Les 19, 20 et 21 novembre,
les communistes sont appelés à se prononcer sur le type de listes qu’ils entendent présenter aux élections régionales.
Quel objectif pour les régionales ?
Quel type de rassemblement ?
Quel contenu ?
Quelle démarche ?
C’est à ces questions que les communistes sont appelés à se prononcer à la fin de la semaine.
Ils le feront après l’organisation d’ateliers thématiques et de nombreux forums locaux, l’adoption d’une offre nationale par la direction du PCF et la tenue des conférences régionales.
Conférences dont les délégués élus par les conseils départementaux avaient pour mission d’examiner les conditions de mise en oeuvre de l’offre nationale et d’adopter le bulletin de vote permettant aux adhérents de se prononcer.
Conférences dont les délégués élus par les conseils départementaux avaient pour mission d’examiner les conditions de mise en oeuvre de l’offre nationale et d’adopter le bulletin de vote permettant aux adhérents de se prononcer.
Celui-ci devant comprendre le résumé de l’offre nationale, la proposition adoptée majoritairement par la conférence régionale, voire des propositions non adoptées mais que des délégués souhaitent soumettre au vote de communistes. Les vingt-deux conférences régionales se sont tenues.
Toutes n’ont pas abouti à la même conclusion.
Parfois le débat à été vif.
Mais partout les mêmes exigences se sont fait entendre : empêcher la droite de reconquérir les régions, porter jusqu’à l’exécutif, si les conditions le permettent, des projets répondant aux urgences sociales et démocratiques et faire élire le maximum de conseillers régionaux communistes.
C’est sur ces objectifs que dix-sept conférences régionales ont fait le choix d’aller à la bataille sous l’égide du Front de gauche.
Un Front de gauche dont l’ambition n’est pas de rester en l’état des dernières européennes, mais de s’élargir à d’autres forces politiques et personnalités du monde syndical, associatif ou culturel.
De ce point de vue, dans plusieurs conférences, on a regretté la « fin de non-recevoir » du NPA qui, en multipliant les préalables au rassemblement, a une nouvelle fois choisi l’isolement.
C’est sur ces objectifs que dix-sept conférences régionales ont fait le choix d’aller à la bataille sous l’égide du Front de gauche.
Un Front de gauche dont l’ambition n’est pas de rester en l’état des dernières européennes, mais de s’élargir à d’autres forces politiques et personnalités du monde syndical, associatif ou culturel.
De ce point de vue, dans plusieurs conférences, on a regretté la « fin de non-recevoir » du NPA qui, en multipliant les préalables au rassemblement, a une nouvelle fois choisi l’isolement.
C’est souvent pour les mêmes raisons que les délégués de quatre conférences ont fait le choix de l’union avec le PS, dès le premier tour.
Les arguments avancés : « Face à la droite rassemblée, il faut une gauche rassemblée pour conserver la région. » Dans la plupart des cas, ce sont les conditions électorales qui sont mises en avant, la crainte d’une victoire de la droite et la disparition de toute représentation communiste au sein des instances régionales.
D’où une démarche de rassemblement qui dépasse le tête à tête PS/PC en s’adressant à l’ensemble des forces de gauche et écologistes - ce qui, dans tous les cas, exclut l’alliance avec le Modem.
D’où une démarche de rassemblement qui dépasse le tête à tête PS/PC en s’adressant à l’ensemble des forces de gauche et écologistes - ce qui, dans tous les cas, exclut l’alliance avec le Modem.
Cette question de la recomposition politique, autour du Modem, mais aussi des listes Europe Ecologie, a fait l’objet de multiples débats dans les conférences régionales.
Comment y faire face ?
Le choix de l’union avec le PS au premier tour règle-t-il le problème ?
Ne faut-il pas se faire entendre au premier tour pour mieux peser au second ?
Ces questions, au même titre que le bilan des cinq ans écoulés ou le projet pour les années à venir, font aussi partie du débat.
C’est en fonction de tous ces éléments que les communistes se prononceront les 19, 20 et 21 novembre.
C’est maintenant à eux qu’il revient de décider région par région.
Patrice Falguier
La conférence régionale de Bretagne a, quant à elle, proposé de poursuivre le débat.
Plusieurs conférences régionales ont proposé un chef de file des candidats communistes :
Alsace Aline PARMENTIER (secrétaire départementale du Haut-Rhin) ;
Auvergne André CHASSAIGNE (député) ;
Aquitaine Raymond GIRARDI (conseiller général, syndicaliste agricole) ;
Corse Dominique BUCCHINI (conseiller territorial) ;
Languedoc-Roussillon François LIBERTI (conseiller général) ;
Limousin Christian AUDOIN ;
Nord/Pas-de-Calais Alain BOCQUET (député) ;
PACA Jean-Marc COPPOLA (vice-président de la région) ;
Picardie Thierry AURY ;
Rhône-Alpes M.-F. VIEUX-MARCAUD (vice-présidente de la région).
C’est en fonction de tous ces éléments que les communistes se prononceront les 19, 20 et 21 novembre.
C’est maintenant à eux qu’il revient de décider région par région.
Patrice Falguier
La conférence régionale de Bretagne a, quant à elle, proposé de poursuivre le débat.
Plusieurs conférences régionales ont proposé un chef de file des candidats communistes :
Alsace Aline PARMENTIER (secrétaire départementale du Haut-Rhin) ;
Auvergne André CHASSAIGNE (député) ;
Aquitaine Raymond GIRARDI (conseiller général, syndicaliste agricole) ;
Corse Dominique BUCCHINI (conseiller territorial) ;
Languedoc-Roussillon François LIBERTI (conseiller général) ;
Limousin Christian AUDOIN ;
Nord/Pas-de-Calais Alain BOCQUET (député) ;
PACA Jean-Marc COPPOLA (vice-président de la région) ;
Picardie Thierry AURY ;
Rhône-Alpes M.-F. VIEUX-MARCAUD (vice-présidente de la région).