ELECTIONS CANTONALES POISSY-SUD 20 MARS 2011
Défendons l’hôpital public de Poissy !
Projet d’hôpital à Chambourcy : abandonné !
Cette décision de l’Agence Régionale de Santé est tombée le 28 janvier. Ce nouvel hôpital devait regrouper ceux de Poissy et Saint-Germain.
Une fusion calamiteuse
C’est un dernier rebondissement dans l’histoire tumultueuse de nos deux hôpitaux depuis leur fusion administrative en 1997. Ils ont été rassemblés au sein du Centre Hospitalier Intercommunal de Poissy-St Germain (CHIPS) qui, avec plus de 3 000 salariés, est le deuxième d’Île-de-France après l’Assistance Publique de Paris. Les deux établissements rayonnent sur un bassin de vie qui rassemble la moitié de la population des Yvelines !
Le 28 juillet 1998 Bernard Kouchner, alors secrétaire d’Etat à la Santé, avait tenté de rassurer les médecins inquiets de cette fusion en la qualifiant « de véritable aventure face aux nécessités médicales » il avait encouragé les uns et les autres à « ne pas faire de sentimentalisme ! », il avait à ses côtés Jacques Masdeu Arus et Michel Pericard.
Depuis l’expérience a amplement montré que le choix de la fusion a été calamiteux. Avant la fusion la situation économique de chaque hôpital était pratiquement équilibrée. Elle s’est depuis profondément dégradée.
Une gestion déplorable
Et la direction du CHIPS y a mis du sien : présentation non sincère de la comptabilité, non-facturation d’un grand nombre d’actes médicaux, soupçons d’emplois fictifs au profit du ministère et non-respect du code des marchés publics ! Des enquêtes, administrative et judiciaire, sont en cours.
Le secteur privé en a profité
L’objectif inavoué de la fusion était de réduire le périmètre de l’hôpital public au profit du secteur privé :
– fermeture fin 2003 de la maternité réputée de l’hôpital de Saint-Germain
– vente d’une partie du site de l’hôpital public aux deux cliniques privées de Saint-Germain qui s’y sont installées en 2007.
– fermeture des urgences la nuit, le dimanche et les jours fériés ! Et le maire UMP de St Germain proposait récemment de les transférer à la clinique privée.
– arrêt en 2009 pour raisons techniques du centre de radiothérapie inauguré fin 2007 sous la forme d’une association public-privé. Aujourd’hui il est toujours à l’arrêt.
Quel gâchis !
Quel est l’objectif de la droite ?
Elle veut en terminer avec l’hôpital public à Poissy comme à Saint Germain-en-Laye à l’exception sans doute des activités jugées « non profitables » telles la gériatrie ou la psychiatrie. Un boulevard serait ainsi encore plus largement ouvert aux cliniques privées (Clinique Saint Louis, Clinique St Germain, Clinique de l’Europe,…). Bonjour la médecine à deux vitesses !
Ce que nous proposons
L’abandon du site unique permet de repenser le dispositif de santé publique dans notre région. Il faut tirer les conséquences de cette expérience désastreuse pour la santé publique comme pour les finances publiques et abandonner la fusion administrative des deux hôpitaux, ce qui n’interdit pas coopération et complémentarité. Et que l’on consacre l’énergie et les moyens à la modernisation et au développement de notre hôpital public de proximité ! Une des premières mesures serait bien entendu la réouverture des urgences de Saint Germain et le maintien 24 h/24h à Poissy
Réunion publique
MERCREDI 9 MARS à 20h30
Centre de Diffusion Artistique (CDA) de Poissy
Avenue Blanche de Castille
Avec nos candidats du Front de gauche
à l’élection cantonale de POISSY-SUD des 20 et 27 mars 2011
Louis MEHAY(PCF) titulaire Nadine THOMAS suppléante
Conseiller municipal à Poissy Militante syndicaliste
PCF - Parti de Gauche - Gauche unitaire
Candidats soutenus par Lutte Ouvrière