptionnelle et tremplin pour aller de l’avant avec confiance,
espoir et détermination.
Dans ces conditions, la
Fête portera la primauté des enjeux sociaux et culturels, contre les projets
« nationaux ethniques ».
Elle sera un fer de lance
du combat contre les inégalités de toutes natures, celles qui proviennent de l’appartenance à des
classes, des sexes, des origines différentes, facteurs de discriminations
sociales, racistes ou sexistes.
Préparée dans les luttes
et les résistances, porteuse d’une visée de rassemblement des couches
populaires, des privés d’emplois, des précaires, des petits salaires, des
catégories moyennes, des femmes et des hommes de culture jusqu’au monde de la
petite entreprise, victime aussi de la crise et de la domination bancaire et
des multinationales, la Fête 2014 se veut à l’image de l’autre société qu’elle
prétend contribuer à construire.
Elle portera, avec son
Village du monde, la solidarité
internationaliste, dimension essentielle pour que, notamment, s’y intéressent
et s’y impliquent tous ces jeunes des quartiers populaires que passionnent les
combats de leurs frères des pays arabes, d’Amérique latine, du Maghreb,
d’Afrique.
Le projet du grand
marché transatlantique ne sera lui, pas à la fête, au Parc de la Courneuve mais en procès et des
forces nouvelles pourront trouver des raisons de le mettre en échec, ici et de
l’autre côté de l’Atlantique.
L’exigence de la
libération des prisonniers politiques palestiniens, celle de Marwan Barghouti seront portées par des dizaines de milliers de voix
avec une telle force qu’elle sera perçue par les autorités israéliennes.
L’action pour la
transition environnementale prendra
cette année une dimension nouvelle, à la hauteur de son enjeu vital, au plein
sens du terme. Il en sera de même pour la valorisation de l’apport des
associations, des mouvements engagés pour l’économie sociale et solidaire, et
toutes les expériences concrètes contestant dans la vie le capitalisme
financiarisé.
Et bien sûr, plus que
jamais, la Fête 2014 sera celle de la culture, de l’art dans toutes ses dimensions,
des expositions, de la rencontre de centaines d’écrivains au Village du livre.
Enfin, pour un prix accessible, que nous avons décidé de maintenir au même
niveau que l’an passé, malgré les coûts supplémentaires de production de la
fête, elle permettra d’assister à de splendides concerts avec notamment :
Bernard Lavilliers, Massive Attack, Scorpions, Alfa Blondy, Temples, les
Ogres de Barback, Ayo, Puggy, la musique classique ….
Vous l’aurez compris, la
Fête sera à la hauteur des énormes enjeux qui marquent la période de sa tenue
si elle est repérée comme utile à leurs aspirations par toutes
celles et ceux qui estiment indispensable un sursaut pour les valeurs de la
République, pour le progressisme à la française. Ils sont des millions, encore
convient-il de les informer du programme et du sens politique et culturel qu’il
est indispensable, cette année, de donner à l’événement, de la largeur de vue
et de l’esprit de rassemblement qui nous animent.
C’est le combat de l’heure.
Patrick LE HYARICK